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Transformation numérique : quel modèle de Cloud adopter ?

avril 2018 par Hari Candadai, Vice-président, marketing produit mondial et stratégie, Rimini Street

À l’heure où la transformation numérique bouleverse les modèles métiers traditionnels, des entreprises de toutes tailles, tous secteurs d’activité confondus, recherchent la meilleure façon de garder le tempo. L’adoption du cloud computing a connu une forte accélération au cours des dernières années, ouvrant aux entreprises la voie à de vastes opportunités d’innovation à condition d’être abordée correctement, de façon sélective et à un rythme approprié. En outre, le cloud fournit aux DSI des options séduisantes alors que leurs priorités financières migrent de la gestion des coûts à leur optimisation.

Mais comment faire le bon choix entre les différents modèles de cloud ? Parmi les solutions disponibles, laquelle permettra à une entreprise de faire effectivement la différence, c’est-à-dire d’augmenter ses recettes, de réduire ses coûts et de gagner des parts de marché ?

Voici les trois principaux modèles de cloud computing que les entreprises peuvent adopter en fonction de leurs besoins métier, de leur profil financier et de la réglementation propre à leur secteur.

 Cloud public : un fournisseur de « cloud public » met des ressources à la disposition des utilisateurs, généralement selon un modèle de paiement à l’usage (pay-per-use). Principaux avantages pour l’entreprise : des coûts peu élevés et une grande capacité d’évolution. Il est en effet inutile d’acheter, d’installer, d’exploiter ou d’entretenir des serveurs et autres équipements, et l’entreprise peut développer ses propres applications. Les ressources sont en grande partie mises à disposition « à la demande », ce qui permet de s’adapter très facilement à toute fluctuation du niveau d’activité. Résultat, les utilisateurs bénéficient des économies induites par les activités à grande échelle hébergées par des fournisseurs de cloud public comme Amazon Elastic Compute Cloud (EC2), IBM Blue Cloud, Sun Cloud, Google AppEngine ou Microsoft avec sa plateforme Windows Azure.

 Cloud privé : un « cloud privé » fournit un environnement sécurisé où seul le client spécifié peut intervenir. Outre une évolutivité comparable à celle de son homologue public, le cloud privé permet à l’entreprise d’utiliser sa propre infrastructure, selon ses propres conditions, que ce soit en mode local (dans son datacenter) ou en mode externe (colocation, hébergement, etc.). Un cloud privé peut être exploité directement par l’équipe informatique de l’entreprise ou par un tiers spécialisé dans ce type de prestation et qui prendra en charge l’administration des tâches de configuration, de supervision, de sauvegarde et de maintenance. En fonction du secteur d’activité et des réglementations relatives à l’intégrité des données, à la confidentialité et aux périodes d’indisponibilité, un cloud privé permet à l’entreprise de mieux maîtriser ses données et l’infrastructure sous-jacente — seuls ses services seront exécutés et ses données seront stockées dans des « cloud boxes » privées.

 Cloud hybride : un « cloud hybride » associe des systèmes existants à des options offertes par un cloud public ou privé. Outre les avantages d’évolutivité et de continuité de service inhérentes aux deux premiers modèles, l’approche hybride accélère la mise sur le marché, ce qui en fait un différentiateur-clé. Un cloud hybride permet de créer rapidement des environnements pour tester, prototyper et lancer de nouveaux systèmes d’engagement (Systems of Enbgagement – SoE) comme la mobilité, l’informatique décisionnelle (Business Intelligence) ou des applis sociales, en s’appuyant par exemple sur le système d’enregistrement (Systems of Records — SoR) que constituent les progiciels de gestion intégrés (ERP).
On le voit, il ne suffit pas de décider de « migrer vers le Cloud ». L’entreprise doit d’abord déterminer ses objectifs, la façon dont ses processus informatiques s’alignent sur ces objectifs, et le modèle de cloud computing qui sera le plus performant.

La migration vers le cloud présente l’avantage de ne pas être une solution « tout ou rien ». Ce projet se distingue par sa flexibilité et les choix offerts. Il n’est pas obligatoire d’aller au bout du projet si les besoins ne l’exigent pas ou si sa rentabilité n’est pas démontrée.

À titre d’exemple, remplacer intégralement un système ERP personnalisé ne constitue pas nécessairement la décision la plus judicieuse, compte tenu de l’intérêt économique et de la maturité limités qui caractérisent les ERP actuellement disponibles sur le cloud. Les entreprises ont consacré beaucoup de temps et d’argent à personnaliser et optimiser leurs progiciels de gestion intégrés, et il est hors de question que ces investissements partent en fumée. Qui plus est, les fonctionnalités industrielles des ERP déployés et opérationnels ne sont pas encore disponibles sur le cloud. Selon les experts, la parité fonctionnelle entre les ERP installés par le client et les versions disponibles sur le Cloud ne sera pas une réalité avant au moins 5 à 10 ans.

De nombreuses entreprises préfèrent explorer une approche informatique hybride en choisissant de conserver leurs systèmes d’enregistrements historiques (un ERP par exemple) et en innovant « a minima » avec des technologies de pointe, plus rapides, moins onéreuses et plus agiles pour la mobilité, les réseaux sociaux, le Big Data et l’informatique décisionnelle.

Il est clair que le cloud représente une option séduisante pour les entreprises qui doivent s’adapter aux nouveaux impératifs dictés par la transformation numérique. Avec une approche réfléchie du cloud, elles peuvent réaliser d’importantes économies (d’argent, de temps et de ressources), réduire les risques en conservant des systèmes qui ont fait leurs preuves, et innover plus rapidement pour répondre à de nouveaux besoins.


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