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Risque opérationnel : ce qu’en disent les directeurs financiers

janvier 2017 par FM Global, et CFO Research Services

Bris de machines, cyber-attaques et catastrophes naturelles ont eu un impact négatif
sur leurs résultats, selon une nouvelle étude commandée par FM Global
Une enquête menée auprès de hauts responsables financiers a permis d’identifier les
principaux risques opérationnels qui ont mis en péril leur entreprise ces cinq
dernières années. Parmi les professionnels interrogés, 66 % ont déclaré que leur
société avait subi les conséquences de bris de machines, près de 60 % de violations
de données ou de cyber-attaques, et plus de la moitié (52 %) de catastrophes
naturelles. Pourtant, la majorité (54 %) indique que leur entreprise n’a pas mis en
place ni testé de plan de reprise après sinistre.

Cette étude, intitulée Finance’s Role in Operational Risk Management : CFO Research
on Building a Resilient
Company,
a été commandée par FM Global, un spécialiste de
l’assurance dommages, et réalisée par CFO Research
Services.}

« Il est surprenant de constater le nombre élevé de sociétés qui ont été affectées
par des événements liés aux risques opérationnels, mais aussi le nombre relativement
faible d’entreprises qui estiment être très bien préparées à faire face à un
événement perturbateur », analyse Eric Jones, vice-président et directeur Business
Risk Consulting chez FM Global. « Cette étude montre que les cadres financiers ont
l’opportunité de mettre en œuvre des plans d’action plus performants, basés sur des
données plus fiables, pour optimiser la résilience de leur entreprise. »

Les autres enseignements tirés de cette étude :

Risque opérationnel : un niveau de préparation insuffisant

Seuls 34 % des responsables financiers interrogés pensent que leur entreprise est
très bien préparée à faire face à un bris de machine, 33 % à une catastrophe
naturelle et seulement 24 % à une violation de données ou une cyber-attaque.

Perception du risque : une inquiétude manifeste

Près de 70 % des personnes interrogées redoutent que le chiffre d’affaires ou les
bénéfices de leur société deviennent plus vulnérables aux risques opérationnels dans
les deux prochaines années. Elles sont également près de 60 % à penser que la
nécessité de gérer les risques opérationnels va rendre plus difficile la réalisation
des objectifs financiers sur la même période.

Protection contre les risques opérationnels : une priorité

41 % des responsables financiers interrogés déclarent qu’ils vont accorder une plus
grande importance à la prévention des sinistres liés aux risques opérationnels dans
les deux prochaines années. Ils sont presque autant à estimer que la prévention et
la réduction des sinistres sont plus importantes que leur couverture d’assurance.

Améliorer la résilience : un objectif partagé

86 % des personnes interrogées déclarent que leur société devra améliorer sa
résilience à l’avenir.

« Les directeurs financiers voient leur fonction gagner en complexité du fait de
risques graves qui sont vecteurs de volatilité et peuvent compromettre la
réalisation des objectifs financiers s’ils ne sont pas gérés adéquatement », ajoute
Eric Jones. « Pour garantir l’efficacité d’un programme de gestion des risques, une
entreprise doit se doter d’un programme de prévention des sinistres performant et
d’un plan d’amélioration de la résilience, afin de tenir compte de l’évolution
permanente des risques technologiques, politiques et environnementaux. »

Ces analyses sont fondées sur les réponses apportées fin 2016 par 100 directeurs et
hauts responsables financiers d’entreprises basées aux Etats-Unis, dont la majorité
figure au classement Fortune 1000 dans différents secteurs d’activité.


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