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AMRAE 2021 : Baromètre QBE – OpinionWay - Crise du Covid-19 : près d’une entreprise sur deux voit ses risques augmenter

février 2021 par QBE – OpinionWay

Cette année, la 4ème édition du baromètre QBE de la gestion des risques des PME et ETI françaises enregistre une augmentation du niveau de risques pour près d’un dirigeant sur deux (46%). La crise sanitaire a un effet immédiat sur les perspectives financières des entreprises comme sur les risques humains, avec notamment une forte augmentation des risques de conflits sociaux qui étaient jusqu’alors marginaux.

Face à l’augmentation de ces difficultés, la gestion des risques se confirme comme le second pilier de la compétitivité des entreprises, même si la majorité des répondants admet ne maîtriser que partiellement ses risques.

Un contexte incertain qui place les assureurs comme les partenaires privilégiés dans la maîtrise des risques

Pour la deuxième année consécutive, la gestion des risques se confirme à la seconde place des piliers sur lesquels repose la compétitivité des entreprises, citée par 38% des répondants. Conséquence de la crise actuelle et des grandes difficultés rencontrées par les PME et ETI, l’importance des risques rencontrés se renforce. En effet, 72% les jugent désormais comme des sujets majeurs ou assez importants, contre 66% en 2020.

Malgré cette prise de conscience accrue, l’incertitude causée par la crise sanitaire et économique amène la grande majorité des répondants (63%) à admettre ne maîtriser que partiellement leurs risques. En effet, leur gestion continue d’être considérée comme trop complexe, notamment en raison d’un manque de temps (31%) et de la difficulté à suivre l’évolution constante des normes (28%). Moins structurées que les grands groupes, les PME et ETI disposent rarement d’une personne dédiée à ces sujets, elles ont donc besoin d’un accompagnement renforcé de la part de leurs partenaires externes.

Face à ces difficultés, les assureurs et courtiers sont désormais bien identifiés et s’affirment désormais comme les premiers partenaires des entreprises pour les accompagner sur ces sujets (66% des répondants). Les attentes vis-à-vis des assureurs portent avant tout sur le conseil et l’analyse. Le premier souhait des entreprises interrogées est de se voir proposer une offre adaptée aux risques de l’entreprise, mais également que l’assureur mesure leur niveau de couverture (72%) et analyse leurs risques (67%).

« Aujourd’hui plus que jamais, les PME et ETI ont besoin d’améliorer leur gestion des risques. La crise actuelle a pu les fragiliser et elles doivent pouvoir s’appuyer sur des bases solides pour résister et poursuivre leur activité. Les assureurs ont ainsi un véritable rôle à jouer, notamment dans un contexte incertain et où de nouveaux risques apparaissent. En partenariat avec les courtiers, ils doivent accompagner leur client dans l’identification, la quantification et la prévention des risques. » analyse Renaud de Pressigny, Directeur Général de QBE France

Des entreprises plus inquiètes du risque financier dans un contexte économique tendu lié à la pandémie de Covid-19

La crise économique liée à l’épidémie de Covid-19 a fortement impacté les PME et ETI cette année puisque 89% d’entre elles ont dû affronter au moins un risque, facteur potentiel de déstabilisation pour leur organisation. Cela porte d’ailleurs 46% des répondants à considérer que le niveau de risques est plus élevé que l’année passée (contre 20 % en 2019). Pour autant, tous les risques n’ont pas évolué de la même manière au regard de la crise actuelle.

En effet, ce sont sans surprise les risques financiers qui connaissent la plus forte hausse avec + 10 points en un an, démontrant un impact direct du recul de l’activité durant les périodes de confinement sur la santé financière des PME et ETI françaises. Il est à noter que 70% des répondants ont vu émerger des risques financiers directement liés à la crise. Parmi ceux-ci, les premiers évoqués sont le risque de crédit dans 24% des cas, puis le risque de cessation de paiement pour 23% des entreprises interrogées.

Evolution des risques rencontrés par les PME et ETI entre 2018 et 2020

En tête des préoccupations des dirigeants depuis le lancement de ce baromètre en 2017, les risques humains restent majeurs. Dans le détail en revanche, on note des évolutions importantes. En effet, plus que les difficultés de recrutement, ce sont cette année les arrêts maladies ou les risques de maladie professionnelle qui préoccupent le plus les dirigeants. Egalement, le risque de conflits sociaux, jusqu’alors assez marginal, connait une croissance de 13 points et impacte désormais 29% des entreprises.

Les risques matériels sont en seconde position des inquiétudes, et notamment le risque d’incendie/ explosion (46%), le risque de vol ou de fraude (41%) et le risque de bris de machine (39%). Ce dernier touche jusqu’à 65% des entreprises de l’industrie. Enfin, on note une augmentation significative du risque de pollution (+ 13 points), qui montre une sensibilité croissante des dirigeants sur cette problématique.

Les risques de marché qui étaient en forte progression l’an dernier se stabilisent à 53% (contre 56% en 2019). Effet immédiat de la crise actuelle, c’est la première fois depuis le lancement du baromètre que le risque de perte de clients arrive en tête de cette catégorie, touchant 45% des entreprises.

Les risques règlementaires touchent quant à eux près de la moitié du panel (47%), notamment les modifications de la législation du travail (29%) et les changements du cadre réglementaire lié à l’activité (29%).

Enfin, un nouveau type de risque mesuré par ce baromètre sont les risques immatériels. Ils touchent 38% des entreprises. Elles sont également seulement 26% à déclarer être touchées par le risque cyber et 26% à craindre une atteinte à la réputation.

La problématique cyber, un risque qui se renforce

Le risque cyber semble désormais bien identifié par les PME et ETI. Elles sont cette année 90% à déclarer que ce risque est stable ou en augmentation. La plupart des entreprises interrogées sont confiantes face à ce risque puisque 89% pensent être en capacité de gérer une attaque cyber si elle survenait, alors même que le recours massif au télétravail a engendré un accroissement du risque cette année. Si 65% des entreprises interrogées ont mis en place cette année du télétravail, elles sont seulement un tiers (32%) à avoir mis en œuvre des moyens de protection supplémentaires dans ce contexte. 26% d’entre elles considèrent que les moyens mis en œuvre était déjà optimaux avant le premier confinement.

Parmi les entreprises ayant fait un effort pour renforcer la sécurité de leur système informatique en lien avec le télétravail, les principales mesures évoquées restent la sensibilisation des collaborateurs et la mise à jour des logiciels pour 80% d’entre elles. En troisième position vient la mise en place d’une authentification renforcée pour les accès à distance pour 70% des entreprises.


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