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Amir Peles, CTO de Radware : L’application delivery dans le smart grid

octobre 2010 par Amir Peles, CTO de Radware

Le grid computing, une combinaison de ressources informatiques utilisées pour atteindre un objectif commun, est aujourd’hui devenu ce que l’on appelle « cloud computing ». Similaire au grid computing, le cloud computing est en général réparti géographiquement. Cependant, le cloud computing n’offre pas seulement des ressources à la demande, mais fournit également de nouveaux services et fonctionnalités selon les besoins de chaque client.

Les fournisseurs d’infrastructures IaaS (Infrastructure as a Service) qui exploitent et assurent la maintenance des réseaux basés sur le cloud, examinent actuellement les solutions d’application delivery, afin d’attirer de nouveaux clients, de maintenir la satisfaction de leur clientèle existante et d’accroître leur chiffre d’affaires en plus de celui généré par leurs offres standard d’infrastructures IaaS. Déployer un ADC (Application Delivery Controller) sur le réseau de cloud permet d’offrir disponibilité maximum, performances optimales et sécurité totale des applications, ce qui est impératif, mais certainement pas suffisant. En fait, les fournisseurs d’infrastructures IaaS s’intéressent fortement à la création de services à valeur ajoutée sur le cloud, qui non seulement répondent aux besoins métier actuels mais s’avèrent également pérennes. Cela implique une normalisation des ADC garantissant que les fournisseurs d’infrastructures IaaS possèdent un avantage par rapport aux autres fournisseurs en offrant des services de pointe entièrement personnalisés pour chaque client. Ainsi, ils apportent à ces derniers un différentiateur clé quant aux services sur le cloud, ce qui se traduit par un chiffre d’affaires et une fidélité client supérieurs. Afin de relever ces défis de manière efficace, une solution d’application delivery doit répondre aux six impératifs suivants :

1) Fournir un modèle d’infrastructure IaaS par classe selon les différents SLA (Service Level Agreement) : les fournisseurs de cloud étant au service de divers clients, les besoins en termes de SLA diffèrent. Ainsi, là où la plupart des fournisseurs d’infrastructures IaaS n’offrent que des services sans ou avec peu de garanties des SLA, certains clients exécutant des applications critiques nécessitent des SLA rigoureux. Pour répondre à ces exigences, les fournisseurs d’infrastructures IaaS doivent déployer un ADC selon différents formats : un ADC dédié et physique assurant des SLA rigoureux, multi-instances ; un ADC physique partagé offrant des SLA rigoureux, permettant une consolidation des ADC tout en assurant la prévisibilité des performances et une réservation entière des ressources ; ainsi qu’un Soft ADC exécuté sur un serveur polyvalent proposant des SLA dans la mesure du possible.

2) Permettre la migration simple des applications/services du data center d’entreprise au data center sur le cloud : que ce soit planifié ou non, les responsables informatiques souhaitent maintenir la même conception que dans leur data center d’origine, tout en transférant les applications et l’infrastructure sur le cloud, afin de réduire les risques et de minimiser les interruptions de service. En outre, un responsable informatique habitué à un certain type d’ADC souhaite continuer à l’utiliser sur le cloud exactement de la même manière. Un ADC déployé sur le cloud devrait donc offrir les mêmes fonctionnalités et capacités du point de vue des clients et répondre à la même typologie réseau et aux mêmes services réseau auxquels ils sont habitués.

3) Offrir aux clients des fonctionnalités avancées et en libre-service : de la même manière que les besoins en termes d’exigences de SLA, les clients ont différents besoins en termes d’ADC : de l’équilibrage de charge basique sur la couche 4 aux techniques avancées d’application delivery, notamment l’accélération d’application, la sécurité intégrée, les politiques sur la couche 7, les règles de réécriture d’URL et la gestion de la bande passante. Il est donc primordial que les fournisseurs d’infrastructures IaaS déploient un ADC de pointe offrant des fonctionnalités ADC avancées. Ils peuvent ainsi accroître le chiffre d’affaires potentiel et offrir aux responsables informatiques exactement la même expérience ADC sans se préoccuper de l’emplacement du service d’application delivery.

4) Permettre d’aligner de manière dynamique le trafic des applications et les ressources de machines virtuelles : alors que les fournisseurs d’infrastructures IaaS servent des dizaines, des centaines et parfois des milliers de clients, il existe de nombreux éléments variables dans un data center sur le cloud et ses besoins en termes de capacité évoluent sans cesse. Ainsi, l’on observe une demande pour une gestion informatique du cloud et de l’ADC en continu, permettant d’aligner l’ADC aux besoins du réseau basé sur le cloud. Cela dit, pour accroître l’efficacité du cloud, réduire la maintenance permanente et supprimer les erreurs humaines, il est recommandé de disposer d’un ADC intégré à l’écosystème du cloud. L’ADC interagit donc avec les systèmes d’orchestration pour allouer, déclasser et migrer les instances d’ADC d’un emplacement à un autre, à la demande et sans intervention humaine. Cela implique de disposer d’une API ouverte intégrée à l’ADC et des adaptateurs entre l’ADC et les systèmes d’orchestration, automatisant ainsi le workflow du processus.

5) S’adapter en toute souplesse au sein d’un data center unique et sur de multiples data centers : lorsque des services sont transférés du data center d’entreprise vers le cloud, les fournisseurs s’attendent à ce qu’ils soient disponibles et n’entraînent aucune dégradation des performances. Ainsi, il s’avère primordial que l’ADC soit en mesure de contrôler les niveaux de performances d’une application et d’informer le système d’orchestration lorsque l’allocation de ressources informatiques supplémentaires est nécessaire, par data center et sur de multiples data centers, tout en tenant compte de la capacité disponible de chaque data center. Les utilisateurs finaux sont ainsi assurés d’obtenir le meilleur délai de réponse. En outre, les applications peuvent nécessiter une capacité de traitement supérieure en raison de transactions par seconde croissantes et une simultanéité des sessions plus importante. Pour répondre à ces besoins, l’ADC doit assurer une évolutivité simple de la capacité de débit en ajoutant davantage d’unités de capacité et de nouveaux services d’application delivery à la demande, tout en utilisant le même matériel pour éviter les interruptions de service.

6) Fournir des services de reprise d’activité et de redirection du trafic global : les responsables informatiques utilisent les fournisseurs de cloud comme une méthode de reprise d’activité et pour la redirection du trafic global. Il est donc essentiel, pour disposer d’une solution performante de reprise d’activité, que le même ADC soit déployé au sein du data center du cloud et d’entreprise, prenant ainsi en charge les mêmes scénarios et politiques utilisateur dans les deux cas.


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