Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Christophe Maranzana, Systancia : La virtualisation partenaire incontesté de l’écologie

octobre 2008 par Christophe Maranzana, Directeur Général de Systancia

Plus qu’un phénomène de mode ou un concept abstrait, l’écologie se
positionne désormais comme une priorité stratégique pour les entreprises. En
effet, pour se conformer à la réglementation en vigueur mais également
améliorer leur avantage concurrentiel en adoptant une attitude citoyenne,
les entreprises déploient depuis peu de nombreux « chantiers verts » au sein
de leur organisation. Ainsi, à beaucoup de niveaux, des actions plus ou
moins visibles sont entreprises pour préserver l’environnement.

Dans ce contexte, l’on constate que les actions concernant le système d’
information occupent une place grandissante en raison de son impact sur l’
environnement (recyclage, consommation énergétique tant au niveau de la
production des matériels informatiques que de leur utilisation.). On notera
à ce sujet que l’explosion de la consommation énergétique ainsi que le
processus de valorisation des matériels informatiques en entreprise
représente une donnée préoccupante qui cristallise toutes les attentions des
DSI. Pour illustrer notre propos, notons :- qu’entre 2000 et 2005 l’énergie
consommée par les Datacenters et fermes de serveurs a doublé, Certains
analystes estiment même qu’en 2010 le coût de l’énergie nécessaire pour
alimenter l’infrastructure informatique sera supérieur au coût du matériel,
 que les pressions des organisations environnementales se font de plus en
plus fortes pour que les constructeurs informatiques prennent en compte dans
leurs processus de conception et de production la notion de recyclage de l’
ensemble des composants des matériels informatiques.

Forts de ce constat, les principaux éditeurs d’environnements de
virtualisation bénéficient d’un véritable appel d’air leur permettant d’
accéder à de nouvelles opportunités au sein de l’ensemble des entreprises.

Ainsi, selon le cabinet d’analyste GARTNER, les solutions de virtualisation
d’infrastructures sont un excellent moyen de rationaliser le nombre de
matériels informatiques :
 optimisation du nombre de serveurs,
 « allègement » des postes utilisateurs,
Ces efforts se traduisant en réduction de la consommation énergétique ou de
l’amélioration du degré de recyclage des produits.

En ce sens, les logiciels de virtualisation d’infrastructures jouent un rôle
salvateur en permettant d’utiliser un parc serveur de manière optimum, de
déployer des environnements clients légers ou postes de travail adaptés aux
besoins fondamentaux de l’entreprise (on notera qu’un client léger consomme
environ dix fois moins d’électricité qu’un poste de travail classique).

Notons également que ce type de processus pourra en outre améliorer la
productivité de l’entreprise qui offrira à ses collaborateurs un service de
meilleur qualité que celui historiquement proposé et ceci pour un coût de
production et de maintenance moindre. Toutes les vertus semblent donc
réunies et unanimement promues par les fournisseurs de technologies et par
les utilisateurs finaux, ce qui est une donnée assez unique sur le marché.

On notera que de tels mérites sont également salués par les professionnels
de l’écologie. C’est par exemple le cas de l’agence américaine de protection
de l’environnement qui conseille également la banalisation de la
virtualisation pour réduire les consommations électriques. Dans son dernier
manifeste, l’agence précise ainsi que les serveurs de données représentent à
eux seuls plus de 61 milliards de kilowatts heure en 2006 aux États-Unis et
estime que cette consommation devrait doubler en 2011. On notera également
qu’au-delà des entreprises disposant de leurs propres serveurs en interne,
les Datacenters se sont également largement équipés.

Pour être couronnée de succès, l’approche virtualisation doit être pensée
globalement et dans le temps pour conjuguer rentabilité et adéquation au
besoin de l’entreprise. En effet, rentable à court terme, sa mise en ouvre
doit néanmoins s’inscrire dans un schéma directeur anticipant les
performances commerciales de l’entreprise qui favoriseront l’essor du parc
machine et applicatif de l’entreprise. Ce diagnostic doit être réalisé avec
une grande précision pour une pertinence dans le temps.

En phase avec les préoccupations économiques et environnementales des
entreprises, la virtualisation entre donc dans une ère radieuse qui devrait
lui permettre de s’imposer rapidement comme une priorité pour les Directions
des Systèmes d’Information, qui, sous l’impulsion des Directions générales,
doivent aujourd’hui trouver les moyens technologiques de rationnaliser les
consommations énergétiques liées au parc informatique.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants