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OpenStack : une nouvelle brique pour aller vers une plus grande adoption du cloud

juin 2013 par Marc Jacob

Thierry Carrez, Président du comité d’OpenStack et Erwan Gallen, Release Manager de CloudWatt ont présenté OpenStack un logiciel Opensource qui permet de déployer une infrastructure sur du Hardware pour faire de l’IaaS. Cette solution pourrait semble-t-il aider à la démocratisation du cloud en solutionnant entre les problématique lié à la reversabilité.

Le terme Cloud est extrêmement galvaudé selon Thierry Carrez, Président du comité d’OpenStack, pour lui il s’agit d’une migration de la vision propriétaire vers la vision locative de l’informatique. Elle cible en premier le stockage des données, puis les applications Web avec des solutions As a Service. La troisième phase de son développement est l’hébergement d’applications PaaS. Enfin, les offreurs de Cloud tel CloudWatt se sont attaqués à l’infrastructure avec l’IaaS. Avec ce dernier concept, le client va accéder à des ressources brutes pour créer ses propres applications à partir d’API. Son avantage est entre autre l’élasticité, le paiement à l’utilisation. Ces architectures sont de plus en plus populaires surtout avec l’explosion des quantités de données avec le "Big Data" et aussi avec la migration des architecture applicatives avec la multiplicité des petits serveurs pour absorber les charges.

OpenStack est un logiciel Opensource pour déployer son infrastructure sur du Hardware et faire de l’IaaS. On peut ainsi déployer son propre service public ou privée aisément. L’architecture se fait sur des serveurs standards avec une scalabilité horizontale. OpenStack est une collection de projet que l’on peut déployer en fonction des besoins. La sécurité est réalisée à l’aide d’un Token pour que les administrateurs puissent se connecter. Les requêtes sont traitées à l’aide d’une API d’authentification puis une API d’ordonnancement est appelée. Enfin, une API pour le stockage sur les serveurs est appelée. De nombreux acteurs participent à OpenStack comme HP, IBM, Cisco, Suze... La communauté qui produit ce logiciel comme le code, le design et le développement sont ouverts. Pour la gouvernance, une fondation a été créée qui est indépendante. Il y a un comité technique élu par le contributeur du projet et un Board constitué de grands sponsors. Il y a aujourd’hui plus de 750 contributeurs. Plusieurs entreprises dans le monde utilisent ce standard comme eNovance ou CloudWatt en France. Wikipédia, OVH, Webex, le CERN... Utilisent déjà OpenStack.

Erwan Gallen, Release Manager de CloudWatt a fait un retour de l’utilisation d’OpenStack. Pour lui, ce standard est installable sur un PC portable et est compatible avec un parc hétérogène, réversible car ouvert. Il est aussi évolutif et peut devenir un socle pour des Clouds privés de toutes tailles. Dès le départ, il faut choisir la version d’OpenSatck, mais il vaut mieux prendre la dernière version, Ubuntu serait à privilégier mais il y faut aussi citer Red Hat qui propose une distribution. Des distributions payantes existent aussi comme Morpholabs, PentOS... Avec OpenStack, on peut utiliser des SAN, des NAS en export NFS... Le KVM hyperviseur est généralement choisi. Des solutions de déploiements automatiques ont été conçues. Selon Erwan Gallen avec ce logiciel, on n’a pas besoin de faire des VLAN car il y a un seul pool de ressources physiques. OpenStack bénéficie d’une procédure de mise à jour tous les 6 mois, il a donc recommandé de plutôt prendre la dernière version. Selon lui OpenStack est un projet mature qui pourra aller vers de la fédération d’indenté.

En conclusion, OpenStack par son ouverture et son adaptation rapide par un grand nombre d’acteur de l’IaaS semble devoir s’imposer dans le futur….


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