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Bertrand Braux, Cryptolog : le marché de la signature électronique devrait prochainement exploser

mars 2011 par Emmanuelle Lamandé

Cryptolog a choisi le salon Documation pour annoncer l’intégration de la signature électronique à sa plate-forme d’horodatage Universign. Ainsi, les utilisateurs peuvent désormais utiliser la même interface pour signer et horodater leurs documents électroniques. Pour Bertrand Braux, Responsable Communication de Cryptolog, le marché de la signature électronique est en train de mûrir progressivement, et devrait prochainement exploser en France.

Global Security Mag : Que présentez-vous à l’occasion du salon Documation ?

Bertrand Braux : Nous annonçons, à l’occasion du salon, l’intégration de la signature électronique de documents en ligne au sein de notre plate-forme d’horodatage Universign. Depuis son lancement en septembre 2010, Universign propose un service d’horodatage électronique à destination du grand public et des professionnels. Ce service permet aux utilisateurs d’apposer à tout type de document numérique une date faisant juridiquement foi sous la forme d’un sceau électronique. Grâce à l’intégration de la signature électronique, les utilisateurs vont désormais pouvoir utiliser la même plate-forme et la même interface pour signer et horodater leurs documents électroniques.

GS Mag : Pourquoi avoir proposé l’horodatage avant la signature électronique au sein d’Universign ?

Bertrand Braux : L’horodatage est un créneau moins concurrentiel. Nous sommes d’ailleurs, à ce jour, la seule Autorité d’Horodatage qualifiée RGS. De plus, l’horodatage est une brique de base de tout projet de dématérialisation et d’archivage à valeur probante. Chez Cryptolog, nous croyons beaucoup à l’horodatage.
La signature électronique s’inscrit, quant à elle, dans la suite logique du développement de la plate-forme Universign. Le salon Documation est d’ailleurs une très bonne occasion pour présenter cette offre.

GS Mag : Quels sont les acteurs les plus potentiellement intéressés par ce type d’offre, et pour quels usages ?

Bertrand Braux : Cette offre s’adresse à tous types d’entreprises, même les plus petites. Elle peut, de plus, être utilisée par toutes les équipes au sein de l’entreprise (RH, comptabilité, R&D, …), et ce pour différents types d’applications. Il peut s’agir, par exemple, de la signature électronique de bulletins de paie dématérialisés, de virements bancaires, de brevets techniques…

GS Mag : Où en est le marché de la signature électronique en France ?

Bertrand Braux : Le marché de la signature électronique est devant nous. Principalement poussée par la dématérialisation fiscale de factures (conformément à l’article 289 V du Code Général des Impôts), la signature électronique répond aujourd’hui à de nombreux besoins et à une réelle demande. Le salon en est la preuve. Nous avons croisé beaucoup de monde, ayant de vrais projets.

Ce marché évolue doucement depuis 10 ans. Il est en train de mûrir progressivement, et devrait prochainement exploser, dès que le frein inhérent à l’obtention d’un certificat électronique sera levé. Il ne manque donc plus qu’un moyen simple d’obtenir un certificat électronique, permettant de produire des signatures présumées fiables. Le meilleur exemple est celui de la Belgique où le certificat est intégré à la carte d’identité électronique. En France, cette évolution vers un marché de masse pourrait venir soit d’une jurisprudence qui diminuerait les exigences sur la qualification du certificat, d’une innovation ou un nouvel usage permettant d’obtenir simplement un certificat, ou bien d’une volonté politique…

GS Mag : Quelles seront les prochaines étapes pour Cryptolog ?

Bertrand Braux : Nous avons de nombreux projets. 2011 risque d’être une bonne année pour Cryptolog et, de manière plus générale, pour la signature électronique. Concernant Universign, nous avons une feuille de route précise et nous annoncerons de nouvelles fonctionnalités de signature dans les mois à venir.


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