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Vertiv anticipe l’avènement du datacenter de 4e génération dans ses Perspectives 2018

décembre 2017 par Marc Jacob

Les précédentes prédictions de Vertiv avaient révélé des tendances associées au cloud, aux systèmes intégrés, à la sécurité des infrastructures et plus. Voici les cinq tendances qui vont influer sur l’écosystème du datacenter en 2018 :

1. Émergence du datacenter de 4e génération : Sous la forme d’armoires IT traditionnelles ou de micro-datacenters de moins de 150 mètres carrés, les entreprises exploitent de plus en plus la périphérie du réseau. Le datacenter de 4e génération intègre de façon holistique et harmonieuse le cœur et la périphérie, faisant de ces nouvelles architectures bien plus que des réseaux distribués.

Des architectures innovantes délivrent des capacités en temps réel à l’aide de modules évolutifs et économiques qui tirent parti de solutions de refroidissement optimisées, d’alimentations électriques sécurisées à haute densité, de batteries lithium-ion et d’unités de distribution électrique sophistiquées. Des technologies avancées de surveillance et de gestion unifient ces systèmes et permettent à des centaines, voire des milliers, de nœuds informatiques distribués de fonctionner de concert pour réduire la latence et les investissements de départ, accroître les taux d’utilisation, éliminer de la complexité et permettre aux entreprises d’ajouter des capacités IT connectées quand et où elles en ont besoin.

2. Les fournisseurs de cloud optent pour la colocation : L’adoption du cloud est tellement rapide que, dans bien des cas, les fournisseurs n’arrivent pas à suivre le rythme de la demande. En réalité, certains évitent même d’essayer. Ils préfèrent se concentrer sur la prestation de services et d’autres priorités avant d’agrandir le datacenter, et se tournent vers les fournisseurs de colocation pour obtenir les capacités qui leur manquent.

Axées sur l’efficacité et l’évolutivité, les colocations satisfont rapidement la demande et font baisser les coûts. La prolifération des sites de colocation permet également aux fournisseurs de cloud de choisir des partenaires situés à proximité de l’utilisateur final, afin d’exploiter ces ressources comme des dispositifs de périphérie. Les colocations répondent en réservant une partie de leurs datacenters à des services cloud ou en proposant des installations entièrement sur mesure.

3. Reconfiguration du datacenter de taille moyenne : Ce n’est pas un secret : les plus grands potentiels de croissance du marché du datacenter se trouvent dans les installations hyperscale (chez les fournisseurs de cloud et de colocation généralement) et à la périphérie du réseau. Avec la croissance des ressources de colocation et de cloud, les opérateurs de datacenters traditionnels ont désormais la possibilité de réinventer et reconfigurer leurs installations et les ressources qui restent stratégiques pour les opérations locales.

Les entreprises qui ont plusieurs datacenters continueront d’unifier leurs ressources informatiques internes, sans doute en migrant ce qu’elles peuvent vers le cloud ou des colocations tout en réduisant leurs capacités locales et en exploitant des configurations à déploiement rapide, capables d’évoluer rapidement. Ces nouvelles installations seront plus petites mais aussi plus efficaces, plus sûres, et hautement disponibles : une approche en parfaite adéquation avec la nature critique des données que ces entreprises cherchent à protéger.

Dans les régions du monde où l’adoption du cloud et de la colocation est plus lente, la prochaine étape est celle des architectures hybrides, qui allient des ressources IT locales sécurisées à un cloud privé ou public afin de réduire les coûts et de gérer le risque.

4. La haute densité est (enfin) là : La communauté du datacenter prédit depuis dix ans un pic de la densité énergétique des racks, mais les augmentations n’ont jusqu’à présent été qu’incrémentielles, dans le meilleur des cas. Les temps changent. Si des densités inférieures à 10 kW par rack restent la norme, des déploiements à 15 kW ne sont pas inhabituels dans les installations hyperscale, et on frôle parfois les 25 kW.

Pourquoi maintenant ? L’introduction et l’adoption à grande échelle des systèmes informatiques hyperconvergés en sont les principales forces motrices. Les colocations vendent naturellement très cher l’espace de leurs sites, et une densité énergétique en rack peut se traduire par une hausse des revenus. D’autre part, les progrès accomplis dans la consommation énergétique des technologies de serveurs et processeurs ne peuvent, au mieux, que retarder l’impératif de haute densité, inévitable à terme. On a toutefois de bonnes raisons de penser que l’adoption à grande échelle des hautes densités s’apparentera plus à une marche lente qu’à un sprint. Des densités vraiment supérieures peuvent transformer fondamentalement le format du datacenter, de l’infrastructure d’alimentation électrique aux modes de refroidissement choisis pour les environnements à haute densité. La haute densité est en marche, mais elle ne s’installera sans doute pas avant fin 2018 et après.

5. Le monde réagit à la périphérie : De plus en plus d’entreprises déplacent des capacités informatiques vers la périphérie de leurs réseaux, et il est donc temps de procéder à une évaluation critique des installations qui abritent ces ressources edge, ainsi que de la sécurité et de propriété des données qu’elles contiennent. Cette évaluation concerne la conception physique et mécanique, la construction et la sécurité des sites de périphérie, et soulève également des questions complexes concernant la propriété des données. Les gouvernements et les autorités de régulation du monde entier seront amenés à se pencher sur ces aspects et à agir en conséquence.

Envoyer des données dans le cloud ou un site central à l’autre bout du monde pour les analyser et les rapatrier est aussi long que peu pratique, et c’est pourquoi on installe de plus en plus de clusters et de capacités analytiques en périphérie, dans d’autres villes, états et pays que ceux du siège de l’entreprise. Qui possède les données, et quelles sont les autorisations associées ? Le débat est vif, mais 2018 sera l’année où ces discussions trouveront des réponses et déboucheront sur des actions.


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