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Plus de 6 entreprises sur 10 projettent de recruter dans le cadre du RGPD

novembre 2017 par Robert Half

Nouveau règlement européen, le RGPD propose un cadre légal clair pour la conservation et le traitement des données. A partir du 25 mai 2018, toutes les entreprises devront respecter la nouvelle réglementation européenne relative à la vie privée et aux données personnelles. Afin d’assurer la bonne mise en œuvre et le suivi du RGPD, près de 7 entreprises sur 10 (66 %) cherchent à recruter de nouveaux profils. Robert Half a interrogé 302 directeurs généraux (DG) et managers ainsi que 200 directeurs des systèmes d’information (DSI) en France sur les changements entraînés par le RGPD en matière de recrutement et d’évolution des compétences.*

A partir du 25 mai 2018, toutes les entreprises devront compter un délégué à la protection des données personnelles (DPO). Notre panel, sondé il y a quelques mois, confirme :
 35 % pense que le RGPD nécessite le recrutement de gestionnaire de projet ;
 19 % considère que l’embauche d’un DPO sera une obligation.

Alors que ce nouveau métier de CIL (Correspondant Informatique et Liberté) spécialiste RGPD (futur DPO) est rare, et qu’il impose à la fois la confiance de la direction et la capacité à discuter à tous les niveaux de services, notre panel a consigné les compétences techniques et soft nécessaires pour réussir la mise en œuvre de cette nouvelle réglementation.

« Quelles compétences l’application à long terme du RGPD nécessite-t-elle au sein de votre entreprise ? »

Savoir-faire :
 Capacités d’analyse : 52 %
 Respect de la règlementation/mise en conformité : 45%
 Compétences en gestion de projet : 35%
 IT/cybersécurité : 20%
 Sens des affaires : 20%

Savoir-être :
 Réflexion stratégique : 37%
 Capacités de communication : 36%
 Esprit pratique/prise d’initiative : 35%
 Créativité : 26%
 Sens du détail : 21%

L’objectif est de connecter les aspects juridiques et informatiques aux autres dimensions de l’entreprise.

Idéalement, le spécialiste RGPD, le CIL actuel, futur DPO, est un juriste spécialisé dans les NTIC. Bénéficiant d’une connaissance juridique solide, il est capable de sécuriser le traitement des données, via des compétences techniques propres aux systèmes d’information.
Inversement, il peut être un spécialiste du traitement technique des données avec une connaissance approfondie des lois et règlements en vigueur.
Actuellement, des programmes de certifications se développent.

Ces profils étant pour le moment encore peu nombreux, ce sont les gestionnaires de projet et les analystes commerciaux bénéficiant, par exemple, d’une expérience en certification ISO, qui justifient des capacités requises pour offrir leur soutien.
Leurs atouts : une vision claire des processus et des aptitudes à la communication. Le gestionnaire de projet est normalement en mesure de traduire les exigences techniques dans la langue de la société.

« Sous peine d’amendes pouvant atteindre jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires global, les entreprises doivent s’adapter rapidement à cette nouvelle réglementation. Il y a peu de spécialistes du RGPD sur le marché, et la demande en candidats répondant aux compétences techniques spécifiques et aux qualités d’écoute et de communication s’accélère. Comme nous l’avions déjà constaté dans notre étude de rémunération 2018, ces nouvelles exigences sont favorables aux candidats issus du juridique et/ou des SI, qui pourraient être particulièrement sollicités ces prochains mois », explique Bruno Fadda, directeur chez Robert Half.


* Cette e ?tude a e ?te ? de ?veloppe ?e par Robert Half. Les donne ?es chiffre ?es proviennent d’un institut de sondage inde ?pendant et sont base ?es sur les interviews de 302 directeurs généraux d’entreprise et 200 DSI dans l’Hexagone, en 2017.


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