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D’après leurs employeurs, la nouvelle génération des responsables des archives et de l’information devra apprendre à penser différemment

février 2016 par Iron Mountain et l’AIIM

Selon une nouvelle étude d’Iron Mountain et de l’AIIM (Association of Information and Image Management) [i] , les employeurs attendent des professionnels de la gestion des archives et de l’information qu’ils se réinventent et deviennent des professionnels de l’analytique, soucieux de la sécurité des contenus et capables d’une réflexion originale et de gérer le changement.

D’ici à 2020, leurs supérieurs attendront d’eux qu’ils maîtrisent la gestion du risque. Les compétences recherchées sont en priorité celles relatives à la sécurité et à la confidentialité des données (50%) ; à la gestion des contenus et de l’information dans un large panel de formats et sur de nombreuses plateformes (47%), et à l’analyse des données (44%). Ces conclusions font écho aux résultats d’une étude approfondie réalisée en 2015 [ii] qui suggère que la profession devient plus technique et davantage alignée sur celle des analystes et de leurs collègues du service IT. Le rapport révèle également que ces compétences ne suffiront peut-être pas ; les employeurs veulent que les professionnels de la gestion des archives et de l’information sachent identifier de nouvelles opportunités concernant l’information interne et qu’ils puissent soutenir leurs collègues lors de périodes mouvementées, comme lors d’une fusion, d’une acquisition ou d’une cession.

Un fossé entre les attentes des employeurs et la réalité

Ce qui est préoccupant, c’est que l’étude révèle un fossé entre, ce que les employeurs attendent des professionnels de l’information et ce que ceux-ci leur apportent dans la réalité.

Concernant les compétences générales non techniques, c’est vis à vis de la capacité à gérer le changement que le décalage est le plus marqué. Alors que 70% des employeurs considèrent que c’est une compétence très importante, seule la moitié des professionnels de la gestion des archives et de l’information pense effectivement la posséder.

A l’opposé, les professionnels de l’information citent parmi leurs principales compétences, leur expertise de la formation (56%), de la communication interne (47%) et de l’encadrement (52%). Malheureusement, leurs employeurs ne sont pas du même avis. 21% seulement apprécient les compétences de communication et tout juste 12% mesurent l’importance des qualités d’encadrement.

Les deux parties s’accordent toutefois sur une même compétence générale jugée essentielle

C’est la capacité à faire preuve d’innovation dans la réflexion qui met tout le monde d’accord. C’est vrai pour 72% des employeurs et 62% des professionnels des archives et de l’information. Ils sont aussi nombreux à considérer l’importance des capacités à ‘nouer et entretenir des relations’ : 57% des employeurs et 62% des professionnels des archives et de l’information considèrent que cette compétence doit effectivement figurer parmi les priorités.

« Les entreprises du monde entier partagent les mêmes objectifs vis-à-vis de la gestion de l’information dans le monde du numérique : elles veulent à la fois des garanties de sécurité et de conformité et pouvoir analyser les données disponibles et les valoriser au maximum pour accroître leur compétitivité et leur croissance », Déclare Edward Hladky, Président Directeur Général d’Iron Mountain France. « Les professionnels de la gestion des archives et de l’information n’ont plus seulement besoin de justifier de leurs compétences d’archivistes, ils doivent se muer en professionnels de l’information de nouvelle génération avec des compétences techniques, analytiques et de gestion et la capacité de penser, se poser en médiateur et guider avec le maximum de confiance. »

« Plus nous nous entretenons avec des clients, nos membres et d’autres interlocuteurs, plus il apparaît clair que les actuels rôles et responsabilités de gestion des archives et de l’information ne seront pas suffisants pour relever les défis futurs », déclare John Mancini, le P-DG de l’AIIM. « La profession doit s’adapter ou elle prendra le risque de l’obsolescence, remplacée par des logiciels automatisés ou d’autres rôles, comme ceux d’analystes des données et de professionnels des services IT. Nous devons mettre l’accent sur la formation et le développement professionnel, pour que les archivistes et gestionnaires de l’information puissent embrasser une carrière plus riche et diversifiée de professionnel de l’information. »

Pour en savoir plus, lisez le rapport de l’AIIM : What will it take to be a NextGen InfoPro ?


[i] Next Generation Information Management Professional, AIIM et Iron Mountain, février 2016

[ii] Colman Parkes pour Iron Mountain. Colman Parkes a interrogé des décideurs et des archivistes et responsables de l’information dans 900 entreprises de 250 à 999 salariés, des secteurs juridique, financier, pharmaceutique, de la santé, du secteur public, de la vente au détail, de la fabrication/ingénierie, des assurances et de l’énergie, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne et aux Etats-Unis. L’étude a été réalisée en janvier/février 2015.


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