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3ème Université d’été d’Hexatrust : La souveraineté passe par le développement d’une industrie de sécurité florissante

septembre 2017 par Marc Jacob

Pour sa quatrième table ronde, organisée par Hexatrust, le thème de la souveraineté a été traité. Autour de Mélanie Bénard-Crozat, Rédactrice en chef de S&D Magazine, Thierry Delville, Délégué aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces, Alexandre Souillé, président d’Olfeo, Raphaël
Basset VP marketing & Business Development d’Ercom et le Colonel Freyssinet, chef de la mission numérique de la Gendarmerie ont abordé ce thème en montrant que la souveraineté passe par le développement d’une industrie de sécurité florissante.

Thierry Delville, Délégué aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces estime que la Cybersécurité est un sujet stratégique. Sa
délégation créée il y a trois ans a vu dans son intitulé un rapprochant avec la partie économique.
Elle traite donc à la fois la Cybersécurité et aborde les problématiques liées
au développement de cette filière. Sa délégation travaille actuellement avec
l’ANSSI. Avec les nouvelles attaques, on voit que les actions des forces de polices
et de justices commencent monter en puissance. Alexandre Souillé, président
d’Olfeo, explique que la souveraineté c’est déjà la capacité d’avoir une industrie
compétente et florissante. Il regrette que dans les appels d’offres il y a très
peu de mention de label. Pourtant, il y a de nombreux avantages à utiliser des
solutions de Sécurité nationales, à commencer par la langue, le support
technique, sans compter les potentiels risques de fuites d’informations. Raphaël
Basset VP marketing & Business Development d’Ercom considère qu’il faut que les
éditeurs tissent des partenariats avec de grands groupes r monter leur offre Code
Ercom l’a fait avec Samsung ou Oberthur. Il faut aussi que leur solution soit
labellisée. Enfin, il faut que ces PME puissent communiquer sur les retour
d’expérience de leur clients finaux. Thierry Delville rebondi en soulignant que
comme on parle de Sécurité il vrai que l’on n’aime pas communiquer tant pour
acheter que pour afficher une faille. « C’est à nous d’organiser cette
communication. Il faut donc travailler sur cette communication en sensibilisant
les RSSI, les managers... » Il pense que dans les années à venir cette
communication devrait s’améliorer. Thierry Delville a conclu son intervention en énumérant
rapidement les grands chantiers sur lesquels il travaille actuellement avec son
Service.

L’ANSSI doit rapidement qualifier des solutions de SaaS

Le Colonel Freyssinet, chef de la mission numérique de la Gendarmerie à la charge
de la transformation numérique de son organisation. Cette transformation n’est pas
nouveau pour la Gendarmerie, mais son rythme s’est accélérée. Une brigade
numérique sera installée à Rennes en janvier prochain. Il s’agira de pouvoir
gérer les communications aves les usagers par internet. L’objectif est de rendre
aux gendarmes la proximité avec les citoyens. Le deuxième enjeu est les
conséquences au niveau de al donnée et de la résilience. Enfin des outils sont
développés en interne mais aussi avec des entreprises de préférence françaises.
Cette collaboration est simple à mettre en œuvre, la mission ayant communiquer
largement sur ses projets. Pour lui, la certification des solutions est un atout
essentiel. Raphaël Basset considère qu’un tel projet va effectivement dans le bon
sens. Dans tous les cas, il faut que les startups de sécurité industrialisent leurs
solutions. Il est nécessaire aussi que l’ANSSI puissent rapidement qualifier des solutions en
SAAS. Bien sûr, Reprend Alexandre Souillé, l’ANSSI doit déterminer des normes
pour pouvoir qualifier des solutions SaaS. Par contre, si la Gendarmerie est
sensible à la souveraineté ce n’est pas le cas de toutes les entreprises. Pour
aller vers l’export il faut faire des efforts importants. Quant à Raphaël Basset, il considère que la
clé du développement à l’export passe par le référencement dans le Gartner. Le
Colonel Éric Freyssinet explique qu’au niveau de la communication sur l’achat de
produits de Sécurité, elle est possible sous réserve d’y voir un intérêt pour
l’éditeur concerné et son administration.


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