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Compass Management Consulting : Les limites de la consolidation des Serveurs

février 2008 par Compass Management Consulting

Compass Management Consulting observe que pour de nombreuses entreprises la consolidation et la virtualisation des serveurs sont considérées comme des facteurs de réduction des coûts et d’amélioration de l’efficacité opérationnelle. Pourtant, si ces projets répondent aux besoins croissants des centres informatiques en matière d’infrastructure, d’hébergement, de réseau et de plans de secours, ils ne permettent pas toujours, en revanche, d’atteindre les gains initialement escomptés surtout s’ils ne sont pas intégrés dans une stratégie globale d’optimisation des ressources.

Compass Management Consulting dresse la liste d’erreurs les plus couramment répandues en matière de consolidation de serveurs et présente les mesures appropriées à une recherche d’optimisation cohérente.

Idée reçue n°1 : La consolidation et la virtualisation des serveurs permettent de faire des économies en réduisant les effectifs

Si la virtualisation permet de consolider des serveurs physiques, le nombre de partitions logiques ne diminue pas. Or, le besoin de main d’œuvre est dimensionné par le nombre d’instances de machines virtuelles, d’applications et de bases de données associées. D’autre part, la complexité d’un tel environnement supportant un plus grand nombre d’applications critiques sur un même serveur, induit une gestion du changement et une gestion des moyens plus lourde. La consolidation modifie donc la nature des tâches de gestion mais ne réduit pas l’effort humain nécessaire.

Idée reçue n°2 : La consolidation des serveurs assure des économies sur les licences logiciels

Bien qu’il existe des solutions logicielles simples de virtualisation gratuites, la plupart des sociétés utilisent les solutions évoluées dont les licences sont, elles, bien payantes. Les fournisseurs de logiciels réévaluent continuellement, en outre, le mode de facturation de leurs licences (prix par utilisateur, ou par serveur, puis processeur, enfin par core, …), afin de s’adapter aux nouvelles architectures et de pérenniser leurs revenus.

Des économies plus significatives sur les logiciels et les ressources humaines peuvent être réalisées si, dès l’origine du projet de consolidation, on cherche à standardiser l’environnement et à en réduire la complexité (diminuer le nombre de versions OS, éliminer les outils logiciels redondants,…).

Des économies de coût logiciel sont hâtivement attribuées aux projets de consolidation alors qu’elles résultent en fait de la standardisation opérée au même moment. L’expérience des équipes projets en place pour piloter la standardisation de l’environnement est un des facteurs clé de succès.

Idée reçue n°3 : La virtualisation renforce la fiabilité

La virtualisation améliore la fiabilité en diminuant le nombre de pannes potentielles mais a le défaut de mettre « tous les œufs dans le même panier », ce qui implique qu’une panne affectera une plus grande capacité de traitement et plus d’utilisateurs. Comme le nombre de serveurs diminue, la nécessité de redondance doit augmenter de tandem. D’autre part, si les applications critiques peuvent se partager des configurations de haute-disponibilité mutualisées, les grosses applications critiques se voient toujours attribuer des serveurs dédiés.

Idée reçue n°4 : Les fournisseurs de logiciels et de matériels sont impartiaux

Les entreprises doivent rester prudentes lorsqu’elles choisissent leurs partenaires pour les accompagner dans leur entreprise de consolidation. Les fournisseurs de matériel, en particulier, voient dans ces projets une réelle opportunité d’accroître de manière significative leur part de marché et se montrent très innovants sur les solutions. Leur tendance est à pousser les sociétés à acheter de nouveaux serveurs plus puissants, sous prétexte d’avoir à gérer une croissance du nombre d’applications.

La véritable source d’économies consiste avant tout à utiliser la capacité existante encore trop souvent non exploitée (par exemple, réaffectation des ressources au site de secours).

Idée reçue n°5 : La consolidation et la virtualisation des serveurs sont des projets ponctuels

Beaucoup d’entreprises considèrent à tort qu’il s’agit d’un projet indépendant et sans impact sur le centre informatique. Les machines virtuelles sont si simples à implémenter que prévenir leur démultiplication devient une préoccupation. Il en est de même des besoins en énergie et climatisation. La concentration des processeurs et des capacités de stockage font de l’hébergement, un facteur de contrainte forte.

La virtualisation n’est pas qu’un projet d’infrastructure technique. Elle doit être intégrée au sein d’une stratégie globale d’optimisation des ressources du centre informatique.

Elle doit inclure de nombreux paramètres : la taille du matériel, les licences logicielles, l’architecture de stockage, le réseau, la gestion des moyens, les problèmes d’hébergement, le plan de secours, les solutions de clustering actifs/actifs, la distribution des traitements et dans bien des cas la consolidation sans virtualisation.

La clé d’une infrastructure optimisée

La véritable optimisation d’un centre informatique repose en fait sur la gestion applicative. Simples maîtres d’œuvre, les équipes informatiques ont une influence limitée sur les choix d’architectures applicatives décidées à la conception. Il est possible d’inciter les équipes Etudes à concevoir et développer des applications fonctionnant sur moins de serveurs, sans avoir recours à des outils de partitionnement, mais les développeurs ne sont pas toujours coopératifs et cela rallonge le délai des projets.

« Jusqu’à ce qu’une Direction Métier ou un dirigeant expérimenté consente à faire évoluer les socles techniques des applications vers un standard, la direction de la production est contrainte d’optimiser l’infrastructure au moyen d’une consolidation technique et les gains ne sont pas maximisés » précise Tristan Geoffroy, consultant chez Compass Management Consulting France.

Les entreprises qui n’envisagent que la plate-forme matérielle comme solution et qui pensent s’affranchir de la gestion applicative, pourtant fondamentale, réduisent grandement leur capacité d’optimisation des ressources.


PROJETS CONSOLIDATION – VIRTUALISATION LES RECOMMANDATIONS COMPASS MANAGEMENT CONSULTING :

 Définir des architectures techniques standards

 Cibler les applications éligibles

 Etablir une cartographie des dépendances

 Impliquer la MOA dans la stratégie d’optimisation des coûts du projet.


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