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Pure Storage : Le Big échec du Big Data ?

décembre 2015 par Pure Storage

Plus de la moitié des entreprises ont raté des opportunités qu’elles n’avaient pas vu venir parce qu’elles ne disposaient pas des informations nécessaires au moment clé, ce qui leur a coûté jusqu’à 30 millions d’euros par an. C’est en effet ce qu’indique le rapport européen intitulé Big Data – Big Failure (Big Data, Big échec) publié aujourd’hui par Pure Storage.

Données en retard

Les entreprises européennes sont confrontées à un dilemme : 78 % d’entre elles pensent qu’elles pourraient améliorer leurs résultats d’au moins 21 % si elles accédaient plus rapidement aux informations. Mais plus de la moitié (51 %) ont déclaré qu’elles avaient laissé au moins une opportunité s’échapper. Près d’un tiers (31 %) l’ont vécu plusieurs fois sur une année et quasiment un cinquième (19 %) des entreprises l’ont constaté plusieurs fois par semaine. Le rapport montre également que cela conduit à des pertes importantes : jusqu’à 3 millions d’euros de perte de revenus par an par entreprise pour celles dont les ventes sont comprises entre 150 millions d’euros et 750 millions d’euros. Les pertes sont encore plus considérables pour celles gagnant plus de 1,5 milliard d’euros : environ 30 millions d’euros par entreprise et par an.

James Petter, Vice-président EMEA, Pure Storage déclare : « Ces tendances apparaissent car il est désormais moins cher pour les entreprises de conserver les données collectées que de les détruire. Par conséquent, le volume de données détenu par une entreprise augmente rapidement. Mais il s’avère également compliqué et coûteux d’accéder assez rapidement à des informations utilisables permettant de faire la différence. »

Quasiment les trois quarts (72 %) des entreprises ont admis qu’elles collectaient des données mais qu’elles ne les utilisaient jamais. La moitié (48 %) ont indiqué que cela était lié au fait que le traitement des données exigeait trop de temps et une sur cinq (19 %) ont admis que cela était trop onéreux.

James Petter ajoute : « Les entreprises ont accès aux mêmes informations. Elles peuvent se démarquer de la concurrence uniquement grâce à la vitesse et à la simplicité des outils avec lesquels elles peuvent en faire des données utilisables. Au fur et à mesure que les entreprises recueillent de plus en plus de données granulaires, la possibilité de comprendre et de planifier les tâches en conséquence est non seulement rentable, mais également nécessaire. Les organisations sont obligées d’évoluer de plus en plus vite. Elles doivent s’adapter aux nouvelles méthodes de commercialisation, aux nouveaux marchés et aux nouvelles pratiques, ou être condamnées à disparaître... »

Obstacles à la productivité

Plus de la moitié (56 %) des entreprises interrogées ont indiqué que l’excès de formalités administratives était l’obstacle le plus contraignant pour leur productivité. « Les formalités administratives liées à l’accès à l’information empêchent les entreprises d’utiliser leurs données qui pourraient donner naissance aux grandes idées. La propriété des données ne dépend plus uniquement du DSI. La démocratisation de l’accès aux données par tous les métiers est un avantage concurrentiel notoire », explique James Petter.

Réglementation : obstacle ou aide ?

Parmi les entreprises interrogées par Pure Storage, une sur dix a parlé de son inquiétude quant à la protection des données, comme le fait de préserver la diffusion d’informations et de données au sein de son établissement. Avec la mise en œuvre prochaine du Règlement général européen sur la protection des données[1], chaque entreprise qui stocke des données sera affectée.

La France a été très aidée par les changements apportés aux réglementations, avec 42 % des entreprises déclarant qu’ils leur avaient permis de mieux travailler. De son côté, le Royaume-Uni a subi les pires effets négatifs liés aux réglementations avec plus d’un tiers (39 %) des entreprises britanniques ayant déclaré que les réglementations récentes bien intentionnées ont eu des conséquences imprévues et néfastes sur leur entreprise ou leur secteur. Quant à l’Allemagne, 40 % des entreprises annoncent qu’aucune nouvelle réglementation dans leur secteur n’a affecté leurs résultats, et plus d’un quart (26 %) indiquent que les réglementations d’un autre secteur ont eu un impact positif sur leur activité.

Autres résultats de l’étude :

· La nécessité d’avoir un accès en temps réel aux informations commerciales était importante pour ces trois pays (Royaume-Uni, France et Allemagne).

· Il est nécessaire de disposer d’une réglementation gouvernementale incluant la législation élargie de l’UE pour accélérer la croissance des entreprises françaises. En effet, 42 % des organisations déclarent que l’absence de ladite réglementation représente un obstacle majeur.

· L’excès de formalités administratives constitue également une entrave clé à la productivité pour 63 % des entreprises françaises.


À propos de l’étude

Dans le cadre du rapport européen Big Data – Big Failure, Pure Storage a interrogé plus de 300 entreprises au Royaume-Uni, en France et en Allemagne entre les mois de juillet et d’août.


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