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Les « Tops » et les « Flops » des métiers de l’IT et du Digital

mars 2016 par Clémentine

Le cabinet de recrutement Clémentine a compilé l’ensemble des postes pour lesquels ses consultants ont été sollicités tout au long des 12 derniers mois, afin de dresser un panorama des profils les plus recherchés aujourd’hui et, à leur opposé, des postes en perte de vitesse.

Pour la troisième année consécutive, le cabinet Clémentine effectue son classement des postes les plus demandés dans les secteurs du web et de l’informatique.

Pour rappel, en octobre 2014, Clémentine consacrait dans son palmarès :
 en hausse : Data scientist, Product Manager, Ingénieur Big data, Growth hacker, Architecte Cloud computing.
 en baisse : Architecte réseaux, Technicien télécoms et réseaux, Chef de projet télécommunication, Ingénieur réseaux traditionnels, Développeur (développements basiques).

Les tops de l’emploi de l’IT et du digital en 2015

 Data scientist
L’exploitation des données est le sujet du moment. Toutes les entreprises sont confrontées à un volume de données qui va croissant et sur lequel pèse un fort besoin d’exploitation, avec à la clef de nombreuses opportunités. Les questionnements autour de cette nouvelle ressource débouchent souvent sur la même issue : le recrutement d’un Data Scientist !
Son salaire : de 38 à 40 K pour un profil junior et jusqu’à 120 K selon l’expérience.

 Web analyst
Depuis plusieurs années, les budgets investis sur internet dans les contenus et la publicité ne cessent de croître. Dans ce contexte, les entreprises cherchent à connaître précisément leur retour sur investissement. Le Web Analyst est en charge d’analyser les résultats de l’audience web / mobile en définissant des KPIs en fonction de la stratégie d’entreprise. Il fera également des recommandations afin d’optimiser le dispositif en place et le parcours client.
Son salaire : 35 à 60 K, selon l’expérience professionnelle.

 Expert en sécurité informatique (cybersécurité)
Alors que la sécurité devient un enjeu majeur de la transformation digitale pour les entreprises en 2015, toutes se sentent concernées et tentent d’être à la pointe de la protection informatique. Aussi les entreprises n’hésitent-elles plus à internaliser la fonction d’expert, auparavant confiée à des prestataires spécialisés dans le conseil en cyber-sécurité.
Son salaire : 30 à 45 K (junior), jusqu’à 80 K (senior).

 Data Owner / Chief Data Officer
En tant que responsable des projets liés à l’exploitation des données, le Data Owner doit coordonner cette exploitation de manière transverse, entre les différents services de l’entreprise (Marketing, finance, canaux de vente…). Il est le référent au sein de l’organisation et a pour mission d’optimiser le flux de données dans le périmètre big data & business intelligence. Il est également responsable de l’innovation dans l’exploitation de ces données. Par extension, le Chief Data Officer est en charge de la gouvernance des données de l’entreprise.
Son salaire : 45 à 65 K, jusqu’à 120 K pour le CDO.

 Responsable des Médias Sociaux
L’évolution de l’internet vers le web interactif (2.0) a pris une telle ampleur aujourd’hui qu’un poste y est entièrement dédié dans la majorité des entreprises. En effet, il s’avère primordial de contrôler son image auprès du public et de ses clients. Les réseaux sociaux jouent également un rôle non négligeable de S.A.V., auprès duquel les clients viennent directement s’adresser et y faire remonter leur expérience. C’est pourquoi le Responsable des Médias Sociaux élabore une stratégie de communication propre à véhiculer une image de marque. Il est de ce fait, responsable du community management afin de gérer au mieux la relation client sur le web, mais également afin de générer des leads (prospects).
Son salaire : 40 à 65 K pour les plus confirmés.

Les flops de l’emploi de l’IT et du digital en 2015

 Data miner
À la frontière du Data Analyst et du Data Scientist, le data miner a de moins en moins sa place dans les équipes en charge de l’exploitation des données. La fonction de datamining est sans aucun doute une compétence toujours recherchée, mais devient une sorte de passerelle entre les métiers d’analyse et les postes d’algorithmie, en charge de construire des modèles prédictifs et d’exploiter les données.

 Knowledge manager
Le management de la connaissance a pris une tournure tout à fait originale et variée au sein des entreprises. D’un côté les outils collaboratifs tels que les wikis et autres systèmes de gestion documentaires ont pris le pas sur le partage de la connaissance et de l’information en entreprise. Il faut également noter le fort développement de la Business Intelligence qui sera en charge de construire des outils sur mesure d’aide à la décision. D’un autre côté, l’information n’a jamais été autant cruciale dans la compétitivité des entreprises. Le poste de Knowledge Manager est par conséquent mis sous tension.

 Administrateur réseaux / base de données
Bien que l’administration des réseaux et serveurs soit essentielle dans toute entreprise, la tendance actuelle est à l’externalisation de cette fonction, vers des prestataires, mais également vers des solutions de cloud computing. De même, l’heure est à la rationalisation des bases de données et l’administration de ces bibliothèques informatiques est plus souvent confiée à une équipe spécialisée dans la data science.

 Intégrateur web
À l’heure où les solutions de gestion de contenu web se généralisent (les CMS tels que Wordpress, Joomla et Drupal…), les métiers d’intégrateurs web deviennent moins essentiels dans les entreprises. En effet, il devient beaucoup plus facile d’administrer le contenu web, et l’intégration web est de plus en plus souvent gérée par la DSI, qui va uniformiser les protocoles de communication et de diffusion au sein de l’entreprise. Ainsi, les entreprises se muniront de webmasters pour gérer l’administration de leur site web et la partie de programmation web sera plutôt confiée à des développeurs très qualifiés (front-end et back-end).

 Ingénieurs et techniciens télécoms (Confirmation 2013 & 2014)
Les ingénieurs et techniciens de la télécommunication sont sans nul doute les perdants face aux évolutions technologiques actuelles. En charge du bon fonctionnement du système d’information de l’entreprise, ces derniers au sein de la DSI ne sont plus les principaux leviers de croissance et d’innovation. Souvent recalés à des postes de maintenance, ces derniers auront tout de même un rôle essentiel à jouer dans une perspective de transformation numérique.


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