Aurélien Debièvre, Citalid Cybersécurité : « Construisons ensemble votre stratégie de gestion du risque cyber ! »
octobre 2019 par Emmanuelle Lamandé
Fort des Prix de l’Innovation et du Public en 2018 et d’une récente levée de fonds, Citalid Cybersécurité revient pour l’édition 2019 des Assises de la Sécurité. L’occasion pour le groupe de présenter son approche d’évaluation des solutions de sécurité, ainsi que les dernières évolutions de sa plateforme. Comme l’explique Aurélien Debièvre, Business Developer, Citalid Cybersécurité, l’objectif est d’accompagner les entreprises dans leurs stratégies de gestion du risque cyber, et de guider les actions des RSSI vers leurs objectifs de protection.
L’équipe Citalid
Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?
Aurélien Debièvre : Nous sommes d’abord très heureux de revenir aux Assises de la Sécurité après nos victoires aux Prix de l’Innovation et du Public lors de l’édition 2018, qui avaient acté la reconnaissance de Citalid tant par les experts du secteur que par les professionnels du marché de la SSI.
Pour cette édition 2019, nous aurons le plaisir de présenter les dernières évolutions de notre plateforme, notamment autour de l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité des solutions de sécurité existantes ou envisagées, du perfectionnement de nos outils de Cyber Threat Intelligence et de géopolitique, et de la nouvelle interface utilisateur de notre plateforme.
Notre modèle est désormais capable de quantifier la variation du risque cyber, sous forme d’exposition financière, liée à l’adoption d’une solution de sécurité. Ce nouveau cas d’usage, codéveloppé en bonne intelligence avec un client historique de Citalid, reçoit actuellement un accueil unanime du marché, car il permet de simuler directement sur notre plateforme différents plans d’investissement. De plus, nous présenterons les nouvelles synergies de notre modèle avec le secteur de l’Assurance, tant dans l’évaluation de la rentabilité côté entreprise d’un produit de cyber-assurance que dans la gestion d’un « portefeuille d’assurés » côté assureur. Là encore, le marché nous réserve un excellent accueil.
GS Mag : Quelles sont les principales menaces que vous avez pu identifier en 2019 ?
Aurélien Debièvre : Le lien entre cyber et géopolitique a encore éclaté au grand jour : cette année a vu la première réponse cinétique officielle à une attaque cybernétique (frappes d’Israël sur un QG cyber du Hamas), et également la normalisation des mesures cyber assumées comme représailles : le Président Trump a annoncé avoir préféré des actions dans le cyberespace à des bombardements ciblés lors de la crise d’Ormuz du mois de juin dernier.
Plus généralement, l’année 2019 a vu de nouvelles tendances offensives se dessiner. En particulier, de plus en plus de modes opératoires d’attaque préfèrent s’en prendre aux chaînes d’approvisionnement et à l’écosystème direct des entreprises ciblées. Les attaquants profitent ainsi d’une sécurité plus faillible chez les partenaires (logique du « maillon faible »), ainsi que du lien de confiance préexistant entre ce dernier et l’entreprise ciblée. Les attaques menées contre les institutions publiques locales correspondent aussi à cette logique. Nous notons également une forte résurgence des rançongiciels après une période de (fausse) accalmie. Des attaquants s’affichant comme des cybercriminels n’hésitent d’ailleurs plus à s’en prendre directement à des institutions publiques afin de paralyser les services publics dans leur ensemble, comme l’illustre l’attaque subie par l’état du Texas en août dernier.
L’année aura enfin été marquée par une transparence accrue quant aux pertes financières générées par les menaces cyber. Le mouvement s’amorce vers une meilleure communication des attaques et impacts subis, notamment grâce au RGPD.
GS Mag : Quid des besoins des entreprises ?
Aurélien Debièvre : Les RSSI demeurent confrontés à une équation difficilement soluble. Premièrement, leur métier se complexifie, face à des menaces diverses et protéiformes. Cela va de pair avec une démultiplication des usages, métiers et opérations, et donc des périmètres à défendre au sein de leurs organisations. Pour y répondre et sécuriser les actifs les plus critiques, ils disposent d’initiatives et moyens internes (threat intelligence, risk management, réponse à incident, contrôle et audit...) qui œuvrent trop souvent en silos. En complément, ils se voient proposer une palette de produits cyber traditionnellement très techniques, complexes, onéreux et couvrant des pans distincts : sécurité périmétrique, applicative, d’infrastructure, de réseau, etc.
Point d’orgue de tout cela : comme tout acte d’investissement, leurs budgets et programmes sont scrutés et demeureront sous pression. Par essence, si les risques sont présents dans l’ensemble de l’organisation, il n’est économiquement pas viable d’espérer pouvoir tous les couvrir à 100% : ils devront donc basculer vers une logique d’arbitrage.
GS Mag : De quelle manière votre stratégie est-elle amenée à évoluer pour adresser ces enjeux ?
Aurélien Debièvre : La plateforme Citalid adresse tous ces enjeux et répond aux besoins les plus critiques des entreprises. Nous poursuivons notre montée en puissance en étant entièrement à l’écoute de nos clients, du marché, et des évolutions rapides des menaces cyber et du contexte associé.
Notre levée de fonds, réalisée en Juin 2019, avec Axeleo et BNP Paribas Développement nous a permis d’accélérer notre croissance et de recruter de nouveaux profils pour renforcer nos capacités. Les mois à venir seront également dédiés à l’ouverture du marché de la cyber-assurance, ainsi qu’à l’ouverture de marchés internationaux. Enfin, nous sommes en train de mettre en place de nouveaux partenariats commerciaux d’envergure.
Beaucoup d’éléments qui feront de 2020 une année passionnante !
GS Mag : La sécurité et la privacy « by design » sont devenues incontournables aujourd’hui. De quelle manière intégrez-vous ces principes au sein de votre entreprise et de votre offre ?
Aurélien Debièvre : La sécurité et la privacy « by design » sont consubstantiels à notre approche. Nous ne traitons que très peu de données à caractère personnel. Dans le même temps, nous avons développé notre offre « On Premise », afin de permettre à nos clients d’analyser des périmètres sensibles avec des standards de confidentialité et de sécurité accrus. Ces standards font également partie de notre culture d’entreprise.
Notre évaluation des solutions de sécurité prend aussi en compte leur sécurité « by design » : notre outil de gestion dynamique du risque cyber s’intègre donc également dans cette logique.
GS Mag : Quels sont vos conseils en la matière, et plus globalement pour limiter les risques ?
Aurélien Debièvre : Désormais, les RSSI vont devoir basculer dans une logique d’arbitrage : quels sont les risques à fort impact économique que je dois couvrir prioritairement, et quels sont les produits et mesures de défense appropriés ? Lesquels vais-je transférer, par exemple à un cyber-assureur ? Et lesquels vais-je accepter, au regard du faible impact économique encouru ? Une organisation se doit d’avoir une réponse différenciée et contextualisée à chaque niveau de risque, selon sa fréquence et son impact financier.
Pour y parvenir, les RSSI doivent bénéficier d’une vision « cockpit ». Cette vision, centralisée sous forme de plateforme, doit coordonner l’ensemble des efforts internes (équipes, processus, technologies) et externes (recours à des solutions cyber spécialisées) déjà entrepris. De plus, il faut cerner ce qui est « en jeu » économiquement sur chaque périmètre, puis modéliser l’écart et le plan d’action le séparant du niveau de sécurité souhaitable.
Cette nouvelle approche permet aux RSSI de contextualiser le besoin d’une ligne d’activité, de simuler l’efficacité économique de chaque solution de défense envisagée, pour enfin concevoir un programme d’investissement efficace et rentable. À l’image d’un GPS qui indique « où je me situe exactement », doublé d’une boussole indiquant « où je dois aller », complétés par une carte détaillant « par quel chemin » y parvenir. Au-delà de l’allégorie, cela nécessite de repenser l’appréciation du risque. Pour être actionnable et coordonnée, cette approche doit non seulement être quantitative et objective, et donc exploiter de grandes quantités de données fiables, mais également dynamique, uniforme et contextualisée.
GS Mag : Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?
Aurélien Debièvre : Citalid Cybersécurité demeure la seule solution européenne de mesure et de gestion du risque cyber à être capable de traiter automatiquement des informations techniques et contextuelles, puis à les rendre directement actionnables pour les décideurs. Notre approche unique d’évaluation des solutions de sécurité permet de guider l’action du RSSI vers son objectif de protection-cible.
Il devient donc possible de démontrer à votre comité exécutif que la sécurité n’est pas qu’un poste de coût, mais qu’elle est à envisager également sous l’angle du retour sur investissement.
Nous souhaitons continuer à « réaliser le rêve des RSSI », comme nous l’a un jour dit l’un de nos clients. Rejoignez-nous pour construire ensemble votre stratégie de gestion du risque cyber !
– Site Internet :
https://www.citalid.com/
– Contact :
Aurélien Debièvre
Business Developer
aurelien.debievre@citalid.com
– Adresse de contact Citalid :
contact@citalid.com
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https://twitter.com/citalid
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