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Alexandre Schneider, Prelytis : Quand la crise révèle la nouvelle tendance de la business intelligence, faire plus avec moins !

janvier 2009 par Alexandre Schneider, Président de Prelytis

Initialement perçue comme une simple turbulence impactant les grands
organismes financiers, la crise que nous connaissons aujourd’hui semble
avoir des répercussions importantes sur l’économie réelle et par extension sur la rentabilité des entreprises. Dans cette situation, le pilotage et la prise de décisions en temps réel reposant sur des indicateurs concrets est indispensable. Le pilotage de l’activité doit alors être abordé dans son ensemble et permettre de prendre des décisions prenant en compte un ensemble de paramètres stratégiques mais également opérationnels !

Les outils décisionnels aident à mieux piloter, à prendre de meilleures
décisions...nous entendons cela depuis des années et connaissons tous les bénéfices de la business intelligence mais qu’est ce que la crise a
réellement changé ?

Les exigences des entreprises ont changé : elles veulent des solutions de
type « quick wins ». Des solutions qui s’installe sans impact sur le
système
d’information existant, qui se mettent en place en quelques jours ou
semaines au maximum et qui sont immédiatement adoptés par les
utilisateurs.

Au delà des fonctionnalités, ces exigences sont passées d’un statut « 
utile » à un statut « critique » pour le projet ; retour sur investissement
oblige. Le marché ne s’y est pas trompé et la crise a accentué une
tendance déjà bien identifié depuis quelques années : l’apparition d’offres de business intelligence alternatives permettant de faire plus, plus rapidement avec moins de ressources !

La crise joue le rôle d’un révélateur de ces besoins de rapidité et de flexibilité accrus. Lorsqu’une PME, une direction fonctionnelle ou une
filiale a besoins d’indicateurs et de tableau de bord de pilotage, ce
n’est pas dans 3 ou 6 mois mais pour aujourd’hui !

Le directeur d’un département fonctionnel d’une grande entreprise
m’expliquait récemment qu’il n’avait pas le temps de mettre en place les « 
outils groupe » car cela prendrait au minimum 6 mois pour avoir ses
tableaux de bord initiaux (sans parler des modifications) et qu’il ne pouvait pas se permettre de « naviguer à vue » 6 mois de plus. Le temps n’est plus aux solutions longues et complexes à mettre en oeuvre : un projet de business intelligence doit être mis en place en quelques semaines au maximum.

Ces besoins donnent ainsi naissance à ces offres de nouvelle génération,
apportant un excellent rapport fonctionnalités / delais de mise en place
et financièrement abordables. Des offres packagées ou SaaS arrivent sur le marché exploitant des technologies récentes et une logique de vente
pragmatique basée sur du « try & buy » où le client utilise et teste la
solution avant de l’acheter loin des présentations des commerciaux.

La crise a ainsi joué un rôle important dans l’accélération de l’évolution
des demandes des entreprises. Nous pouvons le constater : contraintes au pragmatisme, les directions fonctionnelles font désormais passer leurs
besoins de rapidité, de flexibilité et leurs contraintes de budget avant
tout. Non le marché de la BI n’est pas un marché totalement mature, car
les besoins et les usages évoluent et les professionnels de l’industrie IT
doivent répondre aux attentes d’entreprises plus que jamais réceptives à des réponses opérationnelles et édulcorées de toute couleur marketing.


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