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Akamai publie son rapport « État des lieux de l’Internet » du 3ème trimestre 2013

janvier 2014 par Akamai

Akamai Technologies publie son rapport du troisième trimestre 2013 sur l’État des lieux d’Internet. Établi à partir des données recueillies par l’Akamai Intelligent Platform, ce rapport permet d’observer les principales tendances mondiales, telles que les vitesses de connexion, le trafic malveillant, la connectivité réseau et sa disponibilité.

Le rapport « État des lieux de l’Internet » du troisième trimestre 2013 analyse les attaques DDoS répétées à l’encontre de cibles isolées, les attaques d’un groupe se présentant comme l’armée électronique syrienne (SEA), et fait part de ses observations sur l’état du trafic Akamai lors des coupures Internet survenues en Syrie, en Birmanie et au Soudan. Ce rapport examine également l’utilisation des navigateurs mobiles par type de connexion réseau, en s’appuyant sur les données recueillies via l’Observatoire de l’Internet Akamai.

Vitesses moyennes et maximales de connexion : des gains impressionnants observés en Europe sur un an

La vitesse moyenne de connexion dans le monde a poursuivi son ascension au troisième trimestre 2013, gagnant 10 % par rapport au trimestre précédent, à 3,6 Mb/s. En Europe, les Pays-Bas (classés au 4eme rang mondial) ont réalisé la plus forte progression trimestrielle (23 % de hausse) avec une vitesse moyenne de connexion égale à 12,5 Mb/s.

Les vitesses maximales de connexion ont, dans l’ensemble, accusé un léger recul au troisième trimestre 2013, en repli de 5,2 % à 17,9 Mb/s. Parmi les pays européens figurant au classement mondial des 10 premiers pays/régions, les Pays-Bas (n°9) ont progressé de 1,9 % sur le trimestre (à 39,6 Mb/s), tandis qu’en Roumanie (n°6), en Lettonie (n°7) et en Belgique (n°10), le fléchissement a été de l’ordre de 3,3 % (Lettonie) à 4,4 % (Roumanie).

En variation annuelle néanmoins, il apparaît que, dans un certain nombre de pays européens, la vitesse maximale de connexion a progressé de plus de 20 %, au bas mot, par rapport au troisième trimestre 2012. C’est le cas aux Pays-Bas (+29 %, à 39,6 Mb/s), en République tchèque (+28 %, à 34,8 Mb/s), au Royaume-Uni (+27 % à 35,7 Mb/s), en Suède (+23 %, à 33,1 Mb/s), en Autriche (+23 %, à 30,4 Mb/s), en Roumanie (+22 %, à 45,4 Mb/s), en Norvège (+22 %, à 28,2 Mb/s) et en Irlande (+20 %, à 31,8 Mb/s).

Accès au très haut débit en Europe : progression annuelle supérieure à 100 % observée

En Europe, les taux d’adoption du très haut débit (>10 Mb/s) n’ont cessé de croître au cours du troisième trimestre 2013. Au classement mondial des 10 premiers pays, ce sont les Pays-Bas (n°3) qui, avec 45 %, ont enregistré la plus forte progression d’un trimestre à l’autre, suivis par le Danemark (38 %), la Belgique (36 %), la République tchèque (31 %), la Suisse (6,7 %) et la Lettonie (3,7 %).

Des hausses significatives ont été observées, d’une année sur l’autre, dans un certain nombre de pays européens, notamment la Turquie (+215 %), la France (+188 %), le Royaume-Uni (+151 %), la République tchèque (+136 %), l’Irlande (+126 %), la Belgique (+117 %), les Pays-Bas (+106 %), le Portugal et l’Allemagne (+104 % l’un comme l’autre).

« Au troisième trimestre 2013, nous avons constaté que, sur le long terme, les vitesses moyennes et maximales de connexion continuaient à progresser, au même titre que la croissance des taux d’adoption du haut débit et du très haut débit dans le monde. Ces évolutions attestent d’une constante amélioration de la qualité de connexion et de l’accessibilité à Internet aux quatre coins du monde », précise David Belson, rédacteur du rapport.

Trafic malveillant et principaux ports attaqués : le port 445 est le plus ciblé

Akamai dispose d’un ensemble de dispositifs déployés sur Internet qui enregistrent les tentatives de connexion, considérées comme des attaques de trafic. D’après les données collectées, Akamai est en mesure d’identifier les pays à l’origine du plus grand nombre d’attaques de trafic, ainsi que les ports les plus ciblés par ces attaques.

Au troisième trimestre, la Chine, à l’origine de 35 % des attaques observées, a ravi la première classe à l’Indonésie, rétrogradée à la deuxième place, avec 20 % des attaques (soit un peu plus de la moitié du volume constaté au deuxième trimestre). Les Etats-Unis, qui ont conservé leur troisième place, ont à répondre de 11 % des attaques observées. Au cours du trimestre, le rôle de l’Europe s’est affirmé, celle-ci étant désormais responsable de 13,5 % de l’ensemble des attaques.

Après avoir été relégué à la troisième place au cours du deuxième trimestre, le port 445 (Microsoft DS) a été de nouveau le plus ciblé au troisième, attirant 23 % des attaques observées. Le port 80 (WWW [HTTP]) et le port 443 (SSL [HTTPS]) ont été rétrogradés aux deuxième et troisième places respectivement. Le port 445 a été le plus ciblé dans 8 des 10 premiers pays du classement, la Chine et l’Indonésie étant les seuls à faire exception à la règle. En Chine, c’est le port 1433 (Microsoft SQL Server) qui a été le plus visé et, en Indonésie, le port 443.

Observations sur les attaques DDoS : les attaques DDoS visant des clients en Europe progressent de 22 %

En marge de constats sur le trafic d’attaques, le rapport État des lieux de l’Internet analyse les attaques DDoS à la lumière des observations de clients Akamai. C’est la première fois depuis le quatrième trimestre 2012, date à laquelle Akamai a commencé à les prendre en compte, que le nombre d’attaques DDoS signalées est inférieur à celui du trimestre précédent : 281 attaques de ce type ont été observées au troisième trimestre 2013, contre 318 au deuxième trimestre (chiffre en baisse de 11 %). Globalement, les attaques ont été plus nombreuses au cours des trois premiers trimestres de l’année 2013 (807) que sur l’ensemble de l’année 2012 (768). Les grandes entreprises demeurent la cible privilégiée des attaques DDoS avec 127 cas signalés au troisième trimestre ; viennent ensuite les segments du commerce (80 attaques), suivis par les médias et loisirs (42), le secteur public (18) et la haute technologie (14).

L’analyse de la ventilation géographique des attaques DDoS révèle que les clients en Europe ont été plus malmenés que le trimestre précédent, subissant 22 % d’attaques en plus. À l’inverse, les attaques ciblant l’Amérique du Nord se sont inscrites en recul de 18 % ce trimestre.

Akamai a commencé à étudier les probabilités de récurrence d’attaques sur les cibles visées. Sur les 281 attaques comptabilisées au troisième trimestre, 169 étaient inédites. En revanche, 27 clients ont essuyé une deuxième attaque, 5 en ont déploré trois, et 7 davantage. À l’issue d’une première analyse de ces données, il ressort que, si une entreprise est la cible d’une attaque DDoS, il y a 25 % de risques qu’elle soit de nouveau attaquée dans les trois mois.

« Même si le nombre d’attaques DDoS signalées par les clients d’Akamai au troisième trimestre est inférieur à celui du trimestre précédent, l’année 2013 sera, en définitive, aura été nettement plus marqué en attaques DDoS que 2012 », souligne David Belson. « En effet, à la fin du troisième trimestre, leur nombre dépassait déjà largement celui arrêté pour l’ensemble de l’année 2012. »

Taux de pénétration d’Internet

Plus de 760 millions d’adresses IPv4 se sont connectées à Akamai Intelligent Platform depuis 239 pays/régions au cours du troisième trimestre 2013, soit une progression de 1,1 % par rapport au trimestre précédent et de 11 % sur un an. Étant donné qu’une même adresse IP peut parfois être allouée à plusieurs utilisateurs (si l’accès au Web s’effectue via un pare-feu ou un serveur proxy, par exemple), Akamai estime que le nombre total d’internautes s’étant connectés à sa plate-forme au troisième trimestre est largement supérieur à un milliard.

Plus de huit millions d’adresses IPv4 distinctes supplémentaires ont été dénombrées par Akamai Intelligent Platform au cours du troisième trimestre, progression tirée par six des 10 premiers pays détenteurs. Sur un an, ce sont plus de 123 millions d’adresses IPv4 distinctes supplémentaires à travers le monde qui se sont connectées à Akamai, neuf des 10 principaux pays/régions allant dans ce sens.

Sur un an, la progression des adresses IPv4 au sein des pays européens figurant parmi les 10 du classement mondial, est disparate : elle varie de 10 % au Royaume-Uni (n°6) à 0,7 % en Allemagne (n°4).

Adoption IPv6 : les pays européens dans le peloton de tête

Pour la première fois, le rapport État des lieux de l’Internet met à profit des données extraites de l’Akamai Intelligent Platform afin de mieux cerner les multiples vecteurs d’adoption IPv6. L’Europe joue clairement un rôle moteur en la matière, sept pays européens rejoignant le classement mondial. À l’inverse, un seul pays en Asie-Pacifique (Japon) y est répertorié.

Au cours du troisième trimestre 2013, les niveaux de trafic IPv6 sur Akamai Intelligent Platform sont passés d’à peine plus de 176.000 connexions/s à plus de 277.000 connexions/s. Le trafic IPv6 a continué à présenter un modèle hebdomadaire cyclique, avec des volumes en régression chaque samedi, laissant supposer que l’adoption IPv6 est plus prononcée au niveau des réseaux d’entreprise que des FAI grand public.

Accès mobile

Les vitesses moyennes de connexion relevées auprès des opérateurs de réseaux mobiles au cours du troisième trimestre 2013 se situent entre 9,5 Mb/s (plafond) et 0,6 Mb/s (plancher), avec des pointes comprises entre 49,8 Mb/s et 2,4 Mb/s en moyenne. Pour 18 opérateurs, les vitesses moyennes de connexion s’inscrivent dans une plage haut débit (>4 Mb/s). D’après les données recueillies par Ericsson, le volume du trafic mobile a augmenté d’environ 10 % au cours du troisième trimestre et s’est envolé de 80 % sur un an.

Après analyse des données recueillies par l’Observatoire de l’Internet Akamai au troisième trimestre, il apparaît que les navigateurs basés sur Android Webkit ont représenté près de 38 % de l’ensemble des requêtes, tandis qu’Apple Mobile Safari s’arrogeait un peu moins de 24 % d’entre elles. Chez les mobinautes tous types de réseaux confondus (et pas uniquement cellulaires), Apple Mobile Safari a été à l’origine d’un peu plus de 47 % des requêtes et Android Webkit de 33 % d’entre elles.

En Europe, si la palme de la connexion la plus rapide revient à un opérateur mobile russe, à 9,1 Mb/s, ce dernier est talonné par un opérateur en Ukraine (8,7 Mb/s) et un autre en Autriche (7,1 Mb/s).

En complément de son rapport État des lieux de l’Internet, Akamai a lancé ce jour une nouvelle application éponyme pour iPhone et iPad. Celle-ci donne accès à une version interactive des données de ce rapport (adresses IP, volume du trafic d’attaques, vitesses de connexion et adoption du haut débit) ; elle permet également de consulter le rapport actuel et les précédents, ainsi que les actualités afférentes. Cette application Akamai est disponible dès à présent sur l’Apple App Store.


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