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"Cybercriminalité la croisée" le nouvel essai de Didier Simba

janvier 2023 par Marc Jacob

À notre époque, la protection des données numériques est devenue l’un des défis majeurs de nos sociétés. Dans un monde interconnecté où la collecte de l’information et les échanges numériques explosent, le cyber espace est une nouvelle source d’enjeux politiques et économiques.
Selon Didier Simba, le problème est plus profond qu’il n’y paraît : il est essentiellement lié à la survie même de nos populations.
Le présent ouvrage fait le constat suivant : les enjeux de l’équilibre mondial se sont déplacés sur un espace totalement virtuel, dont les victimes sont très souvent des innocents.
Cybercriminalité – La croisée offre ainsi un regard panoramique sur la question de la cybercriminalité entre la France et certains pays d’Afrique.

Cybercriminalité – La croisée résume le point de vue de Didier Simba sur la question de la cybercriminalité en Europe et en Afrique. L’auteur tente de démontrer quelques disparités observées entre ces deux continents, et propose des solutions contribuant aux différentes stratégies de cybersécurité adoptées par les gouvernements africains. En parlant de « triangularisation cyber », l’auteur fait allusion à un phénomène couramment observé : le cybercriminel se trouve souvent dans un pays, la victime dans un deuxième pays et l’infrastructure utilisée dans un troisième pays. Face à cette organisation, la coopération des pays pour lutter contre ce type de pratiques apparaît comme une solution efficace.
L’ouvrage relate des anecdotes inédites que l’auteur a croisées au cours de sa carrière professionnelle, afin de contribuer à la démarche internationale de sensibilisation et de vulgarisation de la cybersécurité.

Didier Simba naît à Libreville au Gabon. Il exerce dans le domaine de la sécurité numérique en France depuis près de dix ans. Il débute sa carrière professionnelle en tant que consultant en sécurité numérique, avant de revêtir la lourde casquette de Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI). Depuis quelques années, il intervient régulièrement en Afrique (Gabon, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Sénégal, etc.), en tant qu’expert de la cybersécurité, et conseille parfois certains gouvernements africains sur les stratégies nationales de la cybersécurité à adopter.
En outre, dans le cadre ses activités sociales, l’auteur a été président de l’association Action Prépas Gabon, le plus grand réseau d’ingénieurs issus du Gabon. Il est actuellement président fondateur du Club d’Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA), présent dans dix-huit pays d’Afrique.

Au fil des pages…
Le crime tel que nous le connaissons a toujours existé, d’ailleurs on en parle dans les textes sacrés à travers le récit de Caïn qui tua son frère Abdel ou encore, on les retrouve aussi dans certaines représentations picturales datant d’une époque très lointaine. Toutefois, son omniprésence ne doit pas nous empêcher de lutter contre sa progression.
Aujourd’hui, le portrait-robot du criminel a changé. C’est désormais un phénomène dans lequel on peut retrouver toutes les catégories socioprofessionnelles, on entend parler désormais de « cybercriminalité ».
Sous l’étiquette de la cybercriminalité se retrouvent plusieurs actes différents qui forment à première vue un tout hétérogène. D’ailleurs, d’après le professeur Djiby SOW, Responsable du groupe de recherche et formation en mathématiques et cybersécurité de l’université
Cheick ANTA DIOP de Dakar au Sénégal « Étymologiquement, le terme est composé du diminutif “Cyber” et du mot “Criminalité”. La “cybercriminalité” serait donc tout crime qui, dans sa mise en oeuvre, aurait utilisé tout ou une partie d’un système de Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) ».
Le terme « cybercriminalité », en se taillant une place dans le langage et l’imaginaire collectif, s’est transposé en une réalité culturellement et analytiquement floue, alimentée par diverses sources de qualité variable telles que les médias journalistiques, les experts en informatique, les films et documentaires, le vécu et les « new » ou « fake news » véhiculées par les réseaux tsunami des réseaux sociaux dont on ne peut que très peu résister.

Les éditions Baudelaire
Code ISBN : 979-10-203-5590-4
Format : 15 x 21 cm – 104 pages
Prix de vente : 13,50 €


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