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71 % des entreprises déplorent les « coûts cachés » de la sous-traitance mainframe, selon une étude Compuware

janvier 2013 par Compuware

Compuware dévoile les résultats d’une étude mondiale réalisée auprès de DSI* à propos de la sous-traitance mainframe. L’étude révèle que la réduction des coûts est l’un des principaux arguments en faveur de la sous-traitance du développement, de la maintenance et de l’infrastructure des applications mainframe. Pourtant, 71% des DSI interrogés déplorent de nombreux coûts cachés. À l’origine de ces coûts, une qualité et des performances applicatives médiocres, qui ont pour effet d’augmenter la consommation MIPS (million d’instructions par seconde) et d’accroitre les investissements dans les tests et la résolution des problèmes. En fait, les deux tiers des personnes interrogées ont indiqué une insatisfaction générale par rapport à la qualité des nouvelles applications ou services fournis par leurs sous-traitants, citant des écarts grandissants de niveaux de qualification, des difficultés liées aux transferts de compétences et au turnover du personnel.

« Il est évident que la sous-traitance peut aider les entreprises à réduire les coûts et à accéder à l’expertise technique qui leur manque en interne, surtout lorsque les développeurs mainframe expérimentés partent à la retraite, en emportant avec eux aussi leur connaissance des applications », explique Kris Manery, Senior Vice President and General Manager, division Mainframe Solutions de Compuware. « Cependant, comme le montre cette étude, les DSI connaissent une frustration croissante car les sous-traitant ne répondent pas parfaitement à leurs attentes. Comme il est extrêmement difficile de transférer aux sous-traitants les connaissances liées aux applications - et de vérifier la qualité du code et des performances à la livraison, la qualité des applications en pâtit, ce qui nuit aux économies potentielles. »

Consommation de MIPS

La consommation MIPS est l’une des dépenses les plus importantes liées aux mainframes. Contrairement à ce que l’on pense, le mainframe est de plus en plus utilisé, ce qui explique une consommation MIPS naturellement croissante. Néanmoins, si cette hausse est flagrante avec en moyenne 21% par an, c’est aussi dû à l’inefficacité des développements qui engendre des coûts inutiles. Quelques chiffres en France :

 40% déclarent que la consommation MIPS est de plus en plus difficile à maîtriser.

 39% pensent que leur prestataire pourrait améliorer sa gestion des coûts CPU.

 57% estiment que les sous-traitants ne se préoccupent pas de l’efficacité des applications qu’ils développent.

 70% pensent que la multiplication des applications mobiles (dans le domaine bancaire par exemple) augmente la consommation MIPS et génèrent des coûts supplémentaires.

Qualité

Les problèmes de qualité rencontrés dans le cadre du développement externalisé d’applications mainframe augmentent le coût total de possession puisque leur résolution requiert du temps et des ressources supplémentaires. Il en résulte un mécontentement général chez les utilisateurs finaux. En France :

 54% des entreprises ont dû accroître leurs investissements dans les tests de performance et la résolution des problèmes en raison du travail médiocre de leurs prestataires.

 48% des personnes interrogées sous-traitant le développement et la maintenance de leurs applications mainframe pensent devoir investir davantage dans leur équipe d’assurance-qualité en raison du travail médiocre de leurs prestataires.

 52% estiment que le taux d’anomalies lié au code applicatif fourni par un sous-traitant est plus élevé qu’avec des développeurs en interne.

 Les équipes informatiques passent en moyenne 10 jours par projet à résoudre les bugs et les problèmes de performance générés par le prestataire.

 67% affirment que la qualité des nouveaux services ou applications fournis par leur prestataire n’est pas toujours satisfaisante.

« Les sous-traitants et les entreprises doivent se pencher sur la façon dont ils travaillent ensemble et doivent mettre en œuvre des processus et des outils qui permettront de meilleurs résultats », a déclaré Kris Manery. « Par exemple, comment peut-on documenter les applications existantes pour résoudre les problèmes liés au transfert de connaissances ? Peuvent-ils mener les tests de performance plus tôt dans le cycle de développement ? Avec ce genre de mesures, les entreprises gèreront mieux leurs contrats de sous-traitance et réduiront le coût total de possession des mainframes en supprimant les coûts cachés associés, et amélioreront la qualité du service rendu aux utilisateurs finaux. »

Transfert de connaissances

Face à la complexité croissante des univers mainframe, les applications existantes ont davantage besoin d’être modifiées et de nouveaux services doivent être développés et intégrés avec les applications mainframe existantes. Or, le manque évident de compétences et de documentations en interne incite à sous-traiter toujours plus, ce qui nuit à leur qualité :

 80% déclarent que les problèmes de transfert de connaissances impactent la qualité des projets sous-traités.

 En France, 72% affirment que leurs équipes en interne ne possèdent plus les connaissances requises pour assurer la maintenance des applications mainframe.

 En France, 65% pensent que le turnover du personnel chez les sous-traitants a un impact négatif sur la qualité et les délais de livraison.


* Commandée au cabinet indépendant Vanson Bourne par Compuware, l’étude a été réalisée auprès de 520 DSI de grandes entreprises représentatives des marchés verticaux en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, au Benelux, au Japon, aux États-Unis, et en Australie.


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