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Outils collaboratifs : Cloud ou sur sites ?

novembre 2018 par Mickaël LAPORTE, Directeur Branche Opérateur chez Foliateam

Agendas partagés, dossiers synchronisés, chats, réunions en vidéo,
communications unifiées, réseaux sociaux d’entreprise... En quelques années,
les outils collaboratifs sont devenus incontournables dans l’entreprise. Vecteurs
des nouveaux usages et des nouvelles pratiques au cœur de la transformation
numérique, ils sont plébiscités par les collaborateurs et les directions métiers
qui y trouvent un regain de fluidité dans les échanges, d’agilité et de
productivité. Ils sont aussi un argument pour toute entreprise soucieuse de
rajeunir sa marque employeur et d’attirer les jeunes talents.

Vus de la DSI, en revanche, ils peuvent parfois être un vrai casse-tête. Car il
faut contenter tout le monde : ce qui servira, par exemple, le marketing ne sera pas
nécessairement utile à la production ou à la force de vente, et réciproquement.
Dès lors, vaut-il mieux définir « un tronc collaboratif commun » dont chacun
devra se satisfaire, laisser chaque direction métier sélectionner les outils dont
elle estime avoir besoin, ou bien encore mixer ces deux solutions ?

Il n’y a pas de réponse définitive à cette question, tant les situations sont
différentes d’une entreprise à une autre. La seule certitude, c’est qu’une
fois un outil validé, il va falloir le déployer, c’est-à-dire l’intégrer au
système d’information. Et là encore, des choix devront être faits sur site,
hébergé dans un datacenter ou encore dans le Cloud (qu’il soit privé, public ou
hybride). Les critères peuvent devenir très complexes selon la stratégie, les
besoins et les contraintes de l’entreprise.

Déterminer ses besoins

Globalement, tous les logiciels de communication et de collaboration ne sont pas
égaux en consommation de ressources informatiques. De fait, au-delà de la
criticité des données manipulées ou des besoins d’accès en mobilité, un des
principaux critères dans le choix du déploiement d’un outil collaboratif sera
ses besoins en termes de ressources. Quelle que soit la typologie de son
infrastructure, ses ressources ne sont pas illimitées et il est nécessaire de les
utiliser au mieux. Pour un déploiement sur site, trouver le juste équilibre à la
fois pour le calcul, le réseau et le stockage n’est pas aisé : il faudra faire
des choix, dictés par les moyens matériels et financiers à disposition, qui
conviendront à certains collaborateurs, mais en handicaperont d’autres. À
l’inverse d’un déploiement sur site, une caractéristique du Cloud permet
justement de s’affranchir de cette contrainte : c’est l’élasticité,
autrement dit la capacité d’adapter l’offre en fonction de la demande, et ce,
en temps réel ou quasi-réel.

Une tendance à la généralisation du Cloud

Si de grandes tendances se dégagent aujourd’hui, le rythme et le périmètre
d’adoption du Cloud sont propres à chaque entreprise : il n’y a pas de
stratégie Cloud universelle. Même si des travaux ont déjà été réalisés en
matière de virtualisation des infrastructures, d’externalisation des opérations
IT ou de standardisation des architectures Web, il ne s’agit là que d’un
préalable à l’adoption d’une stratégie Cloud, celle-ci devant être bâtie
sur une analyse fine du patrimoine IT de l’entreprise, application par
application. On vérifiera notamment qu’une application « cloudifiée » par son
éditeur conserve le même périmètre fonctionnel que la version sur site ou, le
cas échéant, qu’un périmètre fonctionnel réduit réponde toujours aux besoins
des utilisateurs.

En simplifiant les systèmes d’information utilisés par les entreprises et la
distribution des applications professionnelles, les environnements Cloud disposent
du potentiel nécessaire pour permettre aux entreprises de gagner du temps et de
l’argent, et ce, moyennant une prise de risque minime. De plus, le modèle de
Cloud rend obsolètes la mise en œuvre et la gestion de Datacenters au sein de
l’entreprise. Conséquence, les entreprises peuvent consacrer davantage de
ressources à l’innovation et à la réalisation d’applications de haute
qualité, avec à la clé un potentiel de développement et une compétitivité
accrue.


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