Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Low code, diversité, conformité : les tendances DevOps à suivre en 2022

janvier 2022 par Sachin Gadre, Vice President, Product Management, CloudBees Hope Lynch, Senior Director, Platform, CloudBees et Adam Harris, Senior Product Marketing Manager, CloudBees

La pandémie a largement accéléré la transition vers l’économie numérique. Et l’adage qui disait que le logiciel dévore le monde est plus vrai que jamais.
Dans ce contexte de transformation rapide des services et des usages, deux défis majeurs se dessinent pour 2022 : répondre à la demande en compétence de développement logiciel, et assurer la sécurité des applications.

Cette année, les pratiques « low code » voire « no code » vont s’imposer pour permettre au plus grand nombre de contribuer au développement logiciel, avec en parallèle une prise de conscience de l’importance de la diversité des talents.
Quant au deuxième défi, tandis que les cybercriminels continuent d’analyser le code des services Web et applications à la recherche de vulnérabilités, il devient plus essentiel que jamais de veiller à la sécurité et la qualité des logiciels créés. Plutôt qu’une approche DevSecOps traditionnelle, c’est la mise en place automatique de politiques de sécurité et de conformité dans les pipelines DevOps qui y contribuera.

Voici donc six tendances DevOps à suivre cette année.

Le monde DevOps connaîtra des changements radicaux, notamment avec l’essor du « low-code » d’une part, et la dissipation de DevSecOps d’autre part, selon Sachin Gadre, Vice President, Product Management chez CloudBees :

Les approches « low code » de DevOps vont gagner en popularité. Les développeurs ont été à l’avant-garde du développement de pipelines d’intégration et de déploiement continus via les divers langages de script disponibles. Avec l’essor des outils « low code » de développement et d’intégration d’applications, et des interfaces API normalisées, il sera difficile pour les développeurs d’y échapper. Par ailleurs, les modèles « low code » prêts à l’emploi, ainsi que les outils graphiques classiques de création de pipelines, seront rapidement remplacés par des outils graphiques unifiés de bout en bout.

Les implémentations DevSecOps dédiées seront remplacées par une politique de sécurité et une conformité intégrées, pour le code, les données et l’infrastructure. En effet, la structure DevSecOps actuelle fait peser un lourd fardeau sur les développeurs, avec des « loups solitaires » devant se charger d’assurer la sécurité. La nouvelle approche DevSecOps sera plus évolutive, grâce à des politiques de sécurité et de conformité basées sur des normes, rédigées par les architectes sécurité et automatiquement mises en œuvre dans les pipelines DevOps sans configuration supplémentaire. De plus, des techniques de « filtrage du bruit » réduiront les faux positifs et permettront aux développeurs de se concentrer sur les problèmes de sécurité les plus urgents. Enfin, les outils DevSecOps émergents permettront aux architectes sécurité de penser de manière holistique, y compris pour le code, les données et l’infrastructure.

Hope Lynch, Senior Director, Platform, prédit quant à elle une moindre utilisation du terme « DevOps » :

L’IA continuera à faciliter le travail des équipes de développement, en éliminant les tâches à faible valeur, de la même manière que l’automatisation des finances a révolutionné ce secteur. Reste à savoir ce que feront les organisations avec le temps gagné et les connaissances acquises.

DevOps est mort, vive DevOps : les conversations autour du DevOps « pur » continueront à s’étioler. Ce terme deviendra simplement une autre façon de travailler, sans étiquette précise. Les principes DevOps se sont intégrés naturellement à la bonne fonction du travail en équipe, attendue par les employeurs, notamment avec l’essor du télétravail.

Enfin, Adam Harris, Senior Product Marketing Manager, revient sur d’autres conséquences de la pandémie qui semblent s’être installées durablement :

La valeur de DevOps se démontrera dans de nouveaux secteurs grâce à l’adoption rapide du cloud. La technologie s’est avérée être un pilier de réussite tout au long du COVID, pour des entreprises devant alors innover en matière d’expérience client et de capacités de livraison. Les initiatives de transformation cloud, évoquées depuis des années, se concrétisent. Cette forte adoption du cloud permettra aussi de libérer davantage de valeur commerciale réelle pour le raccourcissement et l’amélioration des cycles, et ce pour tous secteurs, notamment ceux qui n’étaient pas traditionnellement touchés par l’innovation technologique de masse.

Les équipes informatiques seront plus diversifiées que jamais. Les importants changements sociétaux, notamment la transition vers le télétravail, ont démocratisé le recrutement de talents, indépendamment de leur emplacement géographique. Si l’on ajoute à cela une pénurie mondiale de travailleurs qualifiés, cela représente l’occasion rêvée pour les équipes de se structurer dans une optique de diversification des talents. Les avantages tangibles d’une telle main-d’œuvre se manifestent à de multiples niveaux. Il s’agit en effet d’exploiter des perspectives différentes afin d’élargir l’inclusion de la diversité dans les processus de pensée lors de la construction de la culture et la stratégie d’entreprise. L’efficacité de la force de travail serait également améliorée.

Le cabinet Gartner a récemment partagé des recommandations visant à accélérer les initiatives de diversification, à destination des DSI et autres décideurs informatiques. Cette prise de conscience témoigne de l’importance croissante d’un vivier de talents diversifié. Il est clair que les équipes de développement ne ressembleront plus à celles qu’elles étaient, et il en va de même pour les outils et approches qu’elles utilisent.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants