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Secteur financier 2.0, Crowdlending, prêts en ligne : Les identités 1ère denrée de la cybercriminalité en 2017

mars 2017 par ThreatMetrix

Selon les derniers résultats du rapport de sécurité ThreatMetrix du quatrième trimestre 2016, près de 1 million de cyber attaques auraient ciblé les opérations de prêt en ligne au cours de l’année précédente, un chiffre qui continuera encore fortement à croître en 2017. La valeur totale de ces transactions est estimée approximativement à 9.4 milliards d’euros.

Le secteur de la finance a en effet largement capté l’attention du cyber crime mondial en 2016. Cherchant à surfer sur la vague des prêts en ligne et des modèles de paiement alternatifs, les hackers exploitent les délais liés aux approbations de prêts pour s’assurer un gain financier substantiel. Cette tendance est la toute dernière stratégie utilisée par le crime organisé pour mener ses exactions dans le secteur financier : le nombre des attaques touchant spécifiquement les prêteurs en ligne alternatifs s’est développé de 150% depuis le troisième trimestre 2016 !

En outre, les banques et les acteurs des services financiers deviennent de plus en plus vulnérables. Le réseau d’identités numériques, Digital Identity Network® de ThreatMetrix a détecté 80 millions d’attaques utilisant des identités légitimes volées ou fausses pour le seul secteur financier en 2016. Autre tendance majeure : une croissance de 250% du volume des transactions mobiles année après année, avec près de 55% des transactions de services financiers provenant dorénavant de téléphones mobiles.

“En raison de sa très forte popularité et des cycles rapides de transaction, le prêt en ligne est devenu la cible par excellence des cybercriminels. Les préteurs en ligne sont poussés à adopter des méthodes d’authentification qui s’appuient sur des données d’intelligence temps réel basées sur les comportements, pour valider les demandes de prêts authentiques et empêcher les fraudes. C’est aujourd’hui l’unique moyen de réussite au sein d’un marché extrêmement concurrentiel.” déclare Pascal Podvin, Senior Vice President Operations, International and Channel de ThreatMetrix.

La France dans le top 5 des pays à l’origine des attaques

Au cours du dernier trimestre 2016, la France s’est positionnée dans le top 5 des pays mondiaux à la source des cyber attaques (1 transaction sur 4 dans le secteur des médias et 1 transaction sur 10 dans le secteur du e-commerce y ont été rejetées), avec la plus forte prévalence d’attaques de fraude à l’identité comparée aux autres économies européennes.

Outre la France et les Etats-Unis, le Brésil s’est également distingué, suivi par d’autres pays issus d’économies émergentes telles que la Tunisie, l’Ukraine, la Malaisie, le Bangladesh, le Pakistan, la Serbie, le Maroc, la Guadeloupe, le Qatar et Cuba. L’usurpation d’identité est également le principal vecteur d’attaque dans l’ensemble de ces économies.

“ Si les pays en voie de développement deviennent aujourd’hui des acteurs importants de la fraude en ligne, c’est parce que les identités volées se propagent à travers le monde. Une transaction sur 4 dans notre réseau est transfrontalière" ajoute Pascal Podvin. "Les plus grandes violations de données au niveau international mettent à disposition les précieuses identités volées sur le Dark Web, cette fraction souterraine du Web ouverte à tous les contenus illicites, puis sont commercialisées par des réseaux criminels organisés”.

Parmi les autres résultats marquants de ce rapport :

Compte tenu du fait que les fêtes de fin d’année ont été les plus marquantes à ce jour pour le e-commerce, le dernier trimestre 2016 a vu une explosion des transactions et connexions en ligne :

• Près de 122 millions d’attaques (une hausse de 35% par rapport à l’année précédente) ont été détectées et neutralisées en temps réel.
• La croissance des attaques a largement dépassé la croissance des transactions globales et le taux de rejets de transactions s’est accru de 15% démontrant ainsi des niveaux de risques très élevés.
• Les téléphones mobiles deviennent progressivement le support principal des transactions en ligne (45% des transactions), les utilisateurs se connectant presque tous les jours pour vérifier leurs comptes bancaires via les applications mobiles. Ce chiffre atteint 55% dans les services financiers.
• Les utilisateurs uniquement mobiles ont augmenté dans tous les segments de marché, atteignant 40% pour les services financiers. Pour une importante minorité, les ordinateurs de bureau deviennent obsolètes. En cause, le développement de produits et de services permettant des usages 100% mobiles.
• Les transactions transfrontalières deviennent de plus en plus fréquentes (plus d’un quart des transactions dans le réseau) mais elles continuent d’être appréhendées avec prudence et sont rejetées deux fois plus que les transactions locales.


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