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41 % des responsables informatiques EMEA prévoient d’augmenter leurs investissements cloud au cours des 2 prochaines années

septembre 2020 par Aruba

En réponse à la pandémie, les responsables informatiques de la région EMEA investissent désormais davantage dans les technologies réseau fondées sur le cloud et l’IA, à mesure que les plans de reprise d’activités prennent forme, selon une étude d’Aruba, une entreprise de Hewlett Packard Enterprise.

Les conclusions de l’étude « Préparer le monde du travail post-pandémie » suggèrent que les décisionnaires informatiques relèvent les défis liés à la mise en place d’un modèle de travail hautement distribué et à l’émergence d’un espace de travail hybride, permettant aux collaborateurs d’alterner en toute transparence travail en entreprise, à domicile et en déplacement et, à ce titre, souhaitent faire évoluer leur infrastructure réseau et passer de dépenses d’investissement (CapEx) à des solutions consommées « as a service ».
En France, la proportion moyenne de services informatiques consommés par abonnement va augmenter de plus d’un tiers au cours des deux prochaines années, passant de 35 % du total actuel à 46 % en 2022, et la part des organisations qui consomment une majorité (plus de 50 %) de leurs solutions informatiques « as-a-service » va presque doubler au cours de cette période.

L’IMPACT DU COVID 19 A DES IMPLICATIONS IMPORTANTES

Les décideurs informatiques estiment que le Covid 19 a eu un impact important à la fois sur leurs effectifs et sur les investissements réseau à court terme :
 En France, 24 % ont jugé « important » l’impact sur leurs effectifs (licenciements ou chômage partiel à grande échelle), tandis que 48 % l’ont qualifié de « modéré » (réduction temporaire des effectifs à certains postes) et 22 % de « faible » (très peu d’emplois touchés).
 79 % des répondants français ont retardé ou reporté les investissements dans des projets réseau depuis le début de la pandémie de Covid 19, et 33 % les ont totalement annulés.
 Les annulations de projets ont été les plus nombreuses en Suède (59 %) et les moins marquées en Italie (11 %), ce qui dénote également des différences importantes entre les pays d’une même région. À l’échelle mondiale, 37 % des décideurs informatiques dans le secteur de l’éducation, et 35 % dans l’hôtellerie/hébergement, ont été contraints d’annuler leurs investissements réseau.

INVESTIR DANS LES BESOINS ÉMERGENTS

Les décideurs informatiques nourrissent en revanche des projets ambitieux pour l’avenir, la grande majorité d’entre eux comptant maintenir ou accroître leurs investissements réseau afin de répondre aux nouveaux besoins post-COVID 19 des employés et des clients.
 Au niveau mondial, un pourcentage étonnamment élevé (38 %) de décideurs informatiques augmentera ses investissements dans les réseaux cloud, 45 % les maintiendront au même niveau et 15 % les réduiront. En France, 29 % des décideurs informatiques augmenteront leurs investissements dans les réseaux cloud
 Les décideurs informatiques mondiaux sont également à la recherche d’outils avancés de surveillance et d’analyse réseau. 34 % d’entre eux au niveau mondial prévoient d’accentuer leurs investissements dans l’analyse et l’assurance, 48 % maintiendront leur niveau d’investissement actuel et 15 % le réduiront.
 La priorité est également donnée aux technologies innovantes qui simplifient le quotidien des équipes informatiques en automatisant les tâches répétitives. Ainsi, 35 % des décideurs informatiques dans le monde envisageaient d’augmenter leurs investissements dans des technologies réseau basées sur l’IA, la région APAC se détachant nettement avec un taux de 44 %, la région EMEA et les Amériques suivant à 30 %.

L’ADOPTION DE NOUVEAUX MODÈLES DE CONSOMMATION S’ACCÉLÈRE

Dans le cadre de leurs nouveaux plans d’investissement, les décideurs informatiques recherchent des modèles de consommation alternatifs présentant le meilleur rapport flexibilité/prix.
 En raison de l’impact du Covid 19, 56 % des décideurs informatiques en France envisagent d’adopter de nouveaux modèles d’abonnement pour le matériel et/ou les logiciels.
 Les secteurs les plus enclins à opter pour un modèle d’abonnement sont l’hôtellerie/hébergement (66 %), la technologie, les télécommunications et l’informatique (58 %), et l’éducation (57 %). Le COVID 19 a eu un impact sur le comportement des décideurs informatiques, qui aspirent désormais à une plus grande flexibilité et prévisibilité des dépenses qu’auparavant, ainsi qu’à une réduction des risques liés aux coûts d’investissement initiaux.
 Par contraste, seuls 8 % d’entre eux dans le monde continueront à s’en tenir exclusivement à un modèle de dépenses d’investissement (CapEx), le pourcentage étant cependant plus élevé aux Pays-Bas (20 %), aux États-Unis (17 %), en Espagne (16 %) et en France (15 %). Au niveau des secteurs d’activité, 15 % des acteurs du commerce de détail, de la distribution et des transports continueront à poursuivre une politique uniquement axée sur les dépenses CapEx, contre 5 % seulement dans les technologies de l’information, l’éducation et les télécommunications, et 2 % dans l’hôtellerie et l’hébergement.

« Avec l’émergence d’un espace de travail hybride, il incombe aux responsables informatiques de trouver un équilibre délicat entre flexibilité, sécurité et coûts à la périphérie du réseau », indique Morten Illum, Vice-président EMEA chez Aruba. « Chaque aspect de l’espace de travail doit évoluer : le campus doit disposer de la technologie nécessaire pour garantir des expériences sans contact et le respect des mesures de distanciation sociale, tandis que le bureau à domicile doit bénéficier d’une connectivité, d’une sécurité et d’un support équivalents à celui de l’entreprise. Pour répondre à ces nouveaux besoins dans un contexte économique difficile, les décideurs informatiques sont de plus en plus séduits par les avantages d’un modèle d’abonnement en termes de coûts et de réduction des risques ».

« Les besoins des clients et des employés ont tellement évolué au cours des derniers mois qu’il n’est pas surprenant de voir les responsables informatiques se mettre en quête de solutions plus flexibles », explique Morten Illum. « Une gestion de réseau agile et flexible constitue plus que jamais une nécessité pour eux et il est impératif de réduire la complexité des réseaux pour assurer la sécurité et la fluidité attendue par les utilisateurs ».

« La pandémie a amené de nombreuses organisations à repenser leurs investissements dans l’infrastructure informatique afin de mettre en place des modèles agiles, adaptables et répondant à leurs besoins. Bien qu’il ait pu y avoir un impact négatif initial sur les projets en cours, il est encourageant de voir qu’il existe des plans arrêtés à moyen terme pour investir dans des technologies réseau avancées, rendues possibles par des modèles de consommation plus flexibles qui limitent les demandes de capitaux initiales », a-t-il ajouté.


L’étude a été menée auprès de décideurs informatiques dans plus de 20 pays et huit secteurs d’activité principaux, et a analysé leur réponse aux attentes des équipes métiers et informatiques face à la pandémie de Covid 19, les décisions prises en matière d’investissement et les modèles de consommation actuellement envisagés.


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