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Le vol de données numériques plus traumatisant que le vol de portefeuille

mars 2016 par Citrix

Si les Français se montrent effrayés quant à la divulgation de leurs données confidentielles, ils ne sont pas forcément plus précautionneux. C’est ce que tendent à prouver les résultats de la dernière étude de Citrix, spécialiste mondial de l’accès sécurisé aux applications et données, portant sur les habitudes des actifs français en matière de sécurité informatique.

1 actif français sur 2 craint pour la confidentialité de ses données

Au fil des révélations à propos de failles de sécurité et autres piratages touchant les entreprises comme les particuliers, un climat d’inquiétude s’est peu à peu installé. Le vol de données se fait de plus en plus fréquent et peut désormais toucher n’importe qui, n’importe quand. A tel point que pour 71% des personnes interrogées par Citrix, il serait plus traumatisant de se faire subtiliser ses informations et fichiers personnels en ligne plutôt que son portefeuille.

Au-delà du traumatisme, l’étude souligne combien les Français sentent que leurs données sont peu protégées et qu’ils cèdent à une certaine forme de fatalisme :

 1 Français sur 2 (50%) considère que ses informations personnelles sont toujours aussi vulnérables en 2016, et estime également que ses données personnelles seront forcément volées à un moment ou à un autre ;

 40% se sentent encore plus vulnérables cette année que l’année dernière.

C’est donc un sentiment grandissant d’insécurité qui anime les Français quand il s’agit de leurs données numériques, 12% d’entre eux se considérant beaucoup plus vulnérables qu’en 2016.

Des Français peu convaincus par les solutions de sécurité

Etonnement, bien que le climat soit propice à d’avantage de prise de précautions, les personnes interrogées ne se montrent pas décidées à revoir leurs habitudes de vie numérique.

En effet, les résultats de notre étude révèlent que trop peu de personnes ont recours à des solutions de sécurité pour protéger leurs équipements. Seuls 54% des actifs français affirment avoir installé un pare-feu ou un antivirus sur leur ordinateur. Si ces solutions ne constituent pas une panacée, il demeure que cette négligence peut se révéler dangereuse au vue des risques encourus.

Ce manque d’utilisation de solutions de sécurité est encore plus flagrant lorsque l’on se penche sur les habitudes d’utilisation des terminaux mobiles. En effet, seuls 24% des personnes interrogées affirment avoir installé un pare-feu ou un antivirus sur leur smartphone ou leur tablette, laissant près de 3 personnes sur 4 (76%) sans ce type de précaution. De quoi laisser une porte grande ouverte aux menaces informatiques sur tablettes et smartphones, un risque d’autant plus important lorsqu’il s’agit d’appareils mobiles fournis par l’entreprise.

Pire encore, seuls 17% des actifs français se disent équipés pour leur usage professionnel d’un logiciel de sécurité approuvé et à jour. Sans mise à jour, la plupart des solutions de sécurité s’avèrent caduques compte tenu de possibles brèches pouvant être exploitées par des pirates à l’affût. D’ailleurs, beaucoup d’internautes se comportent différemment selon qu’il s’agisse de données personnelles ou d’informations liées à l’entreprise. Au travail, 18% des sondés affirment ne pas sécuriser leurs fichiers.

Même constat concernant les habitudes des Français envers les mots de passe, trop peu utilisés pour protéger les données personnelles ou professionnelles. Seules 32% des personnes interrogées utilisent un mot de passe pour protéger leurs données professionnelles – un chiffre atteignant 35% en ce qui concerne la protection des données personnelles. Lorsqu’il s’agit de changer fréquemment de mot de passe, une mesure de sécurité additionnelle, là encore elles ne sont que 36% à affirmer le faire.

Mépris ou méconnaissance des règles de sécurité ?

Pourtant, 67% des personnes interrogées affirment éviter de partager des informations sensibles. Et plutôt que de les protéger plus efficacement, elles se concentrent sur leur sauvegarde. Les résultats montrent en effet qu’ils sont près de 37% à régulièrement sauvegarder leurs fichiers sur un disque dur externe ou une clé USB. Ils sont donc un peu plus d’un tiers à vouloir favoriser des endroits physiques au détriment de solutions virtuelles/cloud jugées moins fiables.

Ainsi, pour 1 personne sur 2 (51%) estime qu’il est plus dangereux d’enregistrer ses coordonnées en ligne que de transporter ses informations bancaires sur soi, dans son portefeuille.

Des salariés peu responsabilisés

Au vu des résultats de l’étude, on peut avancer que les actifs français ne sont pas assez sensibilisés, mais également pas assez responsabilisés. En effet, ils sont 76% à estimer que la sécurité est une priorité pour leurs employeurs. Une marque de confiance certes largement appréciable mais qui signifie qu’ils considèrent que la sécurité de leurs données professionnelles n’est pas de leur ressort, mais plutôt celui de leur entreprise et de sa direction informatique.

Si le besoin de renforcer la sécurité sous toutes ses formes sur tous les appareils émerge, il doit s’accompagner d’un effort de formation et d’éducation afin que les mesures adéquates soient adoptées au quotidien par tout un chacun pour protéger ses données – qu’elles soient personnelles ou professionnelles.


Méthodologie

L’étude a été réalisée en ligne auprès de 1000 répondants en situation d’emploi (temps plein, temps partiel, intérimaires) au sein d’un organisme privé ou public.

Ce sondage a été réalisé du 11 au 16 février 2016, par le biais de l’institut de sondage Toluna.


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