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Le stalking s’immisce dans les relations amoureuses du 21e sie ?cle

juin 2021 par NortonLifeLock

NortonLifeLock de ?voile les re ?sultats sa dernie ?re e ?tude relative aux comportements d’harce ?lement en ligne des consommateurs. Cette nouvelle e ?tude met en lumie ?re des diffe ?rences ge ?ne ?rationnelles frappantes dans les tendances de cyberharce ?lement des Franc ?ais dans les relations amoureuses modernes. Plus de la moitie ? des Franc ?ais de la ge ?ne ?ration Z et millienials (61 % des 18-39 ans) admettent avoir "stalke ?" en ligne leur ancien ou leur partenaire actuel, a ? leur insu, soit trois fois plus que les personnes de 40 ans et plus (18 %).

Pre ?s d’un tiers des Franc ?ais (33 %) ayant de ?ja ? e ?te ? en couple admet avoir "traquer" un ex ou un partenaire actuel en ligne en prenant de ses nouvelles a ? son insu et sans son consentement. Le plus alarmant ? 31 % des jeunes Franc ?ais (18-39 ans) actuellement en couple estiment que leur partenaire est susceptible d’installer une application de stalking - autrement appele ?e "creepware" ou "stalkerware" - sur leur(s) appareil(s) pour surveiller ses activite ?s nume ?riques et passer en revue les textos, l’historique des appels te ?le ?phoniques, les messages directs, les e-mails et les photos. Ce chiffre est largement supe ?rieur au pourcentage de Franc ?ais a ?ge ?s de 40 ans ou plus qui pensent la me ?me chose (8 %). Parmi ceux qui ont admis avoir harcele ? en ligne un partenaire actuel ou un ex , les principaux facteurs qui les auraient pousse ?s a ? le faire, la curiosite ? (43 %) et le manque de confiance (30 %) se hissent en te ?te. 24% d’entre eux voulaient savoir avec qui ils e ?taient et 23% savoir ce qu’ils faisaient.

D’apre ?s Catherine Lejalle, chercheuse et sociologue sur les comportements des consommateurs en ligne « L’e ?tude pointe des diffe ?rences selon les a ?ges et les genres. La pratique du stalking est plus forte chez les moins de quarante ans et chez les hommes. Or, elle s’inscrit dans un contexte socie ?tal ou ? les valeurs phares sont la transparence et l’absence d’engagement. L’e ?tude montre que les pratiques sont en dissonance avec les discours. Pro ?ner la transparence et mettre en sce ?ne sa vie sur les re ?seaux sociaux permettent-ils de garder une part cache ?e en coulisses qui donne a ? l’autre le sentiment qu’on lui e ?chappe ? Chanter la liberte ? et l’ouverture dans le couple est-il compatible avec le besoin ontologique de re ?assurance qui sommeille en chacun de nous ? L’e ?tude sugge ?re des re ?ponses tranche ?es a ? ces deux interrogations. »

Ces nouvelles conclusions sont publie ?es aujourd’hui sous la forme d’un supple ?ment spe ?cial au 2021 Norton Cyber Safety Insights Report (NCSIR), l’e ?tude phare de NortonLifeLock qui donne un aperc ?u de l’impact de la cybercriminalite ?, des comportements en ligne des consommateurs et de leurs pre ?occupations concernant leur se ?curite ?, leur vie prive ?e et leur identite ? en ligne. Re ?alise ? en partenariat avec The Harris Poll, ce rapport a interroge ? plus de 10 000 personnes dans 10 pays , dont 1 000 adultes Franc ?ais, afin d’e ?valuer les habitudes en ligne des consommateurs et les domaines dans lesquels elles peuvent de ?vier vers le cyberharce ?lement.

« Nous e ?mettons des avertissements a ? l’intention de nos clients pour les pre ?venir de la pre ?sence d’applications de stalkerware potentielles sur leurs appareils. Notre dernie ?re e ?tude des menaces montre que l’utilisation de cette technologie invasive ne cesse de croi ?tre. Entre septembre 2020 et mai 2021, notre e ?quipe de recherche a constaté ? une hausse de 63 % du nombre d’appareils infecte ?s par des stalkerwares, soit l’e ?quivalent de plus de 250 000 appareils compromis », explique Kevin Roundy, directeur technique et spe ?cialiste des stalkerwares au sein de la division de recherche de NortonLifeLock, Norton Labs. « Le stalkerware est une technologie disponible dans le commerce, qui peut e ?tre installe ?e sur un appareil afin de surveiller l’activite ? a ? l’insu de l’utilisateur. Il faut ge ?ne ?ralement qu’une personne ait un acce ?s physique a ? un appareil pour l’installer. Le stalkerware consomme la plupart du temps beaucoup d’e ?nergie et de donne ?es et peut donc se faire remarquer en ralentissant les performances de l’appareil, en e ?puisant la batterie ou en augmentant la consommation de donne ?es. Si vous suspectez un stalkerware, il est indispensable de ve ?rifier les parame ?tres et les autorisations de l’appareil pour ve ?rifier si des applications inconnues ont acce ?s a ? des e ?le ?ments personnels tels que la localisation et le microphone, ou si des applications inconnues sont pre ?sentes sur l’appareil. »

Les re ?sultats du rapport Norton Cyber Safety Insights 2021 de ?montrent qu’environ un tiers des Franc ?ais a ?ge ?s de 18 a ? 39 ans (31 %) estiment qu’il est inoffensif de stalker son partenaire actuel ou un ancien partenaire, soit deux fois plus que les Franc ?ais de plus de 40 ans et plus qui sont de cet avis (15 %). Plus de la moitie ? des jeunes Franc ?ais (52 %) cautionnent le stalking en ligne si l’un des partenaires ou les deux ont e ?te ? infide ?les ou sont soupc ?onne ?s de l’e ?tre et admettent qu’ils seraient plus susceptibles de stalker a ? leur tour un amant ou un ex s’ils savaient qu’ils ne se feraient pas prendre.(36 %). Il convient de noter que pre ?s de deux Franc ?ais sur dix a ?ge ?s de 18 a ? 39 ans et ayant de ?ja ? eu une relation amoureuse (17 %) admettent avoir utilise ? les appareils ou les applications de sante ? de leur partenaire pour surveiller secre ?tement leur activite ? physique. On estime que 2,6 millions de personnes en France (5 % des adultes) ont utilise ? un logiciel de harce ?lement ou un logiciel de repe ?rage, ce qui illustre l’ampleur du proble ?me.

« Ve ?rifier l’activite ? d’une personne en ligne n’est pas toujours malveillant, mais il est indispensable que les internautes soient conscients de la quantite ? d’informations qu’ils rendent disponibles. Qu’il s’agisse de la localisation, du partage d’une photo d’une voiture ou d’un test qui re ?ve ?le la re ?ponse a ? une question de se ?curite ?, nous devons faire attention a ? ce que nous partageons. Il n’est pas trop tard pour reprendre le contro ?le, mais il est essentiel de savoir comment ge ?rer son empreinte en ligne pour adopter une vie nume ?rique plus su ?re », explique M. Roundy. « Des mesures simples consistent a ? passer re ?gulie ?rement en revue les applications pre ?sentes sur vos appareils, a ? supprimer celles qui ne sont pas reconnues ou qui sont inde ?sirables, et a ? toujours ve ?rifier les parame ?tres de chacune d’entre elles. Examinez celles qui ont acce ?s a ? vos informations, comme la localisation, le microphone ou l’appareil photo, afin de choisir quand et quoi partager, et avec qui. Sur les re ?seaux sociaux, assurez- vous que vos informations et votre contenu ne peuvent e ?tre disponibles que par les personnes que vous souhaitez, et soyez conscient de ce qui est publie ? a ? votre sujet et de la porte ?e de ces publications. Vous pouvez opter pour des parame ?tres qui limitent l’acce ?s a ? ces informations. »
Parmi les autres conclusions du rapport Norton Cyber Safety Insights 2021 :

• La familiarite ? avec le "stalkerware" ou "creepware" est faible. En France, 8 % en sont familiers, 23% en ont seulement entendu le nom et 68 % n’en ont jamais entendu parler, mais les jeunes adultes sont beaucoup plus susceptibles que leurs homologues plus a ?ge ?s d’en e ?tre familiers (19 % chez les moins de 40 ans contre 3 % chez les 40 ans et plus).

• Consulter le te ?le ?phone de son partenaire (17%) et leur navigateur de recherche (15%) sont les formes les plus courantes de stalking en ligne chez les Franc ?ais qui ont e ?te ? en couple.
o En France, les hommes sont presque deux fois plus susceptibles que les femmes d’utiliser des applications invasives pour espionner leur partenaire. 8 % des hommes qui ont e ?te ? en couple ont utilise ? un creepware ou un stalkerware pour surveiller le te ?le ?phone de leur ex ou de leur partenaire actuel, contre seulement 4 % des femmes. • A ? travers le monde2, le stalking en ligne est une pratique courante. 34 % des consommateurs ayant de ?ja ? ve ?cus une relation amoureuse admettent avoir stalke ? leur ex ou leur partenaire actuel, et plus d’un tiers des Franc ?ais (33 %) ont admis avoir adopte ? ce comportement. Il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour vous prote ?ger contre les logiciels de stalking

• Connai ?tre les signes. Si votre appareil est e ?quipe ? d’un creepware ou d’un stalkerware, il existe quelques signes re ?ve ?lateurs a ? surveiller. Quelqu’un dispose-t-il d’informations qu’il n’aurait normalement pas pu connai ?tre ? La batterie ou la consommation de donne ?es de votre appareil s’e ?puise-t-elle rapidement alors qu’il semble inactif ? La vitesse ou les performances de votre appareil ont-elles ralenti de manie ?re inattendue ? Si c’est le cas, ouvrez la page Utilisation de la batterie dans les parame ?tres syste ?me de votre te ?le ?phone pour voir quelles sont les applications qui consomment votre batterie, et de ?sinstallez celles que vous ne reconnaissez pas.

• Ve ?rifiez re ?gulie ?rement vos applications et leurs autorisations. Assurez-vous que vous reconnaissez toutes les apps de votre appareil, et examinez quelles apps ont acce ?s a ? des informations personnelles telles que votre localisation, votre microphone ou votre appareil photo. Si cela n’est pas ne ?cessaire, envisagez de modifier les parame ?tres pour n’autoriser l’acce ?s a ? ces points de donne ?es que lorsque l’application elle-me ?me est utilise ?e.

• Utilisez toujours des mots de passe forts. Les logiciels de harce ?lement ne ?cessitent souvent un acce ?s physique a ? un appareil. Assurez votre se ?curite ? et celle de vos appareils en utilisant un mot de passe fort et une identification multifactorielle lorsqu’elle est disponible. E ?vitez de partager votre mot de passe et veillez a ? le modifier re ?gulie ?rement. Faites confiance a ? un mot de passe fort me ?morise ? ou stocke ? dans un programme de gestion des mots de passe fiable, tel que Norton Password Manager, qui stockera vos mots de passe en toute se ?curite ? et les remplira en ligne sous forme crypte ?e. Changez vos mots de passe et les codes d’acce ?s de vos appareils si vous craignez d’e ?tre espionne ? par quelqu’un qui connai ?t vos mots de passe.

• Re ?fle ?chissez a ? la fac ?on dont les applications pourraient e ?tre mal utilise ?es. Me ?me des applications apparemment innocentes peuvent e ?tre utilise ?es de manie ?re malveillante. Par exemple, si quelqu’un dispose de l’identifiant de l’application de localisation de votre appareil, il peut e ?galement suivre votre position. Les applications qui sauvegardent les me ?dias, les messages texte et les journaux d’appels peuvent e ?galement enregistrer votre position a ? distance via votre stockage en nuage. Les applications de contro ?le parental cache ?es peuvent e ?tre utilise ?es pour surveiller votre appareil et sont souvent dissimule ?es ou camoufle ?es derrie ?re un nom d’application apparemment inoffensif sur un appareil.

• Utilisez un logiciel de se ?curite ? d’une marque fiable et re ?pute ?e. Il est essentiel d’envisager la protection de l’appareil a ? l’aide d’un logiciel de se ?curite ? multicouche comme Norton 360, qui analyse la pre ?sence d’applications ayant des fonctionnalite ?s dangereuses ou inde ?sirables et vous signale toute application potentiellement malveillante.

NortonLifeLock est un membre fondateur de la Coalition Against Stalkerware, une initiative qui rassemble plus de 30 organisations, des fournisseurs de technologie aux organisations a ? but non lucratif, pour mettre en commun des outils et des ressources dans la lutte contre cette technologie envahissante et dangereuse. En collaboration avec la Coalition, NortonLifeLock travaille activement a ? la re ?alisation d’objectifs tels que l’ame ?lioration de la de ?tection et de l’atte ?nuation des effets des logiciels de harce ?lement, l’e ?laboration de meilleures pratiques pour le de ?veloppement de logiciels e ?thiques et le renforcement des capacite ?s techniques des survivants et des organisations de de ?fense. Si vous, ou l’une de vos connaissances, e ?tes pre ?occupe ? par les abus, l’espionnage, la surveillance ou le harce ?lement lie ?s a ? la technologie, faites confiance a ? votre instinct et trouvez un moyen su ?r de vous informer sur les ressources et les options locales. Parmi les ressources utiles, citons la Coalition Against Stalkerware, La cybermalveillance.gouv.fr - une ligne nationale anonyme et confidentielle destine ?e aux personnes confronte ?es a ? des proble ?mes dans leurs usages nume ?riques.


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