Nouvelle illustration de la stratégie Linux Automation de Red Hat, ces technologies permettant aux entreprises de déployer des solutions de virtualisation sur leurs serveurs x86 à l’échelle de leur infrastructure informatique. En n’utilisant qu’un seul jeu d’outils de gestion pour les serveurs physiques et virtuels, cette architecture permet d’implémenter, au choix, une infrastructure virtuelle, SaaS, à base d’application ou traditionnelle. Une plus grande flexibilité permet aux clients de réduire le coût et la complexité d’une telle opération.

Hyperviseur Linux embarqué : nouvel hyperviseur pour héberger les environnements virtuels Red Hat Enterprise Linux et Microsoft® Windows®. Cet hyperviseur offre le meilleur de la virtualisation et de Linux : sécurité optimale, hautes performances, et une très grande compatibilité matérielle, le tout dans un format compact très facile à intégrer dans les serveurs et les ordinateurs de bureau. Cet hyperviseur est disponible en version bêta à l’adresse suivante : www.ovirt.org. La conception de cet hyperviseur s’inspire du projet KVM (kvm.qumranet.com), qui fait partie du kernel Linux depuis 2006. Il facilite la migration des machines virtuelles d’un système à un autre en temps réel, avec des garanties de haute disponibilité. Digne successeur de la technologie Xen dont la réputation n’est plus à faire, KVM s’est rapidement imposée comme la nouvelle génération des technologies de virtualisation.

Gestion des infrastructures virtuelles : cette technologie de gestion multi-systèmes est indispensable pour le déploiement de systèmes virtualisés en environnements de production. En étroite collaboration avec ses clients, Red Hat a réussi nombre de déploiements au cours des deux dernières années, des tests et développements jusqu’au grid computing à la demande, avec à son actif les déploiements virtuels les plus étendus au monde. La somme de ces expériences a permis d’aboutir à la première solution de gestion des infrastructures virtuelles Open Source, pour aider les directions informatiques à bâtir et gérer elles-mêmes leur propre environnement virtuel. L’intégration de l’ensemble des tests, développements, grid computing et applications de production au sein d’une infrastructure virtuelle unifiée se traduira par une réduction considérable des coûts d’investissement et d’exploitation en plus d’un meilleur niveau de service dans toute l’organisation.

Infrastructure de sécurité : la virtualisation des environnements de production s’accompagne de préoccupations de sécurité pour la direction informatique des entreprises. L’aspect partagé et le fonctionnement dynamique des systèmes virtuels nécessitent l’intégration de fonctionnalités d’identification, de réglementation et d’audit à la couche d’infrastructure. Ainsi, les ressources critiques, notamment les cycles de calcul, le stockage des données et l’accès au réseau, peuvent être contrôlées pour garantir leur conformité aux règles de sécurité des applications de chaque entreprise. Jusqu’à présent, l’absence d’une infrastructure complète de sécurité des environnements virtuels a ralenti les projets de consolidation des applications sur une seule infrastructure partagée. C’est dans ce contexte que Red Hat annonce le projet www.freeIPA.org destiné à développer des technologies de sécurité intégrées pour protéger les processus de virtualisation à tous les niveaux de l’entreprise.