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Cyber-propagande et politique : de la guerre d’information à la guerre d’opinion

janvier 2017 par Trend Micro

Le piratage informatique dont le parti Démocrate a été victime au cours des élections américaines fait encore aujourd’hui les grands titres de la presse internationale. Cependant, comme le démontre le dernier billet de Trend Micro, les Etats-Unis ne sont pas les seuls visés et la menace est globale. Or, le calendrier politique européen est particulièrement riche en 2017 avec des élections en France, en Allemagne, en Bulgarie, aux Pays-Bas ou encore en Norvège.

Les élections électorales sont-elles devenues la nouvelle cible des hackers ? Comment s’y prennent-ils ? Quelles sont les conséquences géopolitiques ?... autant de questions qui inquiètent aujourd’hui les Nations du monde entier.

L’usage des réseaux sociaux représente une véritable aubaine pour les hackeurs qui utilisent désormais ces plateformes comme une nouvelle arme de cyber-propagande. Outre le fait de pirater certains partis politiques, ils se servent de ces dernières pour manipuler, déformer et tourner à leur avantage les informations afin d’influencer l’opinion publique.

Les chercheurs de Trend Micro ont notamment identifié et démontré l’implication de Pawn Storm, un groupe de cyber-pirates ciblant les personnes ou entités représentant une menace pour la Russie, dans diverses cyberattaques. Les experts Trend Micro ont par ailleurs réalisé un historique des différents hacks menés par Pawn Storm et dont voici quelques dates clés :

• Début février 2016 : attaque visant le parlement Turc
• Mars-avril 2016 : lancement de campagnes de phishing contre les comptes emails des membres haut placés du Parti Démocrate américain
• Mars-avril 2016 : hack du CDU (Union Chrétienne-Démocrate) en Allemagne

Ainsi, au vu du contexte électoral européen à venir, les différents partis politiques représentent tous une cible potentielle et le risque de cyber-déstabilisation est grand.

Selon Loïc Guézo, Stratégiste Cybersécurité Europe du Sud, Trend Micro : « Nous sommes passés d’une guerre de l’information à une guerre d’opinion ou cyber-déstabilisation. Les hackers visant les politiques utilisent Internet comme une caisse de résonnance très forte en cherchant à déformer certaines informations avec pour objectif de favoriser un candidat ou de discréditer le camp adverse. Il est impératif que les partis politiques soient sensibilisés à ces risques. »


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