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CNIL : Avertissement pour BNP PARIBAS en raison d’une radiation tardive du FICP

juillet 2013 par CNIL

La formation restreinte de la CNIL a prononcé un avertissement public à l’encontre de BNP PARIBAS. En effet, certains clients sont demeurés enregistrés à tort dans le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP), et ce, malgré la régularisation de leurs créances. Ce fichier, tenu par la Banque de France, est obligatoirement consulté par les établissements bancaires avant l’octroi d’un crédit à des fins non professionnelles et peut également l’être à l’occasion de la délivrance de moyens de paiement (ex : cartes de crédit).

En 2008 et 2009, la CNIL a reçu plusieurs plaintes émanant de clients de BNP Paribas dénonçant la persistance de leur inscription au FICP malgré la régularisation, datant parfois de plusieurs années, de leurs impayés auprès de l’établissement bancaire.

En février 2010, BNP Paribas a été mise en demeure de respecter son obligation de mettre à jour les données de ses clients en informant la Banque de France, dans le délai réglementaire de quatre jours, de la régularisation des créances de ces derniers afin qu’ils soient défichés du FICP (conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté du 26 octobre 2010 relatif au fonctionnement du fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers).

Malgré les engagements pris par l’établissement bancaire qui avaient conduit la CNIL à clôturer la procédure de mise en demeure, de nouvelles plaintes lui ont été adressées en 2011 et 2012 pour ce même motif.

Au vu de ces nouveaux éléments attestant de la persistance de défaillances pour radier ses clients du FICP, une procédure de sanction a été engagée à l’encontre de BNP Paribas.

L’établissement bancaire a fait valoir que le maintien du fichage de plaignants au-delà du délai règlementaire était notamment lié à des erreurs humaines ponctuelles.

La formation restreinte de la CNIL a relevé que BNP Paribas avait manqué à son obligation de mettre à jour les données en n’ayant pas communiqué sous quatre jours à la Banque de France les régularisations survenues (article 6-4° de la loi " Informatique et Libertés "). Elle a précisé que les radiations au fichier litigieux devaient intervenir de manière automatique sans être subordonnées à l’intervention expresse des clients. En raison de ces manquements, elle a prononcé un avertissement public contre l’établissement bancaire.


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