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Philippe Rondel, Check Point : l’utilisateur a un rôle à jouer dans la stratégie sécurité

octobre 2011 par Emmanuelle Lamandé

La fuite d’informations est aujourd’hui une réalité sensible en entreprise. La politique de sécurité se déplace ainsi inévitablement vers une protection de la donnée elle-même. Toutefois, pour ce faire, la technologie seule ne suffit pas. Comme nous l’explique Philippe Rondel, Directeur Technique France de Check Point, à l’occasion des Assises de la Sécurité, l’utilisateur a aussi son rôle à jouer et doit donc être intégré dans la stratégie sécurité de l’entreprise.

Global Security Mag : Que présentez-vous à l’occasion des Assises de la sécurité ?

Philippe Rondel : Nous faisons deux annonces majeures à l’occasion des Assises :
 Anti-bot Software Blade : cette nouvelle brique de sécurité apporte une visibilité sur les botnets présents dans votre entreprise. Anti-bot apporte une vision des différents postes infectés par des botnets, des conséquences sur le réseau et des postes à traiter. Cette brique permet d’agréger et corréler toutes ces différentes informations.
 Au niveau des appliances, nous présentons 7 nouveaux boîtiers, répartis en 3 gammes : l’appliance 2200, la série 4000 et la série 12000. Outre les nouvelles fonctionnalités contenues dans ces appliances, ces gammes se veulent 3 fois plus rapides, 3 fois plus performantes et offrent davantage de possibilités de connectivité.

GS Mag : Quelles sont les principales tendances du marché de la sécurité ?

Philippe Rondel : Les entreprises doivent aujourd’hui se focaliser sur la sécurité de la donnée. Les différents audits que nous effectuons chez nos clients dévoilent à coup sûr des fuites de données au sein de l’entreprise. La fuite d’information est donc une vraie réalité, d’où l’intérêt porté actuellement aux solutions de DLP.

Le marché se dirige de plus en plus vers des solutions intégrées et unifiées. Toutefois, Check Point souhaite également intégrer l’utilisateur dans la stratégie de l’entreprise. L’objectif est de supprimer, dans un premier temps, la sécurité là où c’est possible (authentification…), puis de faire intervenir l’utilisateur uniquement quand cela est utile. Il s’agit notamment de lui rappeler, par différents systèmes d’alerte, la politique et les règles de sécurité, ainsi que les risques associés pour l’entreprise. Le but de cette démarche est de réduire le risque au maximum. Il y aura toujours un utilisateur pour mal agir, mais son action sera visible dans les logs, donc à lui de prendre ses responsabilités.

Parmi les autres tendances du marché, on observe une demande croissante de réduction des coûts et de consolidation des architectures sécurité. Les entreprises sont à la recherche d’une optimisation maximale.

GS Mag : Quels sont vos objectifs aux Assises ?

Philippe Rondel : Cet événement représente une réelle opportunité de rencontrer un maximum de personnes : nos clients bien sûr, mais aussi nos partenaires et prospects. Cette édition est très dynamique.

GS Mag : Quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?

Philippe Rondel : La sécurité ne doit pas uniquement être basée sur la technologie, mais doit découler d’un processus business dans l’entreprise et également prendre en compte l’utilisateur.


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