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Yves Rochereau, Check Point Software Technologies : Les projets de cybersécurité doivent être remis dans un contexte global

janvier 2017 par Marc Jacob

Pour Check Point le FIC est le rendez-vous incontournable du début d’année. C’est pour cela que Check Point depuis plusieurs années déjà soutient cet événement ui lui permet de rencontrer ces clients et prospects. En outre, ce salon permet aux visiteurs d’avoir une vision global des offres de cybersécurité. Yves Rochereau, Directeur Général France de Check Point Software Technologies considère que les projets de cybersécurité doivent être remis dans un contexte global, et ne doivent plus être des actes isolés.

Global Security Mag : Quel est l’objectif de votre participation au Forum International de la Cybersécurité 2017 (FIC) ?

Yves Rochereau : Le FIC est pour Check Point le rendez-vous incontournable de la cybersécurité du début d’année. En tant que leader sur ce marché, il est indispensable d’être présent sur cet évènement de référence. Avec plus de 4000 visiteurs, le FIC nous permet de rencontrer nos clients, des prospects, nos partenaires et l’ensemble des experts qui constituent l’écosystème de ce secteur. De plus, la tenue de cet évènement sur Lille nous rapproche du tissu économique du Nord servant ainsi la politique de développement de Check Point en région. C’est aussi l’opportunité de nous entretenir de façon privilégiée avec les interlocuteurs du secteur public, historiquement largement présents sur le FIC, et qui constituent un marché en forte croissance au sein de la filiale française.

GS Mag : Quelles sont les solutions de cybersécurité indispensables pour une administration ou une entreprise ?

Yves Rochereau : Les petites et moyennes entreprises ou les administrations sont des cibles privilégiées pour les hackers, au même titre que les grandes entreprises. Ces sociétés ont une exposition « naturelle » aux cybermenaces de par leur notoriété auprès du Grand Public. Elles possèdent 2 structures qui peuvent les exposer :

  Le front office : c’est-à-dire le site web de services tel que celui des Impôts ou de la Sécurité Sociale. La très forte modernisation de ces sites les rend de plus en plus vulnérables. Les attaques les plus couramment constatées sont les attaques DDoS qui font « tomber » le site en question, le mettant hors d’état de marche. Les administrations et les entreprises doivent impérativement se prémunir contre ce type d’attaques qui paralyserait une bonne partie de leur activité.

  Le back-office : c’est-à-dire le système de gestion interne. Il est essentiel de protéger ces données précieuses qui ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains. Les entreprises et les organisations doivent mettre en place des solutions qui permettent de lutter contre les attaques de phishing, de protéger les accès, mais aussi de lutter contre les intrusions (Intrusion Prevention System), et de s’assurer de l’intégrité des documents reçus informatiquement (sandboxing).

GS Mag : Quelles sont les principales préoccupations de vos clients ?

Yves Rochereau : Nos clients se préoccupent de cette balance entre le front et le back office. Il est important pour eux d’avoir des solutions capables de protéger efficacement ces deux éléments vitaux.
Il y a également une prise de conscience concernant le risque multidimensionnel. En effet, l’approche de la lutte contre les cybermenaces doit se faire désormais de façon globale, plus holistique. Souvent, les entreprises ou les administrations ont tendance à privilégier une solution pour un problème, et elles laissent donc des « zones sans protection » dont vont se délecter les hackers.
Il faut aussi penser à administrer les solutions de cybersécurité mises en place. Faut-il plutôt du management à distance ou centralisé ? Les réflexions se portent aussi sur l’analyse, le traitement, la détection et la prévention des menaces. Cela nécessite-t-il d’être accompagné, de recruter, et d’investir dans des outils de management intelligents.
L’arrivée de la loi européenne sur la protection des données (GDPR) suscite quelques interrogations…. Quels sont les outils à mettre en place pour respecter cette nouvelle loi ?

Nous les accompagnons dans ces changements.

GS Mag : Selon vous, comment la menace va t-elle évoluer en 2017 ?

Yves Rochereau : En 2017, il faudra s’attendre à une professionnalisation de la menace. Ce phénomène a déjà été enclenché mais continuera de s’accentuer en 2017. En effet, désormais il faut peu de technologie et peu de moyens pour générer des cyberattaques d’envergure.

La multiplication des objets connectés élargit aussi la surface d’attaque et permet de récolter des données personnelles puis de s’attaquer au cœur des systèmes d’information.

GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ?

Yves Rochereau : Le risque est désormais multidimensionnel. Cela parait évident et pourtant bien souvent ce n’est pas pris en compte. Les projets de cybersécurité doivent être remis dans un contexte global, et ne doivent plus être des actes isolés. Il est de notre responsabilité d’avoir un niveau d’exigence extrêmement fort pour répondre à ce risque, au travers de nos solutions de cybersécurité.
Profitez du FIC pour aller à la rencontre des offreurs de solutions. Prenez bien sûr le temps de rencontrer les équipes Check Point sur place, mais aussi de découvrir toutes les innovations du marché en terme de cyberdéfense car elles sont nombreuses, intéressantes et constituent des briques indispensables à une protection efficace contre les attaques.


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