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Parents et cyber-harcèlement : 38 % d’entre eux ont sensibilisé leurs enfants aux risques d’Internet révèle une enquête Kaspersky Lab

avril 2015 par Kaspersky Lab

Kaspersky Lab s’engage pour sensibiliser et accompagner les enfants et leurs parents dans la lutte contre le cyber-harcèlement. Dans le cadre d’une campagne internationale, la société a organisé un débat sur ce thème lors du Mobile World Congress 2015 et réalisé une étude avec B2B International sur le comportement des parents face au cyber-harcèlement et à l’utilisation d’Internet de leurs enfants. Une étude qui révèle, entre autres, que seulement 38 % des parents ont parlé à leurs enfants des menaces d’Internet, un chiffre faible face aux risques encourus.

• Près d’un quart (22 %) des parents ne s’estiment pas en mesure de contrôler ce que leur enfant voit ou fait sur Internet
• 48 % d’entre eux craignent d’être confrontés au cyber-harcèlement

Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France commente : « Internet n’est pas considéré comme risqué par nos enfants. Au contraire, l’outil est, pour eux, un moyen de s’évader en écouter de la musique, jouant à des jeux en ligne ou encore en discutant avec leurs amis. Malheureusement, il permet aussi à certains individus de donner libre cours à leur malveillance, de sorte que le cyber-harcèlement est aujourd’hui devenu un fléau très répandu. Pour ses victimes, les dégâts psychologiques peuvent être considérables et durables. Il n’existe probablement pas de réponse purement technologique mais nous devons en parler pour susciter une prise de conscience à ce sujet et aider les plus jeunes et leurs parents à profiter en toute sécurité de ce qu’Internet a à offrir de meilleur. »

Un fort besoin d’attention parentale

Les tentatives pleines de bonnes intentions des adultes pour laisser une certaine intimité à leurs enfants pourraient, en fait, rendre ces derniers plus vulnérables au harcèlement et aux abus sur Internet. Par exemple, seuls 19 % des parents déclarent être amis avec leurs enfants ou les suivre sur les réseaux sociaux et à peine 39 % surveillent leurs activités en ligne. Ils ne sont que 38 % à avoir parlé à leurs enfants des risques d’Internet, ce qui pourrait être le signe d’un manque de confiance et de maîtrise.

L’étude révèle que les enfants sont souvent réticents à admettre être victimes de cyberharcèlement : un quart (25 %) des parents dont les enfants ont été harcelés sur Internet indiquent qu’il s’est écoulé un long moment avant qu’ils ne le découvrent. Cela est particulièrement préoccupant car les cyberabus peuvent facilement se transformer en harcèlement dans la vraie vie, comme l’ont appris 26 % des parents concernés.

L’impact émotionnel du cyberharcèlement sur le long terme peut être dévastateur pour les plus jeunes et les parents doivent être au courant de façon à pouvoir agir pour y mettre fin. D’après notre étude, 44 % des parents dont les enfants ont été harcelés en ligne sont intervenus pour l’empêcher, ce qui veut dire que plus de la moitié ne l’ont pas fait.

« Le cyberharcèlement, tout comme le harcèlement en général, est sans aucun doute un problème pour les plus jeunes, et celui-ci doit être traité dans le cadre d’une approche globale qui associe les parents et les enseignants aux côtés des enfants et des adolescents. Le cœur du problème est que nos outils de communication ont considérablement évolué au cours des dernières décennies mais que le développement des compétences de communication n’a pas suivi », a souligné Janice Richardson, conseillère senior d’European Schoolnet et cofondatrice d’Insafe, au cours du débat.

Quels sont les solutions face au cyber-harcèlement ?

S’il peut s’avérer difficile de prévenir totalement le cyberharcèlement, il est possible de prendre certaines précautions simples pour protéger les enfants contre ce fléau et ses conséquences.

Par exemple, en vérifiant les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux, les adultes pourront aider leurs enfants à décider qui peut voir leurs publications et leur écrire des messages. La mise à profit de toutes les fonctions de contrôle parental disponibles dans les applications et les solutions de sécurité peut apporter une solide protection ainsi que de la tranquillité d’esprit.

Il faut toutefois aller au-delà de la technologie. Les parents doivent expliquer aux enfants l’importance de ne pas divulguer sur Internet des informations personnelles comme une adresse, un numéro de téléphone, le nom de son école, un numéro de carte de crédit, etc., de bien réfléchir à ce qu’ils partagent et avec qui et, enfin, vers qui se tourner pour demander de l’aide s’ils se sentent harcelés ou mal à l’aise.


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