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Le GreenGrid et le CESIT lancent un appel aux entreprises françaises durant DatacenterDynamics

mai 2009 par Marc Jacob

Durant la troisième édition Française de DatacenterDynamics, André Rouyer, directeur Normalisation et Environnement d’APC et Membre du Comité Technique du GreenGrid et Frédéric Charron Secrétaire du CESIT ont lancé un appel en direction des entreprises françaises pour qu’elles s’impliquent au sein de leurs organisations respectives.

André Rouyer a dressé un panorama des actions menées par le Greengrid et les objectifs de cette organisation qui comprend aujourd’hui 220 membres. Le Greengrid a concentré ses efforts sur l’efficacité des centres de données. Ainsi, cette organisation a défini des modèles et une métrologie cohérente et centrée sur l’utilisateur. Elle a aussi développé des normes, des méthodes de mesures, des guides des meilleures pratiques et des technologies pour améliorer par rapport à cette métrologie. Enfin, elle fait la promotion de l’adoption de normes d’efficacité énergétique, de processus, de mesures et de technologies. « Même si la consommation des Data Centers (DC) ne représente que 2% de la consommation d’énergie mondiale, il est important que le monde de l’IT s’en préoccupe » a-t-il souligné. Ainsi le Greengrid a rédigé et mis en ligne (www.thegreengrid.org) sur son site plusieurs livres blancs qui proposent des conseils pour améliorer l’efficacité énergétique des centres de calcul. Afin d’être plus précis sur les mesures, cette organisation a proposé une nouvelle mesure de consommation énergétique : le DCP. Cette mesure introduit la notion de « travail fournit par le Datacenter par rapport à la puissance nécessaire à son fonctionnement ». Actuellement, le Greengrid travaille sur la conception d’un guide sur les centres de données 2.0 qui devrait amener les exploitants a considéré leur DC comme un tout et non des parties distinctes (bâtiment, serveurs, climatisation…).

Parmi les service proposés sur le site du Greendgrid, il faut mentionner une carte des zones où le refroidissement à l’air libre est possible. Pour l’instant, cette carte est disponible pour les Etats-Unis, une carte de la région EMEA devrait être mise en ligne durant l’été.

Il a conclu son intervention en demandant aux entreprises françaises de s’impliquer dans le Greengrid en le rejoignant car « tout le monde doit participer à l’amélioration des consommations énergétiques ».

Frédéric Charron, Secrétaire du CESIT

Urbanisation : la France est en retard

Frédéric Charron, Secrétaire du CESIT (Comité des Exploitants des Salles Informatiques et Telecoms) a présenté l’urbanisation qui est une méthodologie d’exploitation encore mal connue en France et pourtant clef pour la qualité des investissements et des coûts d’exploitation d’un Centre Informatique. L’Urbanisation se définit par des règles ainsi qu’un cadre cohérent, stable et modulaire, auquel les différentes parties prenantes se réfèrent pour toute décision d’investissement dans le SI. L’Urbanisation est donc un travail d’équipe où les équipes IT doivent travailler avec les services généraux. « Malheureusement, en France, l’Urbanisation est considérée comme une fonction de DSI associée aux choix des plateformes logicielles et au déploiement des équipements informatiques. Ainsi, cette dichotomie entre les services informatiques et les services généraux freine considérablement le travail d’équipe requis pour instaurer une méthodologie d’Urbanisation étendue. « Pourtant, Urbaniser c’est planifier, c’est manager la transformation via des investissements et c’est s’appuyer sur les opportunités technologiques du marché pour atteindre les cibles définies et les performances attendues. »

Une démarche d’Urbanisation s’articule sur 3 axes qui s’alimentent mutuellement :

 la modélisation de la stratégie (investissement, coût d’exploitation…)
 une cartographie exhaustive et maintenue à jour des installations existantes
 la détermination et l’exécution des projets pour atteindre la cible.

Selon la formule de Frédéric Charron, Urbaniser, c’est exploiter le quotidien en maintenant les performances attendues. C’est aussi établir et planifier le futur proche comme éloigné. Enfin, c’est disposer de données analytiques détaillées sur les investissements, leurs affectations et les coûts d’exploitation. Il a cité un certain nombre de logiciels adaptés à cette démarche parmi lesquels on peut citer AMIE d’Avocent ou encore Infrastucture Management d’APC… Pour lui, Urbaniser permet d’allier le CAPEX (coût de possession) et l’OPEX (coût d’exploitation) en mettant en commun des compétences et en faisant collaborer les équipes. Il a conclu son intervention en invitant les professionnels à rejoindre le CESIT pour participer aux différentes commissions.


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