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Sophos : Classement trimestriel des douze principaux pays relayeurs de spam

juillet 2010 par Sophos

Sophos publie son enquête sur les douze principaux pays à partir desquels des campagnes de spam ont été émises au cours du deuxième trimestre 2010. Les Etats-Unis demeurent la principale source de spam émis dans le monde, avec 15,2% du total contre 13,1% au trimestre précédent.

La France et le Royaume-Uni connaissent également une importante augmentation, passant respectivement de la dixième à la sixième place et de la neuvième à la quatrième, alors que ces deux pays étaient absents du classement en 2009.

La liste complète des douze principaux pays relayant du spam pour la période d’avril à juin 2010 est la suivante :

1. Etats-Unis 15,2%

2. Inde 7,7%

3. Brésil 5,5%

4. Royaume Uni 4,6%

5. Corée du Sud 4,2%

6. France 4,1%

7. Allemagne 4,0%

8. Italie 3,5%

9. Russie 2,8%

10. Vietnam 2,7%

11. Pologne 2,5%

12. Roumanie 2,3%

Autres pays : 40,9%

Sophos avertit que les messages de spam sont de plus en plus souvent malveillants : ils ne sont plus seulement consacré à la promotion de produits non sollicitée, mais sont utilisés pour diffuser des liens vers des sites web infectés et des programmes malveillants.

« Il est désolant de constater une telle augmentation du spam relayé par des ordinateurs compromis en Europe. La France, le Royaume-Uni, l’Italie et la Pologne ont tous gagnés plusieurs places depuis le début de l’année », commente Michel Lanaspèze, Directeur Marketing et Communication de Sophos Europe du Sud. « Les groupes criminels contrôlant des réseaux d’ordinateurs ‘zombies’ ne les utilisent plus seulement pour lancer des campagnes de spam, mais également pour dérober des profils d’identité et des cordonnées de comptes bancaires. Informer les utilisateurs sur les risques qu’ils courent en cliquant sur les liens ou les pièces jointes des messages de spam ou leur expliquer que leurs ordinateurs sont peut-être déjà sous le contrôle de cybercriminels semble une lutte sans fin. Les entreprises comme les utilisateurs eux-mêmes doivent avoir une approche plus proactive de leur sécurité informatique et du filtrage du spam pour éviter de participer à l’aggravation de ce problème mondial. »

Cette hausse des messages de spam générés par les pays européens se retrouve dans le classement par continent :

Répartition du spam relayé par continent entre avril et juin 2010 :

1. Europe 35,0%

2. Asie 30,9%

3. Amérique du Nord 18,9%

4. Amérique du Sud 11,5%

5. Afrique 2,5%

Autres 1,2%

L’Europe a désormais dépassé l’Asie pour devenir le continent le plus prolifique en matière de spam. Malgré la première place occupée par les USA dans le classement par pays, l’Amérique du Nord reste au troisième rang en termes de continent, loin derrière l’Europe et l’Asie.

« Le spam demeurera un problème mondial tant qu’il génèrera de l’argent pour les spammeurs. Il reste rentable pour les criminels même si une minuscule proportion des destinataires clique sur les liens », poursuit Michel Lanaspèze. « De trop nombreux utilisateurs risquent d’être infectés par du malware qui intégrera à leur insu leur ordinateur dans un réseau émetteur de spam, un botnet. Pour combattre les spammeurs, il est non seulement indispensable de disposer d’une solution de sécurité à jour, mais aussi de savoir résister à la tentation d’acheter des produits via ces canaux. »

Les messages de spam représentent 97% du total des courriels reçus sur les serveurs de messagerie des entreprises, encombrant les réseaux et provoquant une considérable perte de temps et de productivité. Largement utilisés pour vendre des produits illégaux ou contrefaits, la quasi-totalité de ces messages provient d’ordinateurs infectés (appelés bots ou zombies) contrôlés par des cybercriminels spécialisés, les ‘botherders’.

Il existe de nombreuses manières d’infecter un ordinateur pour lui faire rejoindre un botnet, un des principaux étant de pousser l’utilisateur à cliquer sur un des liens malveillants fréquemment intégrés aux messages de spam diffusés via ces réseaux. Le meilleur moyen pour les utilisateurs et les administrateurs de limiter ce risque est de disposer d’une protection anti-spam et anti-malware, de se comporter en ligne avec discernement et de s’assurer que leurs systèmes sont à jour des correctifs de sécurité.

Sophos recommande aux entreprises de mettre à jour automatiquement leur protection antivirale, et de mettre en place sur leurs passerelles Web et de messagerie une solution consolidée pour se défendre des virus et du spam.


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