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Akamai publie son rapport « État des lieux d’Internet » du 3ème trimestre 2012

janvier 2013 par Akamai

Akamai Technologies publie son Rapport du troisième trimestre 2012, État des lieux d’Internet. Établi à partir des données recueillies par l’Akamai Intelligent Platform™, ce rapport permet de mieux comprendre les principales données mondiales, notamment les vitesses de connexion, le trafic malveillant, mais aussi l’accès au réseau et sa disponibilité.

Il analyse les attaques par déni de service (DDoS) visant le secteur bancaire aux États-Unis et examine l’utilisation des navigateurs mobile par type de connexion réseau, en s’appuyant sur les données recueillies via l’Observatoire d’Internet Akamai. Il met en lumière les interruptions Internet au 3ème trimestre au Liban, en Jordanie et en Syrie, en se basant sur les schémas de trafic Akamai dans ces pays.

Faits marquants, extraits du rapport Akamai pour le troisième trimestre 2012 :

 Pénétration Internet mondiale : 68 millions d’adresses IPv4 de plus qu’au troisième trimestre 2011

Plus de 680 millions d’adresses IPv4 se sont connectées à l’Akamai Intelligent Platform depuis 243 pays/régions au cours du troisième trimestre 2012, soit une progression de 11 % sur un an. Étant donné qu’une même adresse IP peut parfois être allouée à plusieurs utilisateurs (si l’accès au Web s’effectue via un firewall ou un serveur proxy, par exemple), Akamai estime que le nombre total d’internautes s’étant connectés à sa plateforme au troisième trimestre est largement supérieur à 1 milliard.

Parmi les 10 pays possédant le plus grand nombre d’adresses IPv4 distinctes à s’être connectées à l’Akamai Intelligent Platform, l’Italie (n°9) affiche une progression spectaculaire de 27 % sur un an, suivie par le Royaume-Uni (n°5) avec 18 %. Autres pays européens à faire partie de ce classement mondial : l’Allemagne (n°4) et la France (n°6), en progression de 6 % et 5,9 % sur un an respectivement.

Le nombre d’adresses IPv4 disponibles a continué de décliner au cours du troisième trimestre 2012. Il ressort des données publiées par les registres Internet régionaux (RIR) que leur consommation par le RIPE-NCC (registre des réseaux IP européens) a progressé régulièrement tout au long du trimestre, avant de se stabiliser la deuxième semaine de septembre ??? autrement dit avec la date-butoir du 14 septembre, où le RIPE-NCC a atteint son dernier bloc ( 16 millions) d’adresses IPv4. Le RIPE-NCC a également fait savoir qu’à l’avenir, l’allocation de l’espace d’adressage IPv4 serait plus restrictif, précisant la marche à suivre en ces termes : « Il est à présent impératif que toutes les parties prenantes déploient IPv6 sur leurs réseaux afin de garantir la continuité de leurs opérations en ligne et l’expansion future d’Internet. »

 Trafic malveillant et principaux ports attaqués : l’Europe, deuxième région derrière l’Asie-Pacifique à l’origine des attaques observées

Akamai possède un certain nombre d’agents déployés sur Internet pour surveiller le trafic malveillant. À partir des données ainsi recueillies, Akamai est capable d’identifier les principaux pays à l’origine de ces attaques ainsi que les principaux ports ciblés par ces dernières.

Au troisième trimestre 2012, la Chine reste la première nation responsable du trafic illicite observé, intervenant pour près d’un tiers (33 %) dans le volume total des cyberattaques. À noter que ce taux est le double de celui constaté au trimestre précédent. Les Etats-Unis, qui ont conservé leur deuxième position, ont à répondre de 13 % des attaques observées.

L’Europe est à l’origine d’un peu moins de 25 % de la totalité des attaques qui se sont produites au troisième trimestre 2012 ; le premier pays européen à avoir généré un trafic d’attaques est l’Italie (1,7 %).

Avec 30 % du trafic d’attaques observé, le port 445 (Microsoft-DS) demeure le plus ciblé, suivi de très loin par le port 23 (Telnet) qui n’est visé que par 7,6 % des attaques.

 Opération Ababil

Akamai a contribué à protéger certaines des institutions financières visées en septembre 2012 par la succession d’attaques DDoS, dénommée « Opération Ababil ». Les attaques observées par Akamai présentaient les caractéristiques suivantes :
· Trafic cumulé pouvant atteindre 65 Gb/s lors d’attaques aux cibles et techniques variées
· Une part significative (près de 23 Gb/s) visait les serveurs DNS (Domain Name System) utilisés pour le service Akamai Enhanced DNS
· Le trafic visant l’infrastructure DNS d’Akamai s’attaquait aux protocoles UDP et TCP en tentant de saturer les serveurs et le réseau qu’ils desservent avec des pseudo-requêtes
· La majorité du trafic malveillant appelait des pages Web des sites clients d’Akamai via HTTP et HTTPS pour tenter de saturer les serveurs Web
· Une partie du trafic comprenait des paquets incohérents qui ont été automatiquement écartés par les serveurs Akamai
· Une autre partie du trafic comprenait des flux massifs de requêtes HTTP vers des pages dynamiques de sites, servant par exemple à la localisation d’agences bancaires ou de distributeurs de billets par exemple.

 Accès haut débit en Europe

Au troisième trimestre 2012, les connexions haut débit (à des vitesses supérieures à 4 Gb/s) à Akamai sont demeurées élevées. Les Pays-Bas et la Suisse demeurent les locomotives de l’Europe avec un taux d’adoption de 82 %. Ces deux pays devancent de très loin la Belgique, le Danemark et la République tchèque, où 68 % des connexions à Akamai ont dépassé 4 Mb/s. La France enregistre une forte progression, de 70 %, sur un an (avec un taux d’adoption qui ressort à 47 %), tandis que l’Italie recule de 4 % ; en ramenant son taux d’adoption à 25 %, la péninsule italienne perd du terrain par rapport à ses voisins européens et se situe nettement en deçà du taux d’adoption du haut débit dans le monde, qui ressort à 41 %.

En forte progression (17 %) d’un trimestre à l’autre, les Pays-Bas comptent désormais parmi les pays enregistrant les taux d’adoption les plus élevés d’Europe en matière de très haut débit, au même titre que la Suisse ; 22 % des connexions à Akamai dans ces pays s’effectuent à des vitesses égales ou supérieures à 10 Mb/s, soit largement au-dessus du taux d’adoption du très haut débit dans le monde (11 %).

Une étude des évolutions annuelles constatées révèle que les taux d’adoption du très haut débit ont continué de progresser dans nombre de pays européens. Progression contrastée, puisqu’elle était d’à peine 1 % aux Pays-Bas et de plus du double au Royaume-Uni (jusqu’à 145 %). D’autres pays affichent une croissance à deux chiffres dans leurs taux d’adoption du très haut débit par rapport au troisième trimestre 2011 : le Danemark (64 %t), la Suède (61 %), la Finlande (73 %), la Belgique (57 %), l’Allemagne (42 %), l’Espagne (111 %) et la France (79 %).

 Accès mobile : la palme des connexions les plus rapides revient aux mobinautes russes et espagnols

La vitesse moyenne de connexion mobile la plus élevée constatée au troisième trimestre 2012 était de 7,8 Mb/s ; elle est le fait d’un opérateur mobile russe qui offrait de surcroît la vitesse de connexion mobile maximale la plus élevée, à 39,2 Mb/s, devant un opérateur espagnol à 33 Mb/s.

L’analyse des données recueillies via l’Observatoire d’Internet Akamai au troisième trimestre révèle que, s’agissant de la connexion à l’Akamai Intelligent Platform des utilisateurs de terminaux mobile via des réseaux cellulaires, les requêtes les plus nombreuses (37,6 %) proviennent de modèles embarquant Android Webkit. Ils sont talonnés par les terminaux faisant appel à Safari Mobile d’Apple (35,7 %). Cependant, chez les mobinautes tous types de réseaux confondus, Safari Mobile d’Apple représente 60,1 % des requêtes, contre 23,1 % pour Android Webkit.

 Focus sur la France

Vitesses de connexions moyennes en Europe :
Rang Mondial : 36
Moyenne de Mb/s au 3e trim. 2012 : 4,8
Évolution trimestrielle : 3,5%
Évolution annuelle : 25%

Pics moyens de vitesses de connexions en Europe :
Rang Mondial : 43
Pic de Mb/s au 3e trim. 2012 : 19,6
Évolution trimestrielle : 7,3%
Évolution annuelle : 24%

Connectivité très haut débit en Europe :
Rang Mondial : 35
_ % sup. à 10 Mb/s : 4,1%
Évolution trimestrielle : 6,9%
Évolution annuelle : 79%

Connectivité haut débit en Europe :

Rang Mondial : 28
_ % sup. à 4 Mb/s : 4,7%
Évolution trimestrielle : 5,5%
Évolution annuelle : 70%


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