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Selon le rapport Heavy Reading, il ressort que les interruptions et dégradations des services réseau mobile sont de plus en plus imputables aux encombrements et défaillances du réseau

mars 2016 par Spirent Heavy Reading

Spirent annonce la disponibilité d’un rapport édifiant intitulé « Mobile Network Outages & Service Degradations : A Heavy Reading Survey Analysis » – rapport réalisé par Heavy Reading, une entreprise spécialisée dans l’analyse des tendances propres au secteur des télécommunications.

Sur la base d’une enquête, le rapport analyse en profondeur l’expérience actuelle des opérateurs en termes de perturbations réseau. Il fait également état des impacts que les interruptions peuvent avoir sur l’intégralité des activités, notamment lorsqu’elles affectent un pourcentage élevé d’abonnés et que les canaux traditionnels et les médias sociaux commencent à être informés de ces interruptions.

Établies à partir d’une enquête auprès de 54 opérateurs mobiles internationaux, les principales conclusions du rapport sont les suivantes :

• Les « encombrements aux heures de pointe » constituent le facteur majoritairement responsable des interruptions et selon les répondants, ces encombrements se produisent « souvent » (37 %), « rarement » (50 %) ou « jamais » (seulement 11 %).

• Les « encombrements et surcharges du réseau » représentent – et de loin – la cause la plus courante des interruptions et dégradations du réseau : cette cause est mentionnée par 81 % des répondants, contre 46 % pour les « défaillances du réseau » qui viennent en deuxième position.

• Les défaillances du réseau sont à l’origine des interruptions et dégradations les plus préjudiciables, selon 85 % des répondants.

• Les données de l’enquête conduite en janvier 2016 font apparaître une augmentation du nombre des interruptions dont la résolution exige au moins 48 heures de travail.

• D’une façon générale, le lancement d’un nouveau téléphone est moins perturbant que le lancement d’un nouveau service : 44 % des répondants déclarent qu’un nouveau téléphone n’est « jamais » un facteur contributif, contre 28 % pour un nouveau service.

Les communications mobiles relèvent aujourd’hui d’un environnement tout IP, avec une accélération toujours plus soutenue. Des millions d’utilisateurs de Smartphone exigent un accès instantané à des centaines de milliers d’applications avec des téléchargements haute vitesse. La gestion de services sensibles aux temps de propagation, comme par exemple VoLTE, s’est complexifiée par rapport à l’époque où le trafic se limitait à la consultation des messageries et aux navigations sur le Web. Désormais, le trafic ne se répartit plus entre voix et SMS et les opérateurs doivent composer avec cette réalité.

Ainsi que le confirment les conclusions du rapport, la gestion de cette nouvelle réalité « tout IP » doit passer par des tests réseaux actifs identifiant les problèmes potentiels de façon proactive, avant que ces problèmes conduisent à des interruptions ou affectent la qualité des services. À l’heure actuelle, beaucoup d’opérateurs recourent à des sondes passives implantées en des points spécifiques du réseau, et des tests proactifs viennent éventuellement en appui de ces sondes. Toutefois, ces aménagements nécessitent le plus souvent une vérification manuelle et de ce fait, de nombreux problèmes vont subsister après filtrage de plusieurs téraoctets de données.

Spirent a commandé une deuxième édition de cette enquête afin que le secteur d’activité dispose d’un rapport sur la performance du réseau mobile, en pleine évolution, sous l’angle de la disponibilité des services. Même s’il ressort de ce rapport que les problèmes dus aux nouveaux téléphones sont nettement moins fréquents, les réseaux mobiles et leurs systèmes de gestion de la performance font encore l’objet de nombreuses difficultés qui se traduisent, pour les opérateurs, par des dégradations et des interruptions de service qu’ils ne peuvent maîtriser avant répercussion sur les clients.

Patrick Donegan, analyste principal chez Heavy Reading : « L’étude conduite cette année a notamment amené à conclure qu’à ce jour, les interruptions des réseaux mobiles étaient majoritairement dues aux défaillances réseau, alors que les problèmes de liaison physique constituaient la principale cause voici seulement quelques années. Il est également intéressant de noter que les opérateurs mobiles signalent un plus grand nombre d’incidents dont la résolution exige 48 heures de travail ou plus ».

John Baker, directeur général de l’unité fonctionnelle Mobility Infrastructure chez Spirent Communications : « Le rapport Heavy Reading fait clairement apparaître que les dégradations et interruptions posent sérieusement problème pour les opérateurs, avec des atteintes à la réputation de leurs marques et avec des pertes de bénéfices représentant en moyenne entre 1 et 5 % des recettes. Et alors que le trafic vidéo et l’Internet des objets viennent massivement solliciter les capacités du réseau, ces interruptions ne vont faire que croître en fréquence comme en gravité. En l’occurrence, les tests proactifs des réseaux et services mobiles sont particulièrement appropriés pour valider les changements et les mises à niveau, pour surveiller la performance en temps réel et pour intercepter les problèmes avant leur répercussions sur les clients ».


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