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Protéger son actif immatériel : une nécessité pour les entreprises de toutes tailles

septembre 2017 par Géraldine CABON, Directrice Marketing chez SCT TELECOM

La forte poussée des échanges électroniques en entreprises amène ces dernières à stocker un volume de données toujours plus important. Dans ce contexte, force est de constater que la préservation de cet « or numérique » doit s’imposer comme une priorité stratégique pour l’ensemble des acteurs économiques. En effet, même les documents les plus sensibles sont aujourd’hui échangés de manière électronique : contrats, informations techniques et commerciales, historiques de mails, … Autant de données qu’il est nécessaire de pouvoir consulter à tout moment.

De simples maladresses à des intentions criminelles

Oui mais voilà, la technologie n’est pas sans faille et des pannes matérielles (de disque dur notamment) ou des intrusions dans le système d’information ou au sein des postes de travail peuvent avoir des conséquences importantes pour l’entreprise. Dès lors, faute d’avoir mis en place un plan de sauvegarde d’activité, ces dernières peuvent voir leur activité fortement impactée en cas de perte de leurs données. Ainsi, différentes études estiment que chaque année, le coût des pertes de données pour les PME françaises serait de plus de 250 millions d’euros, un montant astronomique et en constante évolution. Pour autant, malgré ces chiffres, plus de 40 % des entreprises ne font toujours pas de sauvegarde de leurs données.

Le Cloud, un véritable axe de performance et de sécurité

Bien entendu, différents modes de sauvegarde existent. Nous pouvons par exemple évoquer les dispositifs sur sites de type NAS ou autres. Assez répandus, ces derniers présentent tout de même de nombreux risques et n’offrent pas l’assurance idéale pour protéger au mieux ses données : vol, incendie… autant d’éléments qui peuvent engendrer une perte totale des données. Dans ce contexte, le Cloud Computing a ouvert de nouvelles possibilités. Les données sont en effet stockées en dehors de l’entreprise, sur plusieurs sites distants (en France ou à l’international). Ainsi, même en cas de problème sur un site, les données sont protégées, car dupliquées à différents autres endroits. L’utilisateur n’a alors plus qu’à « appuyer sur un bouton » pour lancer la restauration et retrouver l’intégralité de ses documents en quelques heures.

Attention également aux aspects liés à la sécurité, notamment pour les dispositifs « grand public ». En effet, ces derniers n’offrent pas nécessairement les garanties indispensables pour bénéficier d’un haut niveau de protection, surtout en ce qui concerne l’accès aux données (pas de clé spécifique type aes256 …). En ce sens, une orientation vers des systèmes dédiés aux entreprises semble préférable.

Opter pour une approche industrielle et périodique

Quoi qu’il en soit, il apparait donc comme fondamental de mettre en œuvre une organisation et un dispositif automatisé pour protéger et sauvegarder son actif immatériel. C’est en se posant les bonnes questions, en cartographiant ses données, en comprenant bien son organisation, qu’il sera possible de définir le bon dispositif et de le mettre en place rapidement. N’oublions pas que chaque entreprise est différente et qu’il existe de nombreuses possibilités pour répondre à ses attentes spécifiques. On notera enfin qu’il est indispensable de penser à l’expérience utilisateur et que ce dernier doit pouvoir travailler sans rupture d’exploitation même si le dispositif de sauvegarde est en cours de traitement.

La sauvegarde des documents électroniques n’est donc pas une option pour les entreprises. Ces dernières doivent traiter ce sujet comme une priorité stratégique pour préserver leurs données et satisfaire aux exigences réglementaires de conservation de leurs documents. Seules les sociétés qui auront pris la mesure de cet enjeu pourront alors se développer sereinement en bénéficiant d’une réelle protection de leur capital « données ».


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