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MARKESS : Les investissements dans les centres de données et les clouds privés d’entreprise, parmi les moteurs de croissance du marché des logiciels et services IT d’ici 2013

novembre 2011 par MARKESS International

MARKESS International, société d’études spécialisée dans l’analyse de la modernisation des entreprises et administrations avec les technologies de l’information, annonce la parution de sa nouvelle étude multi-clients intitulée : « Datacenters et clouds privés d’entreprise : approches – perspectives 2013 ».

Un budget et des investissements IT pour les centres de données en hausse d’ici 2013

C’est une des premières conclusions de l’étude menée par MARKESS International : les budgets informatiques consacrés aux centres de données (datacenters) pour héberger des données, applications, infrastructures ou encore certains composants associés augmentent, avec environ un décideur sur deux interrogé qui anticipe une hausse d’ici à 2013 en France. Les datacenters occupent déjà une part importante des budgets informatiques des entreprises et administrations françaises puisqu’un décideur sur deux parmi les 150 interviewés indique qu’un quart de son budget informatique leur est dédié en 2011.

La crise économique actuelle ne freine donc pas les investissements informatiques dans les datacenters aussi bien internes qu’externes. Les investissements liés à l’hébergement de serveurs et applications restent dynamiques et moteurs de croissance. Plus de 60% des décideurs prévoient entre autres une hausse du nombre de leurs serveurs hébergés dans des datacenters externes d’ici à 2013.

Les investissements sont engagés en priorité vers la virtualisa-tion et la consolidation des environnements hébergés dans les datacenters avec une progression des projets en cours pour la standardisation, la rationalisation et la mutualisation des ressources. Aujourd’hui, un tiers des serveurs hébergés dans des datacenters serait virtualisé. D’ici 2013, ce taux devrait doubler témoignant d’une forte demande associée.

Une croissance favorisée par la demande en cloud privé d’entreprise

La progression de la virtualisation, comme passage obligé vers le cloud computing, témoigne aussi de la dynamique autour de ce modèle et notamment pour les clouds privés d’entreprise. A la différence du cloud public, le cloud privé implique la mise en place d’un hébergement spécifique, soit dans les datacenters de l’entreprise, soit externe à celle-ci (dans le datacenter d’un prestataire). « Dans un contexte économique tendu, l’optimisation des coûts d’exploitation IT reste le catalyseur clé du recours à des clouds privés externes. Le choix de clouds privés internes est poussé par l’assurance de meilleures garanties que les clouds publics et la recherche d’agilité » note Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de MARKESS International.
En 2011, environ 32% des serveurs hébergés dans des datacenters seraient concernés par du cloud privé externe et 7% par du cloud privé interne. D’ici 2013 et à isopérimètre, la part de ces serveurs concernés par du cloud privé externe devrait quasiment doubler et tripler pour le cloud privé interne selon les décideurs interrogés !

Une transformation lente et profonde de l’informatique en cours

L’adoption du cloud privé, notamment interne, reste un mouvement de transformation lent car entrainant des impacts conséquents sur les datacenters. Les premiers impacts cités par les entreprises sont révélateurs des adaptations à réaliser notamment sur les architectures IT, les réseaux, les processus existants (d’exploitation des infrastructures, de développe-ments applicatifs, de mise en production, de gestion sécuri-taire, etc.) ainsi que sur l’organisation même de la DSI. La DSI voit ses missions changer et doit faire évoluer sa manière de proposer ses services. En termes d’enjeux, les décideurs interrogés mettent en avant la performance réseaux, la gestion des niveaux de service (SLAs), la confidentialité et la sécurité des données.
En changeant les modes d’accès aux ressources informatiques et en transformant les modes opératoires associés, le cloud privé devrait engendrer des mutations organisationnelles profondes mais complexes à conduire tant pour les DSI que pour les directions techniques chez les offreurs de solutions. La demande associée ne pourra pas s’affranchir du recours à des soutiens externes (éditeurs, sociétés de services, cabinets de conseil…), eux-mêmes au coeur de ce nouveau cycle amorcé : celui de l’industrialisation de l’IT. Fort de ce constat, le marché français des logiciels et services IT associés aux datacenters, estimé à environ 3 milliards d’euros en 2011, devrait conserver son dynamisme d’ici 2013. Il en est de même de celui dédié aux clouds privés (évalué à 570 millions d’euros en 2011).


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