Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

2015 : l’année du fléau Ransomware

janvier 2016 par Bitdefender

Après avoir analysé des e-mails infectés visant des utilisateurs lors des douze derniers mois et détecté une proportion considérable de malwares de type ransomware, Bitdefender publie un aperçu de ce que pourrait être l’amplitude de cette menace.

En juin 2015, le FBI a lancé un avertissement à propos de Cryptowall 4.0, le décrivant comme le ransomware le plus « actif et menaçant, visant les particuliers et entreprises américaines ». L’étude de Bitdefender confirme cette tendance : 61,8% de toutes les attaques de malwares via e-mails aux États-Unis ont diffusé du ransomware (la plupart du temps Cryptowall et Cryptolocker).

En France, un peu plus de la moitié (55.8%) de tous les fichiers malveillants diffusés via e-mail contenaient une forme de ransomware. L’hexagone est suivi de près par d’autres pays d’envergure :

À l’échelle mondiale, près du tiers des attaques de malwares par e-mails contenaient une forme de ransomware, dont la majorité aux États-Unis (11.9%) et environ 2% en France. Le reste des e-mails propageant d’autres types de malwares : chevaux de Troie, spywares et autres programmes malveillants.

Comme souvent, les internautes américains sont les plus ciblés par des infections ransomwares via e-mail (21.2%). La France arrive en 4e position des cibles privilégiées par les cybercriminels (3.85%).

Les cybercriminels à l’origine de ces ransomwares ont donc fait des États-Unis leur priorité, rejoignant ainsi les craintes des DSI américains davantage préoccupés par les ransomwares que par les menaces 0-day [1]. Ce pays représente en effet un marché hautement profitable pour ce type d’attaque. En 2015, les créateurs du tristement célèbre ransomware CryptoWall ont extorqué plus de 325 millions de dollars (près de 300 millions d’euros) aux victimes américaines, selon diverses études. Un des facteurs importants qui explique ces gains est l’utilisation d’algorithmes de chiffrement sophistiqués qui ne laisse bien souvent d’autre choix aux victimes que de payer la rançon. Le FBI lui-même a parfois encouragé des entreprises à payer.

Les ransomwares sont probablement la menace la plus importante pour les internautes depuis 2014 et resteront l’un des plus importants vecteurs de cybercriminalité en 2016. Alors que certains pirates préfèrent l’approche du chiffrement de fichiers, certaines versions plus novatrices se concentreront sur le développement de « l’extortionware » (malware qui bloque les comptes de services en ligne ou expose les données personnelles aux yeux de tous sur Internet).


Étude basée sur les informations techniques fournies par Adrian Popescu, Chef d’équipe du Bitdefender Antimalware Lab, et limitée à la télémétrie de Bitdefender.


[1] Étude Bitdefender, en partenariat avec la société de recherche Millward Brown, sur les menaces les plus difficiles à traiter pour les DSI (échantillon de 300 DSI travaillant dans des moyennes et grandes entreprises à travers les États-Unis).


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants