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Cybersécurité : sensibiliser pour ne plus se faire hacker

janvier 2018 par Bastien Dubuc, Country Manager France, Consumer, chez Avast

La 10e édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC) vient de fermer ses portes à Lille. Si les grandes institutions et les entreprises ont cette année encore été au cœur des échanges, la cybersécurité des citoyens a également été adressée. En effet, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a notamment annoncé la mise en place de programmes de formation et de sensibilisation dans les écoles à partir de la rentrée prochaine, et a ainsi abordé une nécessaire « conscience nationale de la sécurité numérique ».

Pour Bastien Dubuc, Country Manager France, Consumer, chez Avast, l’accélération de la sensibilisation du grand public est primordiale pour lutter contre les cybermenaces grandissantes :

« Aujourd’hui, nous sommes tous dans le viseur des hackers, et la question n’est plus de savoir “si” mais bien “quand” nous en serons victimes, que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle. Il ne s’agit pas d’être fataliste, simplement lucide. Pour lutter efficacement contre ces menaces qui planent, tous les moyens doivent donc être mis en œuvre, au même titre que les bons réflexes. Encore trop de gens ont comme code pin “0000” ou encore “1234” sur leur téléphone, ne les changent jamais ou écrivent le mot de passe de leur ordinateur sur un papier laissé à proximité. Simplement parce qu’ils estiment probablement qu’ils n’intéressent pas les pirates et que les cyberattaques n’arrivent qu’aux autres. Malheureusement, ils se trompent.

C’est pourquoi la prise de conscience collective en matière de cybersécurité est plus que jamais nécessaire. Cela passe par la sensibilisation et l’explication des principales formes de malveillances exploitées par les hackers, parmi lesquelles le phishing, les ransomwares, les différentes sortes de malwares ou encore les attaques par déni de service (DDoS). Connaître et comprendre leurs procédés permettra aux citoyens d’adopter les bonnes pratiques et de réagir plus facilement.

De plus, il est important d’adopter les bons gestes dès le plus jeune âge. Dans cette optique, la volonté du gouvernement de mettre en place des programmes dédiés dans les écoles est une excellente nouvelle. Plus la sensibilisation se fait tôt, plus les chances de prendre les bonnes habitudes augmentent. Il est en effet plus difficile de changer son comportement après des années de mauvaises pratiques ! L’éducation des enfants et des étudiants à la cybersécurité est ainsi une manière de les impliquer, et de leur expliquer qu’ils ont un rôle à jouer car ce sont les citoyens de demain.

Au-delà de la théorie, il y a un véritable défi aujourd’hui, car la demande et les besoins liés à la cybersécurité dépassent les ressources disponibles. Intéresser les étudiants à ce domaine et susciter des vocations, via des partenariats ou des événements par exemple, est donc tout aussi important pour le futur de la sécurité digitale. Dans un contexte de risque d’attaques omniprésent et croissant , les experts ont et auront eux aussi un rôle majeur dans l’accompagnement des entreprises pour faire face aux menaces. Si nous ne comblons pas le fossé entre les compétences existantes et les besoins réels, via le recrutement de talents issus de la nouvelle génération, il sera plus difficile d’empêcher que des cyberattaques de grande envergure, telles que WannaCry, ne se reproduisent à l’avenir.

Difficile d’ignorer les cybermenaces qui nous guettent. Si la prise de conscience et l’éducation ne suffisent pas pour lutter contre les pirates informatiques aussi rusés que déterminés, elles n’en restent pas moins la première étape cruciale et incontournable pour les combattre. Elle devrait ainsi favoriser la généralisation des bonnes pratiques qui sont à la portée de tous, ainsi que le développement des compétences nécessaires au secteur. Rome ne s‘est pas faite en un jour, mais grâce à toutes les initiatives aujourd’hui mises en place et à une action collective, nous pouvons l’emporter ! »


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