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Le cycle de conférences « Les Ambassadeurs de la sécurité » est lancé par TrustPort

janvier 2011 par Marc Jacob

L’éditeur de solutions anti-malware TrustPort a lancé un cycle de conférences qui se dérouleront tous les deux mois au sein de l’Ambassade de la République Tchèque. Pour la première édition, il avait invité Nicolas Arpagian, directeur scientifique du cycle « Sécurité Numérique » à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) sur le thème « De StuxNet à Wikileaks : les deux facettes d‘un même usage offensif. »

Laurent Bérard

En guise d’introduction Laurent Bérard, le directeur général de TrustPort France à fait un point sur le début de son activité débutée en France en septembre 2010. Ainsi, il a annoncé de la gamme pour particuliers, PME et grandes entreprises en version française. Le recrutement de plusieurs personnes tant au niveau technique avec entre autre Stéphane Cozette, en tant que Directeur Technique, mais aussi un responsable pour le secteur du « Retail », Helder Lourenco. En avant première, il a annoncé la signature d’un partenariat avec le distributeur Exer Datacom qui sera signé durant le salon IT Partners (1 – 2 février, Eurosdisney Paris). Ainsi, 20.000 boîtes sont mises sur le marché à destination du grand public.
Par ailleurs, afin de percer le marché des grands comptes son entreprise sera présente aux Assises de Monaco en Octobre prochain.

Puis un intervenant a présenté rapidement les principales caractéristiques de la gamme TrustPort. Cette gamme contient plusieurs modules pour faire à la fois de l’analyse à bases de signatures, de l’heuristique du contrôle d’intégrité et offre la possibilité de faire du chiffrement à la volée et de façon automatique. En outre, elle inclut un système intelligent qui permet en fonction de la menace de sélectionner le bon moteur d’analyses. Ce dernier point permet de gagner du temps.

La cyberguerre une réalité à prendre au sérieux !

Nicolas Arpagian a présenté sa vision de la cyberguerre. Pour lui, la véritable cyber attaque est celle que l’on détecte pas ! Par contre, faire savoir qu’une cyber attaque a eu lieu, c’est fragiliser la victime… Si on a l’habitude de dire qu’internet est un système mondial, pour lui c’est plutôt une juxtaposition de zone qui serait plutôt dans un espace de non droit. En effet, à ce jour chaque pays promulgue des lois pour protéger ces citoyens-internautes en fonction de ses usages, traditions, coutumes… sans véritable homogénéité avec les pays partenaires y compris en Europe. Ainsi l’Europe a signé le traité de Budapest, qui a minima concerne la pédo-pornographie, mais au sein des pays membres peu de pays ont sorti les décrets d’application… Par ailleurs, dans la lutte contre la cybercriminalité les coopérations policières existent bien, mais se heurtent à des problèmes du fait de l’hétérogénéité des législations... De plus, les états ne sont pas « seuls à la manœuvre », ils doivent compter avec les entreprises. Ainsi, Barack Obama dans son discours d’investiture à la Maison Blanche avait insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les administrations étatiques et les entreprises américaines. Pour lui, dans les guerres du futur internet sera en première ligne. D’ailleurs, les événements de ces dernières années l’ont bien démontré avec en particulier, les avions géorgiens cloués au sol par des « patriotes russes » et les sites gouvernementaux défacés lors de la dernière guerre avec la Russie...

Nicolas Arpagian

Selon Nicolas Arpagian, une cyberguerre pourrait avoir cinq types d’impacts :

1) Des conséquences physiques sur la population. Ainsi, lors d’un attentat, les pirates informatiques pourraient désorganiser les secours en bloquant simplement les feux de signalisation…

2) Des conséquences sur l’environnement par des attaques ciblées sur les réseaux d’eaux, électricité, gaz, égouts…

3) Des conséquences économiques par des pertes industrielles, financières, sociales …

4) Des conséquences politiques

5) Enfin des conséquences combinées des effets ci-dessus

Pour étayer ces propos, il a donné, avec dynamisme et un soupçon d’humour, de multiples exemples d’impact de cyber attaques sur le tissu économique.

Ainsi, la sécurité doit être prise en compte dés la conception des logiciels, des architectures… afin de réduire au maximum les impacts d’une cyberguerre. Sans oublié comme l’a montré une étude de KPMG en 2009 que 66% des informaticiens licenciés durant la dernière serait susceptible de devenir des cybercriminelles…

Pour conclure la matinée Laurent Bérard a annoncé la prochaine session des « Ambassadeurs de la Sécurité » pour le 24 mars à l’Ambassade de la République Tchèque.


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