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Websense : les comportements à haut risque sur Internet

octobre 2008 par Websense

Websense Inc. révèle que les entreprises en France et en Afrique du Nord sont involontairement vulnérables aux comportements à haut risque sur Internet.

Cette conclusion résulte de l’analyse des données recueillies lors d’audits de routine de l’utilisation d’Internet dans 45 entreprises (employant de 50 à 6500 salariés) de divers secteurs économiques publics et privés (hôpitaux, collectivités territoriales, industrie, finance, etc.). Ces audits, menés à la demande des entreprises elles-mêmes, ont observé les pratiques d’utilisation d’Internet par les salariés et les risques éventuellement associés.

Les audits ont été rendus possibles par le logiciel Websense Web Security, installé de façon transparente sur le réseau de l’entreprise en mode sonde. Afin de respecter la loi française Informatique et libertés, les audits ont été menés sur une période de 15 jours en moyenne et de façon entièrement anonyme : aucune information nominative n’a été recueillie ou enregistrée.

Websense a pu faire les constatations suivantes :

1) Toutes les entreprises auditées sont régulièrement exposées à un risque

Les audits ont révélé que des sites Internet infectés faisaient régulièrement l’objet d’accès depuis l’entreprise. Dans 68 % des cas, les sites Web contenant du code malveillant étaient des sites de bonne réputation qui avaient été involontairement infectés.

57 % des menaces étaient liées à des sites dynamiques de type Web 2.0, mais moins de 10 % des sites infectés étaient hébergés en France. L’une des entreprises (de 2500 salariés) a visité
548 437 sites infectés par du code malveillant sur une période de 10 jours.

Des codes de type keyloggers, adware et spyware ont été détectés dans 93 % des entreprises auditées, des blocs d’information allant jusqu’à 635 Mo étant ainsi discrètement dérobés par de tels programmes. Cela démontre bien que les agresseurs sont essentiellement à la recherche d’informations et de données.

2) L’utilisation non professionnelle d’Internet reste très répandue

Comme on pouvait le prévoir, l’utilisation des réseaux sociaux et des portails à contenu dynamique est en hausse. Les sites les plus courus de réseaux sociaux, comme Facebook, MySpace et LinkedIn, figurent partout au palmarès des 20 sites les plus visités, et dans la moitié des entreprises auditées, l’un d’entre eux au moins figure dans le « Top 5 » en termes de durée des visites comme du nombre de pages demandées.

Les portails à contenu dynamique, comme « iGoogle » ou « MyYahoo », reçoivent des visites régulières dans 49 % des entreprises. Dans tous les cas, ces pages contenaient des widgets et des mashups externes à l’entreprise.

Les 10 sites les plus visités dans 71 % des entreprises comprenaient au moins un site des catégories suivantes : adultes, piratage (hacking, renifleur de réseau, craquage de mots de passe) ou ayant un rapport avec le P2P.

Dans un peu plus de la moitié des entreprises (55 %), des règles d’utilisation d’Internet étaient en vigueur pour limiter l’utilisation personnelle d’Internet.

3) La messagerie instantanée reste un outil très utilisé

Les audits ont montré que la messagerie instantanée était utilisée partout peu ou prou, par l’intermédiaire de protocoles encapsulés utilisant le port 80 ou de clients Web, et que dans tous les cas, elle servait aussi à l’échange de fichiers.

Des 45 entreprises auditées, 33 % estimaient que la messagerie instantanée représentait un risque potentiel, alors que les 67 % restant jugeaient qu’elle n’était pas utilisée très fréquemment ou bien que les solutions en place empêchaient son usage.

De tels échanges peuvent réduire la bande passante disponible et, à moins que les pièces jointes soient bloquées par un produit comme Websense Web Security, ils peuvent présenter un risque sérieux de fuite d’informations et de propagation de menaces (virus, vers, botnets, etc.).

4) Les attaques multicanaux augmentent

Les courriers électroniques sont reconnus comme étant le vecteur d’un grand nombre d’attaques finalisées par le Web. L’audit réalisé ne nous permettait pas d’analyser les e-mails des salariés, mais le Websense Security Lab identifie régulièrement les URL de sites contaminés qui circulent actuellement sous forme de liens dans les messages spams. Plus de 15 % des sites Web infectés visités par les salariés dans le cadre de ces audits correspondaient à des URL déjà connues pour circuler par spam interposé.

Les cyberdélinquants utilisent de plus en plus un panachage de techniques en exploitant la complémentarité de l’e-mail et du Web, ce qui leur permet de contourner les solutions de sécurité ne gérant qu’un canal de communication à la fois.

5) Les menaces évoluent plus vite pour une durée de vie raccourcie

Ce qui est ressorti de façon évidente de cette enquête, c’est l’importance de l’adaptation et de la réaction en temps réel aux tendances et aux menaces du Web 2.0. Dans 11 % des cas, l’URL pointant vers un site compromis et utilisé par les salariés avait été détecté par le réseau Websense ThreatSeeker Network moins d’une heure plus tôt, et dans 24 % des cas, la menace était identifiée depuis moins de 24 heures. Près d’un quart (23 %) des sites de phishing et de pharming auxquels les salariés ont accédé pendant les audits n’ont existé que moins de 48 heures.

« Les données recueillies au 1er semestre 2008 indiquent clairement que les entreprises ont de plus en plus de difficultés à se protéger des menaces véhiculées par Internet », explique Dominique Loiselet, Directeur général de Websense France. « Deux grandes tendances se dégagent : d’abord, plus les sites Web 2.0 et de réseaux sociaux se popularisent, et plus ils sont ciblés par les cyberdélinquants ; ensuite, la rapidité de création et de propagation des menaces exploitant à la fois le courrier électronique et le Web rend quasi obsolète un grand nombre de solutions de sécurité existantes. Websense Web Security supplée les antivirus et pare-feu dépassés en allant à la chasse aux menaces avant qu’elles infectent nos clients et en offrant une protection contre elles quelques minutes à peine après leur découverte, et ce avant même que des mises à jour logicielles ou de signatures soient disponibles ».

Toutes les entreprises auditées disposaient d’un niveau plus ou moins élevé de sécurité, avec un ou plusieurs pare-feu (100 %), des logiciels antivirus web (31 %), des solutions de prévention ou de détection des intrusions (24 %) et des solutions de filtrage des URL (22 %).


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