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23 % des 18-34 ans français ont déjà été piratés plusieurs fois

octobre 2020 par McAfee

A l’occasion du mois de la cybersécurité, McAfee revient sur les pièges que les cybercriminels parviennent à tendre aux Français âgés entre 18 et 34 ans, pourtant nés à l’air du numérique.

Près d’un jeune sur deux (46 %) affirme avoir déjà été victime d’un logiciel malveillant et 23 % l’ont été plusieurs fois, selon une étude* YouGov pour McAfee. Lors de ces piratages, les liens cliqués ayant abouti à une infection promettaient de rediriger vers (1) une plateforme de streaming, (2) vers une publicité pour un service permettant de gagner de l’argent rapidement, (3) vers un site à caractère sexuel.

Des sources de piratage qui correspondent aux habitudes des jeunes

Les plateformes de streaming sont sans surprise la 1re source de piratage des jeunes. Fans de séries et de vidéos à la demande, un millenial sur cinq (24 %) ayant déjà subi un piratage l’a été via ce type de site. S’en suivent les fausses applications téléchargées…et truffées de virus (19 %), les e-mails contenant des liens de phishing…cliqués trop vite (16 %), les sites de jeux en ligne…et leurs fausses publicités (13 %), les réseaux sociaux…et leur profusion d’informations (10 %), les sites d’e-commerce douteux…mais si séduisants (9 %), les liens partagés par des proches…qui inspirent la confiance (8 %), les sites à caractère sexuel…toujours plus fréquentés (8 %), les sites de rencontre…et leur charge émotionnelle (5 %), les liens partagés par des célébrités…si influentes (3 %).

Les digital natives sont 70 % à savoir par quel moyen ils ont été infestés, ce qui démontre une bonne compréhension du numérique. Néanmoins, « on sait que les cybercriminels adaptent leurs stratégies d’escroquerie aux tendances et comportements de consommation. Ils créent de faux sites Web dans le but de tromper les internautes peu méfiants et de leur faire télécharger des fichiers ou des contenus piratés. Il est essentiel que le consommateur apprenne à protéger sa vie numérique contre les agissements des pirates en réfléchissant à deux fois avant de cliquer sur des liens suspects ou de télécharger des contenus, » commente Lam Son NGUYEN, Partner Product Manager chez McAfee.

Les cybercriminels connaissent les bons appâts

Baignant dans le numérique depuis leur enfance, il peut sembler surprenant que la majorité des 18-34 ans soient malgré tout victimes de logiciels malveillants. Pourtant, entre l’argent, la luxure, le divertissement et la curiosité, les cybercriminels s’y connaissent en séduction. En effet, les 72 % de répondants ayant su identifier quel lien cliqué a abouti à une infestation, déclarent que celui-ci promettait de rediriger vers :

Une plateforme de streaming – 20 %
Une publicité pour un service permettant de gagner de l’argent rapidement – 18 %
Un site à caractère sexuel – 16 %
Une publicité pour des objets du quotidien – 14 %
Un article de presse intriguant (sur une célébrité par exemple) – 10 %
Une publicité pour un produit de luxe vendu à moindre prix – 10 %
Un site de jeux en ligne – 10 %
Une publicité pour des articles de mode (hors luxe) – 9 %
Une publicité pour un produit de beauté miracle – 8 %
Une publicité pour un produit lié à la Covid-19 – 7 %

Des conséquences parfois lourdes

Parmi les séquelles provoquées par ce type d’incident, on constate que près d’un tiers (31 %) des jeunes ayant été victimes d’un piratage ont perdu leur matériel informatique, celui-ci ayant été dégradé par le virus. D’autres ont perdu des fichiers comme des documents, photos, ou vidéos (23 %) ou des données personnelles telles que leurs coordonnées, identifiants/mots de passe, ou leurs contacts (19 %). Plus d’un sur dix (11 %) a perdu de l’argent en renseignant ses coordonnées bancaires ou en étant victime d’un rançongiciel. Enfin, 3 % ont vu leur réputation atteinte, en raison d’informations ou de photos compromettantes publiées en ligne.

« Le grand public n’est pas toujours conscient que les recherches effectuées en ligne présentent un risque et n’imagine pas forcément les conséquences préjudiciables que peut entraîner la compromission de données personnelles en contrepartie de l’accès à des contenus de divertissements ou à de prétendus services en ligne, aussi séduisants soient-ils, » ajoute Lam Son NGUYEN.

Pour aider les consommateurs à naviguer en toute sérénité, McAfee propose McAfee WebAdvisor. Cet outil de réputation Web, disponible gratuitement, alerte l’utilisateur lorsqu’il est sur le point d’accéder à un site malveillant. Pour sa version 2021, McAfee WebAdvisor s’enrichit de :

La protection des réseaux sociaux : Pour éviter que les utilisateurs ne visitent accidentellement des sites web malveillants, McAfee annote désormais les flux de six grands réseaux sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn, Reddit, Twitter et YouTube.

La protection contre les escroqueries de faux support technique (tech scam) : McAfee WebAdvisor affiche désormais un avertissement lors de visite de sites Web pouvant être utilisés par des cybercriminels pour accéder à distance à votre PC.

Détection avancée des logiciels malveillants : McAfee a amélioré ses capacités de machine learning afin de réduire le temps nécessaire à la détection des menaces émergentes sur les appareils ainsi qu’une protection supplémentaire pour les menaces sans fichiers.


*Méthodologie :
Enquête YouGov commandée par McAfee, réalisée sur 1001 personnes représentatives de la population nationale française âgée entre 18 et 34 ans. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 1er au 2 septembre 2020.


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