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Covid-19 : Trois quarts des salariés ne veulent pas revenir à une organisation traditionnelle du travail

novembre 2020 par Kaspersky

Kaspersky dévoile les résultats d’une étude mondiale réalisée auprès de plus de 8 000 salariés de PME issues de divers secteurs d’activités. Cette enquête, conduite en octobre 2020, révèle que près des trois quarts des employés (74 %) souhaitent repenser les méthodes de travail antérieures à la crise de la Covid-19 (une tendance moins marquée en France, avec 60 %). Plutôt que revenir au fonctionnement précédent, les salariés au niveau mondial espèrent façonner l’avenir de l’entreprise selon leurs conditions. En tête des avantages induits par la crise actuelle et que les employés veulent conserver : passer plus de temps avec ses proches (47 %), économiser de l’argent (41 %) et pouvoir travailler à distance (32 %).

Avec la pandémie de Covid-19 et la crise qui s’ensuit, plusieurs changements sont à l’œuvre au sein des organisations. D’une part, les chefs d’entreprises doivent relever les défis imposés par le télétravail massif de leurs salariés. De l’autre, les employés profitent de l’évolution de leurs routines de travail, lesquelles perdent en rigidité, pour réévaluer leurs priorités et redessiner de nouvelles normes de travail, plus agiles. Pour autant, la comparaison des résultats globaux avec ceux des salariés français permet de voir des différences visibles.

Interrogeant les envies des travailleurs quant au « monde d’après », l’étude Kaspersky montre que près de 39 % des salariés au niveau mondial souhaitent à l’avenir abandonner un fonctionnement en horaires de travail fixes. Un désir moins marqué chez les salariés français, qui sont seulement 28 % à souhaiter abandonner les horaires stricts pour leur journée de travail. Et si 34 % des salariés au niveau mondial sont par ailleurs prêts à tourner le dos au principe de bureaux fixes, en présentiel donc, seuls 15 % des salariés français en déclarent l’envie. Enfin, parmi l’ensemble des salariés interrogés, environ un tiers (32 %) d’entre eux veut mettre fin à la semaine de cinq jours, un chiffre légèrement plus bas (29 %) en France.

L’émergence de nouvelles priorités

L’étude Kaspersky questionne également les aspects positifs que les salariés tirent de la pandémie de Covid-19 et de la nouvelle organisation du travail qu’elle a engendré. Les résultats montrent ainsi que le temps passé en famille (47 %), les économies réalisées (41 %) et la possibilité de travailler à distance (32 %) constituent les trois plus grands avantages découlant de la situation actuelle. Un classement qui diffère un peu chez les salariés français. En effet, si passer plus de temps avec ses proches et économiser de l’argent arrivent également en tête (43 % pour chacun) chez les travailleurs de l’Hexagone, c’est le temps supplémentaire gagné pour les loisirs qui arrive en troisième position (29 %) des aspects positifs liés à la Covid-19.

En résumé, il apparaît que beaucoup des avantages cités en priorité par les répondants ont en commun la recherche de nouvelles possibilités d’enrichissement personnel en dehors du travail et d’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Quel nouveau rôle pour l’entreprise ?

Tandis que les employés adoptent des méthodes de travail plus flexibles, il paraît fondamental que les entreprises renforcent et adaptent le soutien qu’elles apportent à leurs collaborateurs. En effet, plus d’un tiers des salariés au niveau mondial (38 %) attendent un soutien technologique plus important de la part de leur organisation lorsqu’ils travaillent à distance (ils sont 27 % à le déclarer en France). La nécessité de fournir les outils et la technologie adéquate pour que les employés puissent travailler efficacement, avec une bonne connexion à distance et protégés des cybermenaces, n’a ainsi jamais été aussi grande.

« Nous assistons à de réelles transformations. Il est clair que cette pandémie a pour effet d’accélérer le mouvement de transformation numérique, avec une porosité de plus en plus évidente entre vie professionnelle et vie personnelle. Nous voyons les salariés utiliser la technologie pour construire de nouvelles manières de travailler, et prendre activement en main les transformations induites par la situation actuelle en vue d’une plus grande flexibilité. Les entreprises ont désormais pour mission de s’adapter à ces changements en accompagnant leurs collaborateurs et en remodelant les structures de travail pour les rendre plus efficaces, adaptables et source de stabilité », analyse Alexander Moiseev, Chief Business Officer chez Kaspersky.

Pour aider les organisations à assurer la sécurité informatique de leurs salariés, même à distance, Kaspersky recommande les mesures suivantes :

• Donner aux employés les moyens d’être plus au fait des bonnes pratiques en matière de cybersécurité. Que ce soit de chez soi ou à l’extérieur, travailler à distance implique une adaptation des comportements.

• Renforcer les connaissances en sécurité informatique de ses collaborateurs grâce à des plateformes de sensibilisation comme Kaspersky Automated Security Awareness Platform.

• Mettre en place des mesures de protection pour sécuriser les informations et les appareils de l’entreprise, notamment via une protection par mot de passe, le cryptage des appareils de travail et la sauvegarde régulières des données.

• Renforcer la sécurité à l’intérieur et à l’extérieur des locaux de l’entreprise, afin d’assurer la protection informatique des salariés quel que soit l’appareil qu’ils utilisent et le lieu où ils se trouvent, avec des dispositifs tels que Kaspersky Endpoint Security Cloud.


A propos de l’étude
Kaspersky a chargé le cabinet de recherche indépendant Censuswide de mener une enquête auprès de 8 076 employés de petites et moyennes entreprises (10 à 250 employés) dans les pays suivants : Brésil, Belgique, Chine, France, Allemagne, Italie, Japon, Luxembourg, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Russie, Espagne, Afrique du Sud, Turquie, Emirats Arabes Unis, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Enquête réalisée en octobre 2020.


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