Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Profil Technology : Face aux réseaux sociaux, quel type de parent êtes-vous ?

décembre 2010 par Profil Technology

Profil Technology, spécialiste français du filtrage de contenus Internet, présente les résultats d’une enquête qualitative sur la perception qu’ont les parents de Facebook® et des réseaux sociaux en général. Les résultats sont issus de conversations en ligne avec près d’une centaine de parents et initiés à partir d’une vidéo présentant les nouveaux usages et les dangers inhérents au développement du web 2.0.

Ce panel permet de faire ressortir cinq tendances qui se dégagent nettement : les pédagogues, les inquiets, les fatalistes, les optimistes et les réfractaires. Et vous, quel type de parent êtes-vous ?

Les pédagogues 36%

« Un enfant mal averti est un enfant en danger », cette catégorie de parents insiste sur l’importance de maintenir le dialogue, de conserver une relation de confiance avec ses enfants pour que les messages de prévention puissent être entendus. Pour ces parents, la conversation devrait être la condition sine qua non à l’utilisation des medias sociaux : « Leur apprendre à avancer en se protégeant, n’est-ce pas au fond notre principal objectif ? ».

En outre, beaucoup rappellent qu’il est capital, en tant que parents, d’être au fait de l’évolution des technologies pour être en mesure par exemple, d’expliquer comment paramétrer convenablement son compte pour éviter d’exposer des informations personnelles.

Certains parents préconisent même d’aller jusqu’à être ami avec son enfant sur Facebook®. Cette démarche leur permet de rester au courant de l’évolution de leur humeur et de leurs envies. Cette présence prendrait également le rôle de garde fou, dissuadant peut-être l’adolescent de publier des informations pouvant être lues par ses parents.

Ils notent également l’utilité d’un filtre parental, notamment pour réguler le temps passé devant l’ordinateur.

Les inquiets représentent un parent sur 3 soit 33%

Ce sont ceux pour lesquels la protection de la vie privée représente la plus grande inquiétude :
« Dévoiler sa vie privée peut être déstabilisant pour des ados en manque de repères ». Ils s’inquiètent des conséquences de la mise en ligne d’informations trop personnelles qui pourraient être partagés avec de pseudos amis ou vues dans le futur par de potentiels recruteurs et savent que « Le net n’oublie rien ».

Ils sont en permanence confrontés à la difficulté de faire prendre conscience à leurs enfants de la portée des informations qu’ils publient. « [Comme] cette adolescente qui s’est retrouvée avec 21 000 personnes pour fêter ses 15 ans, elle n’avait pas compris que son information était visible par tous ».

L’addiction est un autre sujet d’inquiétude souvent cité ; les familles réalisent que la vie sociale réelle de leurs enfants disparait progressivement au profit de relations virtuelles qui « donnent l’illusion d’une vie sociale et galvaudent le terme d’« ami » ».

Sans parler de la démarche commerciale inhérente à ces outils qui pose également le problème de la collecte d’informations faite à l’insu des enfants dans des buts lucratifs. Les parents s’insurgent en particulier du paramétrage par défaut de certains services visant à maximiser leur potentiel commercial.

Les optimistes 14%

A un âge où la communication parent-enfant est parfois problématique, les réseaux sociaux sont vus par certains comme des tremplins permettant à leur enfant de se libérer de leur timidité.

D’ailleurs, ils apprécient réellement d’avoir plus souvent leur progéniture à la maison, même si elle reste scotchée à l’ordinateur.

Certains vont même jusqu’à s’interroger sur la réalité des dangers évoqués : « Finalement, est-ce plus dangereux que de trainer dans la rue ? ».

Les fatalistes 13 %

Ces parents ont conscience qu’il sera de moins en moins aisé d’échapper aux réseaux sociaux et que leurs adolescents sont les premiers suiveurs de cette tendance : « Difficile de faire sans, je ne pourrais pas leur interdire alors que moi-même je l’utilise ».

Ces nouvelles plateformes témoigneraient selon eux d’une évolution inéluctable de la société. Beaucoup évoquent également la difficulté d’interdire aux adolescents d’utiliser les réseaux sociaux sans prendre le risque de les marginaliser par rapport à leurs camarades et savent combien l’interdiction est excitante à braver.

Les réfractaires 4%

Cette dernière catégorie concerne une minorité qui pense que « Les réseaux sociaux ne servent à rien », et que ces derniers ne peuvent être que nocifs pour les enfants. Qu’ils doivent donc leur être interdits, au moins jusqu’à 15 ans afin d’éviter les problèmes.


« L’étude menée par Profil Technology met en évidence l’inquiétude des parents face aux réseaux sociaux, un parent sur trois se déclare même très inquiet et un sur deux ne sait pas comment y répondre », déclare Antoine GILLES chef de produit de Profil Technology : « Il est bon de leur rappeler qu’un outil de contrôle parental efficace doit être capable de prendre en compte la problématique des réseaux sociaux et ainsi leur apporter une réponse à leurs inquiétudes ».


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants