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PandaLabs : Les attaques Android, Facebook et Anonymous ont marqué l’actualité du premier trimestre 2011

avril 2011 par PandaLabs

PandaLabs, le laboratoire antimalware de Panda Security, publie son rapport pour le premier trimestre 2011. Ces trois premiers mois ont été marqués par une activité intense des cybercriminels et trois incidents de sécurité majeurs : la plus importante attaque à ce jour contre les téléphones Android, l’utilisation massive de Facebook pour des actes de malveillance informatique et l’attaque de la société de sécurité HBGary Federal par le groupe d’hacktivistes Anonymous.

Au début du mois de mars, il s’est produit la plus importante attaque des systèmes Android jamais observée. Elle a été lancée depuis des applications malveillantes référencées sur Android Market, la boutique officielle du système d’exploitation. En quatre jours seulement, plus de 50.000 utilisateurs ont téléchargé ces applications malveillantes qui téléchargeaient un cheval de Troie sur leur téléphone mobile. Le cheval de Troie en question était particulièrement sophistiqué : en plus de dérober des informations personnelles sur les téléphones, il téléchargeait et installait d’autres applications à l’insu de l’utilisateur. Google est parvenu à éliminer toutes les applications malveillantes de sa boutique et, quelques jours après, a supprimé les applications téléchargées des téléphones infectés.

L’affaire Facebook… Un Américain de 23 ans, George S. Bronk, s’est rendu coupable de piratage de comptes de messagerie et de chantage en utilisant le populaire réseau social. Il risque maintenant une peine de six ans de prison. L’homme se servait des informations disponibles publiquement sur les profils Facebook de ses victimes pour mettre la main sur leur compte de messagerie. Une fois qu’il avait obtenu l’accès à la messagerie de ses victimes, il recherchait des informations personnelles et des photos confidentielles qu’il pourrait utiliser pour les faire chanter. N’importe qui peut être victime de ce type d’attaques. Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg lui-même, a vu récemment sa fan-page Facebook hackée : celle-ci affichait à son insu des messages commençant par “Let the hacking begin”.

Les Anonymous ont également fait parler d’eux en ce début d’année. Ce groupe de cyber-activistes s’était déjà distingué par de nombreuses attaques en 2010 visant, entre autres, le SGAE (l’équivalent espagnol de la SACEM). Ce nouvel incident s’est produit suite aux déclarations du PDG de la société de sécurité américaine HBGary Federal, Aaron Barr, qui s’est targué d’avoir identifié les principaux leaders d’Anonymous. Le groupe en a pris ombrage et a décidé de hacker le site web et le compte Twitter de l’entreprise, dérobant des milliers de courriers électroniques qui ont été ensuite publiés sur The Pirate Bay.

Comme si ce n’était pas suffisant, le contenu de certains de ces emails s’est révélé par la suite très embarrassant pour la société, dévoilant des pratiques fort peu éthiques (par exemple, la proposition de développer un rootkit), contraignant Aaron Barr à démissionner de son poste de PDG.

Et les malwares continuent leur inlassable croissance...

L’année 2011 se place pour le moment sous le signe d’une nouvelle augmentation du nombre de menaces en circulation : au cours de ces trois premiers mois, sont apparues 73.000 nouvelles menaces chaque jour en moyenne, la majorité étant des chevaux de Troie. Autrement dit, au premier trimestre de cette année, les pirates ont créé 26% de nouvelles menaces en plus par rapport à la même période en 2010.

Ce trimestre, les chevaux de Troie sont une fois de plus le type de code malveillant le plus répandu, représentant environ 70% de l’ensemble des nouvelles menaces créées. Cette tendance s’explique facilement : il s’agit du type de malware privilégié par les cyber-criminels pour commettre leurs méfaits (fraude en ligne, vol d’argent sur les comptes, etc.).

Avec des taux d’infection allant jusqu’à près de 70%, la Chine, la Thaïlande et Taïwan occupent de nouveau les trois premières places du classement des pays les plus infectés, effectué à partir des données recueillies par l’antivirus en ligne Panda ActiveScan. Les trois dernières places du Top 20 sont occupées par l’Irlande, le Pérou et l’Équateur.

Comme toujours, PandaLabs recommande aux internautes de s’assurer que leur ordinateur est correctement protégé. Pour cela, Panda met à leur disposition ses outils gratuits, Panda Cloud Antivirus et Panda ActiveScan.


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