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Chris Poelker, FalconStor : Quand l’IT devient une arme, comment déterminer la valeur de la virtualisation ?

juin 2008 par Chris Poelker - FalconStor

La majorité des centres de données et despersonnes en charge du stockage cherchent des solutions pour simplifi er les opérations et rationaliser l’infrastructure, comme la virtualisation du stockage. Nous constatons pourtant que la plupart ne comprennent pas très bien comment nuancer les coûts initiaux pour l’achat d’une solution de virtualisation par rapport au retour sur investissement nécessaire pour vendre la solution au management. De nombreux cadres supérieurs restent focalisés sur le résultat net, accordant peu d’importance aux solutions destinées à faciliter les opérations informatiques. Ce qu’ils ne voient pas et ce que les directeurs opérationnels oublient de leur communiquer, c’est combien les solutions de virtualisation peuvent avoir un impact important sur les économies d’une entreprise.

Arrêtons-nous d’abord aux problèmes professionnels auxquels sont confrontées les entreprises :

• le temps de mise sur le marché pour les nouvelles applications orientées client
• la souplesse des données pour les applications de reporting et de data mining
• les migrations de données dues aux acquisitions ou à l’actualisation de la technologie
• la rapidité de la reprise suite à la corruption, aux attaques, aux virus ou aux problèmes liés au matériel
• la reprise après sinistre
• la sauvegarde des données
• la croissance du volume de données
• la gestion du cycle de vie de l’information (ILM)
• l’atténuation des risques
• la conformité réglementaire

Les organisations de plus grande taille dépensent des millions de dollars pour ces problématiques, en utilisant des méthodologies classiques pour s’attaquer aux problèmes : back-up classique sur bandes, réplication reposant sur une matrice de disque et transport des bandes pour DR (Data Recovery), ainsi que le clonage de disques pour la reprise rapide de bases de données vitales. Les entreprises dépensent également des millions en consultance pour comprendre comment rationaliser leurs opérations et accroître la flexibilité de l’entreprise afin de coiffer la concurrence au poteau. Mais comme l’affirment ces messages les résultats de nombre de ces projets sont parfois des « promesses en l’air ».

La première étape à entreprendre pour créer une solution efficace destinée à résoudre cesproblèmes devrait passer par l’élaboration d’une politique stratégique reposant sur la classification des données.

Voici un guide simple en 12 étapes pour endiguer les coûts dans un centre de données du 21e siècle :

1. classifier les données
2. élaborer une politique reposant sur la classifi cation des données
3. virtualiser et consolider l’infrastructure serveur (GRID/VMware/Citrix/etc.)
4. virtualiser les systèmes de fi chiers (GFS/DFS/VFM/VxVM/etc.)
5. virtualiser le stockage dans les « pools » et classer les niveaux (IPStor, TagmaStor, IBM
SVC, etc.)
6. placer les données dans le bon pool conformément à la politique (FC/SATA/NAS/TAPE/
WORM/VTL)
7. utiliser les protocoles adéquats par pool (FCP/iSCSI/VI/IP/FC-IP/CIFS/NFS/DAFS)
8. utiliser la technologie adéquate par classe (Infiniband/FC-SW/FCAL/IP/VI/SATA)
9. utiliser les normes (SMI-S/WEBM/CIM/SOAP/XML)
10. augmenter la transparence pour les applications et les utilisateurs
11. automatiser
12. documenter

Regardons maintenant comment la plupart des entreprises s’attaquent à ces problèmes et quelle serait la meilleure façon de le faire. Vous devez vous poser une question : « Pourquoi commencer par considérer la virtualisation ? »

La réponse ? La virtualisation fournit la plomberie pour une « architecture orientéeservices » (SOA). Par services, j’entends tous les éléments que doit apporter une solution COMPLÈTE de virtualisation afin d’être utile à l’organisation. L’essentiel de la virtualisation est de simplifier l’environnement tout en gagnant en efficacité dans les processus et procédures afin de réduire les coûts totaux. En d’autres termes : donner une véritable signification aux termes souvent utilisés de meilleur retour sur investissement (ROI) et Coût total de possession (TCO) moins élevé. Virtualiser à la fois les couches de calcul et de stockage offre de nombreux avantages. La virtualisation du calcul facilite la réduction de l’encombrement physique des serveurs et la reprise après sinistre pour les applications. La virtualisation du stockage crée une couche abstraite entre les éléments de calcul et le stockage physique, ce qui permet une mise en commun et une classification du stockage, l’hébergement de mouvements transparents de données entre les dispositifs de stockage physique (solutionnant le problème des rafraîchissements technologiques et simplifiant réellement la migration des données).

Et comme l’intelligence peut désormais être localisée dans la couche Fabric, il n’est plus nécessaire d’acquérir d’onéreuses licences pour les matrices de disques. De nos jours, il est possible d’acheter du stockage en gros à des prix plus avantageux et de faire par exemple de la réplication de données entre un stockage primaire onéreux et des matrices de disques SATA bon marché pour les back-ups sur disques et la reprise après sinistre. Quand vous vous mettez en quête d’une solution de virtualisation, vous devez vous assurer que la solution est complète et qu’elle couvre tous les services de données que vous souhaitez appliquer. La possibilité de stockage par pool et de faire une image miroir des données n’est qu’une petite partie de ce que doit apporter la solution. Une solution complète doit être en mesure de faire bien plus afi n de devenir le « moteur des services de données » pour l’organisation et entamer la transition vers le véritable « cloud computing ».


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