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Akamai publie son rapport « État des lieux d’Internet » du 1er trimestre 2014

juin 2014 par Akamai

Akamai, la principale plateforme de cloud à proposer une expérience utilisateur riche et sécurisée sur l’ensemble des terminaux dans le monde, publie son « État des lieux d’Internet » du 1er trimestre 2014. Établi à partir des données recueillies par l’Akamai Intelligent Platform, ce rapport permet d’observer les principales tendances mondiales, notamment les vitesses de connexion, le trafic malveillant, la connectivité et disponibilité réseau, et les schémas de trafic concernant les principaux sites web et fournisseurs de médias numériques. Le rapport s’intéresse également aux attaques par réflexion NTP et à celles exploitant la vulnérabilité pingback de WordPress XML-RPC, au statut de l’IPv4 et à l’adoption d’IPv6 et enfin à l’état de préparation des réseaux au format 4K.

Des données et schémas extraits du Rapport « État des lieux d’Internet » du 1er trimestre 2014 sont également disponibles sur le site État des lieux de l’Internet d’Akamai et via l’application Akamai pour iPad et iPhone.

Vitesses moyennes et maximales moyennes de connexion : des gains impressionnants observés sur un an

La vitesse moyenne de connexion dans le monde a poursuivi son ascension, gagnant 1,8 % d’un trimestre à l’autre pour atteindre 3,9 Mb/s. Elle devrait logiquement, compte tenu de la croissance régulière des vitesses moyennes de connexion depuis maintenant une longue période, franchir la barre des 4 Mb/s, seuil du haut débit.

Dans le monde, la vitesse moyenne de connexion a progressé de 24 % sur un an et une solide croissance trimestrielle a été observée dans 9 des 10 principaux pays/régions. À noter une hausse de 8 %, à 23,6 Mb/s, en Corée du Sud (classée au premier rang mondial), qui possède à présent 9 Mb/s d’avance sur le Japon (14,6 Mb/s), qui arrive second. La Lettonie (n°6) et la Finlande (n°9) montrent des progressions spectaculaires, de 15 % et 18 % respectivement, par rapport au trimestre précédent.

Avec une vitesse moyenne de connexion en hausse de 5,8 % sur un trimestre, à 12,7 Mb/s, la Suisse a devancé les Pays-Bas pour retrouver sa position dominante parmi les pays européens étudiés. Les Pays-Bas, dont la vitesse moyenne atteint 12,4 Mb/s au 1er trimestre, précèdent 7 autres pays européens affichant des vitesses supérieures à 10 Mb/s, seuil du très haut débit : la Suède (11,6 Mb/s), la République tchèque (11,2 Mb/s), la Finlande (10,7 Mb/s), l’Irlande (10,7 Mb/s), le Danemark (10,5 Mb/s), la Norvège (10,1 Mb/s) et la Belgique (10 Mb/s).

En glissement annuel, les vitesses moyennes de connexion dans le monde se sont inscrites en hausse de 24 %. En Europe, des taux de croissance supérieurs à 10 % ont été observés dans tous les pays étudiés, allant de 17 % en Hongrie à 65 % en Turquie. Au total, quatre pays européens ont enregistré des variations en moyenne annuelle supérieures à 40 % (Irlande, Russie, Espagne et Turquie), sept autres affichant un taux de croissance annuel d’au moins 30 % (Suède, Finlande, Danemark, Norvège, Belgique, Royaume-Uni et France).

Si les vitesses maximales moyennes de connexion ont, dans l’ensemble, reculé de 8,6 % au 1er trimestre 2014, les tendances sur un an demeurent positives, en progression de 13 %. En Europe, la Roumanie est le seul pays à justifier d’une vitesse maximale moyenne de connexion supérieure à 50 Mb/s (54,4 Mb/s) au 1er trimestre 2014.

Les variations en glissement annuel ont été pratiquement toutes positives en Europe. Seule l’Italie a accusé un repli (0,7 %) de ses vitesses de connexion maximales moyennes, alors que sept pays européens ont affiché, d’une année sur l’autre, d’impressionnants taux de croissance au moins égaux à 20 % : l’Irlande (27 %), la Norvège (27 %), la Suède (23 %), les Pays-Bas (22 %), la Belgique (22 %), la Finlande (21 %) et le Royaume-Uni (20 %).

Les progressions sur un an observées au niveau des vitesses maximales moyennes de connexion mettent en lumière les améliorations incessantes apportées à la qualité de l’accès Internet haut débit en Europe.

Accès au très haut débit en Europe : progression annuelle supérieure à 100 %

En Europe, les taux d’adoption du très haut débit (>10 Mb/s) restent solides, la Suisse et les Pays-Bas jouant les locomotives à 45 % et 44 % respectivement.

8 autres pays ont justifié de plus de 30 % de connexions à Akamai à des vitesses égales ou supérieures à 10 Mb/s : le Danemark (35 %), la Belgique (35 %), la République tchèque (34 %), la Finlande (34 %), la Suède (34 %), le Royaume-Uni (32 %), la Roumanie (31 %) et la Norvège (30 %). L’Italie et la Turquie étaient les seuls pays européens à enregistrer, au 1er trimestre 2014, un taux d’adoption du très haut débit inférieur à 10 % (4,3 % et 3,2 % respectivement).

Cinq pays européens ont vu leurs taux d’adoption du très haut débit progresser de plus de 100 % sur un an : la Turquie (250 %), l’Espagne (188 %), la France (144 %), le Portugal (138 %) et l’Irlande (111 %). Tous les autres pays européens sondés ont enregistré une croissance annuelle extrêmement forte, celle de la Suède, à 34 %, étant la plus modeste.

« Si des progrès restent à faire en termes d’adoption du très haut débit et des vitesses de connexion maximales moyennes dans certaines régions, les évolutions constatées demeurent extrêmement positives », précise David Belson, auteur du Rapport « État des lieux d’Internet ». « Cette croissance régulière sur un an tend à démontrer que nous assistons à une consolidation propice à l’exploitation de contenus et services de nouvelle génération, tels que la vidéo 4K. C’est une preuve que les habitats et lieux de travail sont toujours plus connectés et que l’accès devrait continuer à évoluer à mesure des contraintes croissantes que ces technologies émergentes feront peser sur Internet. »

Préparation de l’Europe au format 4K : la Suisse, les Pays-Bas et la Suède mènent le jeu

Avec des débits adaptatifs 4K (Ultra HD) qui sollicitent généralement une bande passante de 10 à 20 Mb/s, le nouvel indicateur « Préparation au format 4K » présenté pour la première fois dans le Rapport « État des lieux d’Internet » du 1er trimestre 2014 identifie les zones géographiques les plus susceptibles de supporter ces flux. Les données recueillies ne rendent pas compte d’autres facteurs liés à cette « préparation », notamment la disponibilité de contenu encodé 4K ou de téléviseurs et lecteurs compatibles avec ce format.

À l’échelon mondial, 11 % des connexions ont été effectuées à des vitesses au moins égales à 15 Mb/s au cours du 1er trimestre 2014. Avec 60 % de préparation au format 4K, la Corée du Sud domine le peloton de tête, constitué de 10 pays/régions - le Japon, lui, a réalisé 32 % de ses connexions à Akamai à 15 Mb/s ou davantage. Six pays européens au total figurent dans ce classement : la Suisse (n°4), les Pays-Bas (n°6), la Suède (n°7), la Norvège (n°8), la Finlande (n°9) et la République tchèque (n°10).

À l’échelon européen, les trois premiers pays (Suisse, Pays-Bas et Suède) avaient réalisé plus du cinquième de leurs connexions à des vitesses supérieures à 15 Mb/s au 1er trimestre 2014. La Suisse, avec un taux de préparation au format 4K de 23 %, est le meilleur élève en Europe, et la République tchèque, avec 17 %, le moins bon.

Trafic d’attaques et sécurité : le port 445 demeure le plus ciblé

Akamai possède un certain nombre d’agents déployés sur Internet qui relèvent les tentatives de connexion, assimilées à un « trafic d’attaques » par l’entreprise. À partir des données, Akamai est capable d’identifier les principaux pays à l’origine de ces attaques ainsi que les principaux ports ciblés par ces dernières. À noter, toutefois, que le pays d’origine tel qu’identifié par l’adresse IP source n’est pas forcément celui dans lequel réside le pirate.

Au cours du 1er trimestre 2014, 194 pays/régions (soit six de plus qu’au 4ème trimestre de l’année 2013) étaient responsables du trafic d’attaques observé par Akamai. La Chine, bien que toujours à l’origine de la plupart des attaques, était en légère perte de vitesse : elle n’avait plus à répondre que de 41 % des attaques au 1er trimestre 2014, contre 43 % au trimestre précédent. Les États-Unis, en deuxième position, ont connu une évolution comparable, passant de 19 % à 11 %, alors que l’Indonésie s’est assurée une troisième place en vertu d’un léger redressement, de 5,7 % à 6,8 %.

Dans le monde, la concentration des attaques a nettement diminué par rapport au 4ème trimestre 2013, les 10 premiers pays/régions étant à l’origine de 75 % des attaques observées (contre 88 % au trimestre précédent). L’Europe, quant à elle, a contribué pour un peu plus de 16 % de l’ensemble des attaques observées au 1er trimestre 2014.

Si le port 445 (Microsoft-DS) est demeuré le plus ciblé au 1er trimestre 2014, le volume du trafic d’attaques associé a chuté à 14 % du trafic observé (alors qu’il représentait 30 % de celui-ci au 4ème trimestre de l’année 2013). À l’inverse, le port 5000 (Universal Plug & Play/UPnP) a fait l’objet d’une recrudescence d’attaques, de moins de 0,1 % au 4ème trimestre 2013 à 12 % ce trimestre - soit une progression de plus d’un facteur 100. Le port 23 (Telnet), lui, se classe à la troisième position, avec 8,7 % du trafic d’attaques observé.

Trafic d’attaques DDoS : les clients en Europe font état d’une progression de 50 % du nombre d’attaques

En marge de constats sur le trafic d’attaques, le rapport État des lieux d’Internet analyse les attaques par déni de service distribué (DDoS) à la lumière des observations de clients Akamai. Le nombre d’attaques DDoS signalées au 1er trimestre de l’année 2014 est en recul, à 283 attaques, contre 346 recensées au 4ème trimestre 2013. Soit un repli de 20 % sur un trimestre, et une progression de 27 % en glissement annuel.

Si, dans la plupart des régions, le nombre d’attaques DDoS ont reculé au 1er trimestre 2014, en Europe, il a progressé de 50 % par rapport au trimestre précédent. Cette envolée a essentiellement concerné les grandes chaînes de distribution au Royaume-Uni, et les sites relayant les Jeux Olympiques d’hiver 2014.

À l’échelon mondial, le secteur privé a été moins ciblé par les cyberattaques, en recul de 49 % d’un trimestre à l’autre, alors que celles essuyées par le secteur public ont augmenté de 34 % principalement dues aux attaques contre des cibles administratives à Singapour.

IPv4 et IPv6 : les pays européens demeurent dans le peloton de tête en matière d’adoption IPv6

Au 1er trimestre 2014, plus de 795 millions d’adresses IPv4 issues de 240 pays/régions se sont connectées à Akamai Intelligent Platform, soit près de 1,6 % de plus qu’au 4ème trimestre 2013 et 7,8 % de plus qu’un an auparavant.

Parmi les pays européens figurant au classement des 10 premiers mondiaux, les variations d’un trimestre à l’autre s’agissant du nombre d’adresses IPv4 distinctes se situent dans une fourchette allant de 0,6 % au Royaume-Uni (classé au sixième rang mondial) à 2,4 % en France (n°7).

Les pays européens demeurent à la pointe de l’adoption IPv6, et occupent huit des dix premières places du classement : Belgique (n°1), Suisse (n°2), Allemagne (n°3), Luxembourg (n°4), Roumanie (n°5), France (n°8), Norvège (n°9) et République tchèque (n°10).

Le rapport répertorie également les 20 premiers prestataires réseau en fonction du nombre de requêtes IPv6 adressées à Akamai au cours du 1er trimestre. Les volumes les plus conséquents ont émané des câblo-opérateurs et opérateurs de téléphonie mobile aux Etats-Unis ; c’est Verizon Wireless qui détient, parmi eux, le plus fort taux de pourcentage de requêtes sur IPv6 (45 %), 12 autres opérateurs se situant au-dessus de la barre des 10 % pour le 1er trimestre.

Les opérateurs européens sont également massivement représentés aux 20 premières places, notamment trois présents en Belgique qui se sont imposés en force (Telenet, Brutel et Belgacom), emmenés par Brutel qui, avec 24 % de requêtes adressées à Akamai sur IPv6 au cours du trimestre, domine nettement les autres.

Accès mobile : en Europe, l’Ukraine donne le ton s’agissant de l’adoption du haut débit mobile

Au 1er trimestre 2014, 56 pays dans le monde remplissaient les conditions requises pour figurer dans cette rubrique, qui englobe l’utilisation de smartphones, tablettes, ordinateurs et autres équipements reliés à Internet via des opérateurs de réseaux mobiles. À noter qu’à compter du Rapport « État des lieux d’Internet » du 1er trimestre 2014, les données concernant l’accès mobile sont regroupées par pays, et non plus par opérateur.

Les vitesses moyennes de connexion mobile relevées dans les pays remplissant les conditions requises se situent entre 14,7 Mb/s (plafond) en Corée du Sud et 1 Mb/s (plancher) en Argentine.

Les vitesses de connexion mobile maximales moyennes dans les pays éligibles ont couvert un large spectre, allant de 114,2 Mb/s (plafond) en Australie à 5 Mb/s à peine en Iran. Au total, 43 pays affichaient des vitesses de connexion maximales moyennes supérieures à 10 Mb/s.

Le Rapport « État des lieux d’Internet » comporte à présent des statistiques sur l’adoption du haut débit à la rubrique Accès mobile. Ce trimestre, la palme revient à l’Ukraine, avec 89 % de connexions mobiles à Akamai effectuées à des vitesses supérieures à 4 Mb/s. Parmi les autres pays européens très performants figurent le Danemark (84 %) et la Suède (81 %).


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