Bernard Debauche, Systancia : des solutions concrètes existent pour permettre de mieux maitriser l’accès de tiers aux ressources IT critiques de leur SI
octobre 2019 par Marc Jacob
Lors des Assises de la Sécurité, Systancia présentera sa solution Systancia Cleanroom, une solution de gestion des accès à privilèges offrant des postes d’administration en salle blanche. Elle permet d’avoir une approche PAM avec poste d’administration stérile et jetable qui va bien au-delà du bastion classique. Pour Bernard Debauche, Chief Product Officer de Systancia il existe aujourd’hui des solutions concrètes pour leur permettre de mieux maitriser l’accès de tiers aux ressources IT critiques de leur Système d’Information.
Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?
Bernard Debauche : A l’occasion de cette édition 2019 des Assises nous allons présenter la nouvelle version de notre solution Systancia Cleanroom, la seule solution de gestion des accès à privilèges offrant des postes d’administration en salle blanche. Avec Systancia Cleanroom, nous proposons une nouvelle approche du PAM, pour un système de défense moderne, avec ce poste d’administration stérile et jetable qui va bien au-delà du bastion classique. Nous allons également proposer aux visiteurs sur notre stand un atelier de prise en main qui leur permettra de découvrir concrètement nos solutions d’authentification continue basées sur l’Intelligence Artificielle.
GS Mag : Quel sera le thème de votre conférence cette année ?
Bernard Debauche : Lors de notre conférence, nous échangerons avec Mr Rittaud, Délégué à la Protection des Données Personnelles des Aéroports de Lyon et Mr Sallaberry, Directeur Adjoint des Systèmes d’Information et du Dossier Patient – DPO du CHU de Poitiers, sur les enjeux qu’ils rencontrent au sein de leurs organisations que ce soit la gestion des identités et des accès dans un contexte de changement fréquent de personnel, la sécurisation des accès pour des personnels en mobilité, en télétravail, en infogérance ou encore les difficultés opérationnelles générées par des exigences réglementaires de plus en plus fortes. Et nous évoquerons comment des solutions basées sur l’IA peuvent concrètement répondre à ces enjeux.
GS Mag : Quelles sont les principales menaces que vous avez pu identifier en 2019 ?
Bernard Debauche : Les principales menaces viennent des accès externes de l’écosystème d’une entreprise à son Système d’Information. La presse se fait l’écho quotidiennement d’entreprises ayant subi des attaques via les accès de leurs infogéreurs, de leurs sous-traitants….L’enjeu est également important pour les collaborateurs de l’entreprise qui sont en mobilité, en télétravail et qui le plus souvent vont utiliser des postes de travail non maîtrisés par l’entreprise.
GS Mag : Quid des besoins des entreprises ?
Bernard Debauche : Face à ces menaces, les entreprises ont besoin de mettre en place des solutions de gestion d’identité et habilitation afin de déterminer et gérer qui a accès aux données de l’entreprise et avec quels droits. Elles doivent également mettre en œuvre des solutions d’authentification qui vont permettre de confirmer que la personne qui accède aux données est bien autorisée à le faire. Mais aujourd’hui, le véritable enjeu pour les entreprises est d’avoir les moyens de déterminer que le personnel de son infogéreur qui est en train d’intervenir sur son SI est bien le personnel déclaré et d’être certain que l’utilisateur derrière son écran n’a pas changé une fois l’authentification faite.
GS Mag : De quelle manière votre stratégie est-elle amenée à évoluer pour adresser ces enjeux ?
Bernard Debauche : Aujourd’hui Systancia est le seul éditeur du marché à fournir cette chaîne de confiance de bout en bout afin de fournir à l’utilisateur l’accès le plus efficace et le plus sécurisé à l’ensemble de ses applications. Nous gérons son identité et ses habilitations, son authentifi¬cation, son interface d’accès, son accès réseau privé et même, le cas échéant, son accès privilégié, à toutes les applications qu’il est susceptible d’utiliser. Cela fait maintenant plusieurs années que nous travaillons sur l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience utilisateur, prendre en charge des actions contraignantes, sécuriser ce qui ne peut plus l’être par l’action humaine. Aujourd’hui, nous proposons des solutions concrètes basées sur l’IA pour garantir cette chaine de confiance et notamment en matière d’authentification continue.
GS Mag : La sécurité et la privacy « by design » sont devenues incontournables aujourd’hui. De quelle manière intégrez-vous ces principes au sein de votre entreprise et de votre offre ?
Bernard Debauche : La sécurité n’est pas qu’une affaire d’outils : c‘est d’abord une affaire de personnes, d’organisation et de processus. Vous pouvez mettre tous les bastions que vous voulez, si les administrateurs se partagent les comptes et les identifiants/authentifiants de ces comptes, ou s’ils contournent le bastion parce qu’ils connaissent les identifiants/authentifiants des comptes des ressources, votre bastion s’écroule. C’est pour cela que nous considérons la chaîne de confiance de bout en bout, que nous prenons en compte la problématique du poste d’administrateur, qui ne devrait pas être ignorée par les éditeurs, et que nous cherchons à avoir une autre approche, centrée sur l’utilisateur. En interne, Systancia a mis en place et revoit régulièrement ses politiques et ses processus, sous l’angle de la sécurité : la sécurité est une culture qui doit imprégner jusqu’à y compris le développement des produits. Comme la qualité. Ce n’est pas un sujet que l’on traite « après coup » ou « à côté ».
GS Mag : Quels sont vos conseils en la matière, et plus globalement pour limiter les risques ?
Bernard Debauche : Le sujet est vaste : nous nous focaliserons ici sur un aspect qui nous est cher. Chez Systancia, nous pensons que les risques sont réduits quand la sécurité est transparente à l’utilisateur. Plus la sécurité est visible et même une contrainte alourdissant l’ergonomie ou l’expérience utilisateur, plus l’utilisateur cherchera à la contourner, à « aller droit au but » de ses objectifs business. Une sécurité transparente à l’utilisateur, c’est par exemple faire en sorte que les identités et les habilitations des utilisateurs soient déployées dans les systèmes automatiquement avant même que les utilisateurs ne les utilisent ; c’est faire en sorte que les utilisateurs ne doivent pas saisir, ni même connaître, les mots de passes des comptes des applications ou des ressources auxquelles ils doivent accéder ; c’est faire en sorte que l’administrateur utilise naturellement un poste de travail d’administration adapté à son profil et préchargé des outils d’administration dont il a besoin ; c’est afficher à l’utilisateur qui approche son terminal de travail un portail d’accès sécurisé à toutes les applications auxquelles il a droit ; etc. Le risque est réduit quand on a tout prévu pour l’utilisateur en coulisse pour satisfaire les conformités réglementaires tout en facilitant son travail au quotidien.
GS Mag : Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?
Bernard Debauche : Il existe aujourd’hui des solutions concrètes pour leur permettre de mieux maitriser l’accès de tiers aux ressources IT critiques de leur Système d’Information : des solutions qui séparent et isolent le poste d’administration et le poste d’utilisation usuel, qui évitent aux administrateurs de connaître les mots de passe des ressources qu’ils administrent, qui leur évitent d’ouvrir tout leur réseau pour l’accès de tiers à leur ressources IT, qui leur permettent de satisfaire les plus hauts niveaux d’exigence (ANSSI PA-022) tout en étant très opérationnelles. Et c’est ce que nous les invitons à découvrir en rencontrant nos équipes sur notre stand 171.
Articles connexes:
- Christophe Baron, Itrust : Les SOC à base d’IA permettent de renforcer le niveau de sécurité des organisations
- Fabien Miquet, Siemens Digital Industries : Le centre de gravité de la cybersécurité industrielle est à l’intersection des mondes de l’entreprise
- Laurent Cayatte et Nicolas Verdier, Metsys : la meilleure stratégie financière est de favoriser l’investissement dans la cybersécurité en amont des projets
- Ramyan SELVAM, Juniper Networks : SD-WAN, la sécurité doit être prise en compte dès la genèse des projets
- Jacques de La Rivière, Gatewatcher : Le concept de SOAR est un enjeu majeur pour les entreprises
- Marc Behar, CEO d’XMCO : l’anticipation des menaces passe par du pentest et du déploiement d’outils de cyber-surveillance
- Nurfedin Zejnulahi, Trend Micro : les entreprises doivent détecter les menaces pour y réagir rapidement
- Christian Guyon, Forcepoint : la clé de la cybersécurité moderne repose sur la compréhension du comportement
- Patrice Puichaud, SentinelOne : Nous offrons optimisation, visibilité et protection sur les SI pour un petit budget
- Stéphane Dahan, CEO de Securiview : Back to basic !
- Alexis Bouchauveau, Skybox Security : les RSSI doivent considérer la cybersécurité comme un levier commercial
- Christophe Grangeon, DG d’USERCUBE : Les RSSI ne doivent plus hésiter à faire basculer leurs projets IAM / IAG en mode SaaS
- Philippe Rondel, Check Point Software Technologies : Diminuer la surface de risque est insuffisant, il faut aussi déployer des systèmes de protection
- Bogdan Botezatu, Bitdefender : la cybersécurité est un sport d’équipe avec des règles pour protéger l’entreprise
- Guillaume Masse, Rapid7 : les RSSI doivent développer leur approche de la cybersécurité par les risques pour mieux convaincre les métiers et les directions
- Antoine Coutant, Synétis : Anticiper les menaces, c’est empêcher qu’elles ne se produisent
- Lookout : Les risques mobiles doivent être pris en compte
- Benjamin Leroux, Advens : Concentrez-vous sur les travaux à valeur ajoutée et laissez Advens s’occuper du reste !
- Arnaud Lemaire, F5 : Penchez vous sur l’orchestration de la sécurité
- Xavier Lefaucheux, WALLIX : Nous accompagnons les RSSI dans leur futur numérique sécurisé
- Christophe Auberger, Fortinet : Il faut sortir d’une approche de la sécurité en silo
- Théodore-Michel Vrangos, I-TRACING : Nous sommes présents auprès des RSSI pour leur apporter toute notre expertise
- Pour les Assises, Brainwave met de l’intelligence (artificielle) dans les revues de comptes
- Emmanuel Meriot, Darktrace : Antigena protège le parc numérique jour et nuit, week-end et jours fériés
- Jean-Dominique Quien, inWebo : la sécurisation des accès est un sujet trop sensible pour être confié à des acteurs qui n’y ont pensé qu’après coup
- Pierre-Yves Pophin et Christophe Jourdet, NTT Ltd. France : tous les départements d’une entreprise sont concernés par les risques potentiels liés à la numérisation
- Eric Haddad, Google Cloud : nous mettons notre priorité sur la security-by-design et de privacy-by-design
- Julien Tarnowski, Forescout Technologies : Notre plateforme apporte visibilité et contrôle du réseau
- Eric Dehais, Oppida : la sécurité est l’affaire de tous et ne doit pas seulement reposer sur les épaules d’un RSSI
- Arnaud Pilon, IMS Networks : la protection de la donnée qu’elle soit personnelle ou non est inscrite depuis longtemps dans notre ADN
- William Culbert, BeyondTrust : les solutions d’hier ne sont pas toutes les solutions de demain
- Ghaleb Zekri, VMware : il faut encourager une culture de sensibilisation et de collaboration entre les métiers et les équipes de sécurité
- Christophe Jolly, Vectra : l’automatisation est un des éléments clés pour anticiper les défis du recrutement et de fidélisation des collaborateurs
- Fabien Corrard, Gfi Informatique : Exploitez vos logs pour améliorer votre posture sécurité
- Frédéric Julhes, Airbus CyberSecurity France : les entreprises doivent développer une approche globale de la sécurité
- Philippe Courtot, Qualys : la gratuité contribue à faire évoluer la sécurité dans la société
- Julien Chamonal, Varonis : détecter les accès illégitimes aux données est la clé de voûte de la sécurité
- Hervé Rousseau, Openminded : « Pragmatisme », le maître mot d’une bonne gestion et gouvernance des identités
- Aurélien Debièvre, Citalid Cybersécurité : « Construisons ensemble votre stratégie de gestion du risque cyber ! »
- Nicolas Petroussenko, Okta : connectez les bonnes personnes aux bonnes technologies au bon moment
- Renaud Templier, Devoteam : la transformation numérique nécessite de repenser son approche sécurité
- Paul Bayle, Atos : comment suivre le niveau de sécurité global de son SI ?
- Gérôme Billois, Wavestone : RSSI, profitez de cette prise de conscience pour vous rapprocher du métier
- Arnaud Gallut, Ping Identity : Nous souhaitons offrir l’expérience client la plus simple, fluide et sécurisée possible
- Faycal Mouhieddine, CISCO : la stratégie « Zero Trust » répond aux enjeux du paysage informatique
- Dagobert Levy, Tanium : Il est vital de savoir ce que l’on doit protéger !
- Didier Guyomarc’h, Zscaler Les RSSI doivent mettre en place les processus élémentaires en matière d’hygiène de sécurité et de contrôle d’accès
- Gilles Castéran, Accenture Security France : les entreprises doivent construire une culture de la sécurité pour se protéger collectivement et individuellement
- Alexandre Delcayre, Palo Alto Networks : la priorité des RSSI doit être d’optimiser et d’automatiser les opérations autour de la cybersécurité
- Daniel Benabou et Daniel Rezlan IDECSI : les RSSI ne doivent pas avoir peur du changement, ni de responsabiliser l’utilisateur dans leur approche de la cybersécurité
- Alexandre Souillé, Olfeo : Optez pour une solution dédiée telle que le Proxy d’entreprise, c’est la garantie d’une protection optimale contre les cybermenaces !
- Laurent Theringaud, Ercom : la gamme de produits d’Ercom fournit des solutions pour les DSI, validées par les RSSI
- David Grout, FireEye : il est important de pouvoir s’évaluer de manière factuelle, régulière et répétitive pour comprendre et maitriser son risque
- Guillaume Gamelin, F-Secure : La cybersécurité évolue très rapidement mais notre expérience de plus de 30 ans peut faire la différence chez vous !
- Jean-Benoît Nonque, Ivanti : En matière de cybersécurité les entreprises doivent « penser automatisation »
- Jean-Michel Tavernier, MobileIron : la réduction des cyber-risques passe par la sensibilisation et les outils techniques
- Eric Fries, ALLENTIS : « Simplifier la mise en conformité avec la LPM »
- Fabrice Clerc, de 6Cure : la lutte contre les cybermenaces passe par une posture collaborative entre éditeurs
- Fabrice Bérose, Ilex International : Travailler avec Ilex, c’est privilégier une relation individualisée basée sur l’agilité, la réactivité et l’adaptabilité
- Ronan David, EfficientIP : il faut remettre en cause en permanence les solutions établies et les processus
- Jérôme Chagnoux, Oracle France : la meilleure façon de limiter les risques est de ne pas freiner l’adoption des nouvelles technologies
- Coralie Héritier, IDnomic : il faut transcender le seul objectif de protection, et proposer au marché des solutions de cybersécurité véritablement créatrices de valeur ajoutée
- Chardy Ndiki, Contrast Security : il est important de moderniser vos outils de sécurité applicatives
- Ludovic de Carcouët, CEO de DIGITEMIS les dirigeants attendent des RSSI des propositions concrètes et une vision rassurante
- Francois Delepine Venafi : Le défi de la cybersécurité est de taille et nécessite des outils et 3 principes : visibilité, intelligence et automatisation
- Nabil Bousselham, Veracode : Les RSSI doivent adopter une approche proactive en utilisant des outils modernes et de l’automatisation
- Kevin POLIZZI, Jaguar Network : La maîtrise de la sécurité des applications est un enjeu majeur pour toute entreprise
- Joël Mollo, CrowdStrike : Avoir un regard nouveau sur sa sécurité est devenu primordial
- Van Vliet, Digital Guardian : les outils tout en un peuvent simplifier le travail des équipes sécurité
- Bruno Leclerc, Sophos : à chaque entreprise son accompagnement
- Philippe Corneloup, Centrify : il est primordial de mettre en place une sécurité de « Zero trust Privilege »