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Pour 49% des DSI, le principal avantage des mégadonnées réside dans l’optimisation des investissements

juin 2016 par Robert Half Technologie

Dans l’univers des IT, les méga-données (ou Big Data) sont de toutes les discussions et pour cause, elles regroupent toutes les technologies et méthodes analytiques qui rendent possible l’analyse de très vastes ensembles de données. Grâce à leur traitement informatique, nous avons désormais accès à des tendances et des typologies de comportements auparavant inexploitées et difficilement décelables. Mais ce concept reste encore assez flou aux yeux du plus grand nombre : quel est son usage réel dans les entreprises françaises et quels sont ses avantages ? Robert Half Technologie a cherché à en savoir plus sur l’utilisation des méga-données en entreprise, au cours d’une enquête* exclusive réalisée en avril 2016 auprès de 100 DSI français.

Les mégadonnées : pour la prise de décision et la compréhension des publics

Les mégadonnées sont régulièrement présentées comme une formidable opportunité pour les entreprises d’innover, de développer leurs ventes, leurs marchés, leurs bénéfices, d’adresser de nouveaux clients et de créer de nouvelles offres.

Mais quels sont les premiers avantages cités par notre panel de DSI français ?

Top 3 des avantages des méga-données selon les DSI

L’optimisation des coûts arrive en première position avec 49% : les mégadonnées aident les organisations à réduire leurs coûts de fonctionnement, en identifiant les éléments qui fonctionnent efficacement et ceux qui ne sont pas bien exploités.

En deuxième réponse ex-aequo à 45% se placent d’un côté le service client amélioré, il va de soi que les mégadonnées améliorent la connaissance des clients et la compréhension de leurs besoins et de l’autre côté, les bases de données/prise de décisions stratégiques. Trouver, interpréter, visualiser et comprendre toutes les données aident sensiblement à la prise de décision dans une entreprise.

Viennent ensuite : la nouveauté/enrichissement de produits et/ou services à 37%, la nouveauté/enrichissement des business models à 31%, la prise de décision automatisée à 29%, un meilleur aperçu des process opérationnels à 28%, la compréhension de l’analyse marché à 25% et enfin l’augmentation du chiffre d’affaires à 11%.

Si l’utilisation finale des méga-données revient aux services marketing. Les DSI français placent à 38% l’IT comme le département de leur entreprise dans lequel l’analyse des méga-données a le plus d’impact. Arrivent ensuite le département transactions à 25%, la finance et la comptabilité à 14%, le service client à 12%, la vente et le marketing à seulement 7% et à la toute dernière place le service des ressources humaines avec 4%.

Les principaux défis des mégadonnées pour les DSI

L’un des freins au développement de l’utilisation des mégadonnées reste la méfiance des citoyens : ils craignent pour la sécurité de leurs données personnelles et la protection de leur vie privée.

De même, la protection des données et la sécurité sont présentées comme l’un des défis majeurs liés à l’utilisation de ces mégadonnées dans leur entreprise pour 42% des DSI.

L’aspect financier est également préoccupant pour les répondants : pour 42% d’entre eux les moyens financiers sont l’un des principaux défis, suivi de près par les coûts élevés à 41%. Sont cités ensuite : les considérations techniques à 40%, les moyens humains à 36%, la pénurie de compétences à 27%, le processus de management et le processus organisationnel à 16%, les défis réglementaires à 15% et le manque de compréhension du potentiel et de la valeur ajoutée à 13%.

« Au-delà des problématiques liées aux coûts ou encore à la mise en place technique, la question des moyens humains et de la pénurie de compétences inquiète les DSI… et à raison ! En effet, il y a une réelle pénurie de data scientists sur le marché français et international. Ces professionnels maîtrisent à la fois les statistiques, le computing science et les mathématiques. Ce sont des profils très prisés et qui ont une préférence pour les petites structures. Il est donc très compliqué pour de grandes entreprises d’attirer ce type de candidats, même avec un salaire attractif car celui-ci leur est proposé partout. Si l’on ne trouve pas cette perle rare, il est conseillé de constituer une équipe avec des profils complémentaires, cumulant toutes les compétences nécessaires. » commente Fabrice Coudray, directeur de Robert Half Technologie.


* Enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en avril 2016 auprès de 100 Directeurs / Responsables des Systèmes d’Information (DSI) en France.


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