L’étude révèle que 38 % des femmes ont été découragées, à leur entrée dans le secteur IT, par le déséquilibre entre les sexes au sein de leur entreprise, contre seulement 29 % des hommes. Près de la moitié (48 %) des professionnels européens du numérique indiquent travailler au sein d’une équipe majoritairement masculine, soit six fois plus que leurs homologues évoluant dans une équipe principalement féminine (7 %).

Plus de la moitié (53 %) des professionnelles féminines du numérique à travers l’Europe se disent moins enclines à rejoindre une entreprise si elles y constataient un déséquilibre entre les sexes, contre seulement 38 % des hommes.

Parmi les autres enseignements de l’étude de Kaspersky Lab :

30 % Près d’un tiers des décideuses du secteur IT ont été confrontées à de la condescendance de type « mansplaining » de la part de leurs collègues masculins dans le cadre de leur travail.
43 % Plus de quatre femmes interrogées sur dix pensent avoir plus de chances de progresser dans un environnement également réparti entre hommes et femmes ou essentiellement féminin.
40 % des décideuses du numérique estiment que les pouvoirs publics et les universités devraient encourager les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers une future carrière dans le numérique.
57 % des hommes et 59 % des femmes jugent leur expérience dans le secteur informatique stimulante .
51 % des hommes et 49 % des femmes jugent leur expérience dans le secteur informatique « collaborative ».
22 % des hommes et 24 % des femmes Moins d’un quart des informaticiens européens considèrent que leur expérience dans le secteur informatique est une source de stress.
46 % des hommes et 49 % des femmes considèrent qu’une bonne rémunération représente le principal attrait d’un poste dans le numérique.

« Les femmes demeurent sous-représentées dans le numérique à travers l’Europe. S’il n’existe pas de solution miracle pour parvenir du jour au lendemain à l’équilibre des sexes dans notre secteur, cette étude nous aide à comprendre comment susciter davantage d’intérêt pour l’IT et la cybersécurité et rendre ces domaines plus attractifs et accessibles pour les femmes. Au-delà des carrières individuelles, le secteur de la cybersécurité ne peut que bénéficier de l’arrivée dans ses rangs d’un plus grand nombre de femmes, apportant une approche différente de la surveillance, de l’analyse et de la protection contre les cybermenaces », commente Ilijana Vavan, Directrice générale Europe de Kaspersky Lab.

L’étude éclaire les engagements de Kaspersky Lab en vue d’inspirer un changement dans le secteur, qui seront annoncés dans le courant de cette année dans le cadre de l’initiative « CyberStarts » de la société.
En 2017, Kaspersky Lab a publié le rapport combler l’écart entre les sexes dans le domaine de la cybersécurité indiquant qu’alors qu’un manque de talents flagrant se fait sentir et que 1,8 million de postes du domaine de la cybersécurité n’auront pas trouvé preneur en 2022, l’industrie de la cybersécurité fait maintenant face à l’une des parties les plus évidentes du problème : la sous-représentation des femmes dans l’industrie, qui ne représentent que 11 % des effectifs.

Méthodologie :
Etude Kaspersky Lab menée en ligne du 2 au 16 décembre 2019 par Arlington Research auprès de 5000 hommes et femmes travaillant dans le secteur du numérique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Italie, et en Espagne.
5000 entretiens ont été organisés à travers l’Europe (à raison de 1000 par pays), répartis à parts égales entre hommes et femmes (respectivement 500 par pays). Les personnes interrogées dans chaque pays sont des adultes âgés d’au moins 18 ans, qui occupent actuellement un poste dans l’informatique ou les TIC au sein d’entreprises de toutes tailles.